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Europe - Page 40

  • En Italie

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    Screenshot_2019-03-26 Basilicate - Recherche Google.pngLa coalition de la Ligue de Matteo Salvini et de Forza Italia de Berlusconi a remporté les élections régionales en Basilicate, fief du centre gauche, avec 42,2% des voix (19,5 pour la Ligue, 9,15 pour Forza Italia).

    C’est la 7e victoire électorale consécutive de la coalition.

    Réaction de Matteo Salvini :

    Merci ! La Ligue en un an a triplé ses voix, victoire aussi en Basilicate ! 7 à 0, salut à la gauche, et maintenant on change l’Europe !

  • Vox et PiS

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    Le président de Vox, Santiago Abascal, a rencontré mercredi dernier à Varsovie Jaroslaw Kaczynski, le président du PiS. Trois députés européens du PiS ont participé à la rencontre.

    L’un d’eux a ensuite déclaré que son parti et Vox s’accordaient sur le fait que « l’Europe devrait être une union d’États souverains, et non une fédération ».

    Selon la porte-parole du PiS, « la discussion a été productive et peut être considérée comme un signe avant-coureur d’une coopération substantielle après les élections ». Les deux parties veulent « que les États jouent un rôle plus important et que la compétence de Bruxelles en matière d’immigration de masse soit limitée ». « Vox est aussi un parti qui met l’accent sur les racines chrétiennes de l’UE et qui veut protéger la famille traditionnelle, ce qui est conforme aux positions du PiS », a-t-elle ajouté.

    Cela voudrait donc dire que le PiS a l’intention de continuer à faire vivre le groupe CRE (Conservateurs et réformistes européens) après le Brexit (s’il a lieu avant les élections). Car si ce groupe est le troisième du Parlement en nombre, il n’a en réalité que deux partis importants : le PiS et les Conservateurs britanniques.

    Le nouveau venu Vox, qui a fait une percée spectaculaire sur la scène politique espagnole, pourrait obtenir 8 sièges selon les sondages actuels, ce qui en ferait le deuxième parti du groupe CRE.

  • Dumpfbacken ?

    Manfred Weber, le Spitzenkandidat du PPE, censé devenir président de la Commission européenne après les élections (ce qui n’est pas conforme au traité, mais le traité on s’en fout, sauf pour persécuter les méchants eurosceptiques), a donné une interview au Süddeutsche Zeitung, dans laquelle il insulte carrément les partis qui sont à droite du PPE.

    Il explique d’abord que sa majorité sera « au centre » (et non à droite) et que pour cela son « offre de participation » s’adresse « à tous ceux qui souhaitent promouvoir l’Europe (sic, il veut dire l’européisme), y compris les sociaux-démocrates, les libéraux et les verts » (sic). On sent là la panique du chef du PPE face aux élections qui s’approchent (panique qui a conduit à garder le Fidesz).

    Le journaliste lui demandant si cela exclut toute coopération « avec Matteo Salvini ou le PiS de Pologne », il répond :

    C’est parfaitement clair. De même, je me bats pour que les Dumpfbacken  comme l’AfD ou le parti de Le Pen n’aient aucune responsabilité politique.

    Dumpfbacken ? Un petit tour des dictionnaires nous donne : crétins, imbéciles, tarés, abrutis, débiles, racailles…

    Voilà comment parle de ses adversaires politiques le candidat au poste de direction suprême de l’Union européenne. La panique n’excuse pas tout.

    (Le plus étonnant est que Manfred Weber est membre de la CSU, le parti de la droite bavaroise, plus à droite que la CDU, et avec en son sein des gens qui sont assez proches des Dumpfbacken… Sans doute s’agit-il de donner des gages…)

  • Etonnants Pays-Bas !

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    Le Forum pour la démocratie, parti « populiste », anti-UE, anti-immigation, anti-islam, climatosceptique, dont le slogan est « Néerlandais d’abord », et qui n’existait pas encore il y a trois ans, fait jeu égal aux sénatoriales avec le parti du Premier ministre Mark Rutte, remportant 12 sièges dans la chambre haute.

    Le parti de Thierry Baudet s’était présenté pour la première fois aux élections législatives de 2017. Il était alors arrivé en 13e position, avec… 1,8% des voix (ce qui avait suffi à lui donner deux députés).

  • Le Fidesz "suspendu"

    L’assemblée politique du PPE a voté par 190 voix contre 3 la suspension du Fidesz, le parti de Viktor Orbán. Joseph Daul a twitté :

    Le Fidesz est suspendu avec effet immédiat et jusqu’à nouvel ordre après le vote aujourd’hui des membres du PPE (190 pour, 3 contre). La suspension implique de ne plus participer à quelque réunion du parti que ce soit, de ne plus avoir de droit de vote, de ne plus avoir le droit de proposer des candidats aux postes.

    C’est un compromis obtenu à l’issue d’un long débat entre « les partis opposés à toute sanction à l’égard du Fidesz, les partis favorables à une suspension en espérant en réalité sauvegarder le statu quo, et les partis favorables à une suspension en espérant le départ volontaire des Hongrois », explique le Courrier d’Europe centrale.

    En début d’après-midi, le porte-parole de Viktor Orbán avait déclaré que « le Fidesz quittera immédiatement le PPE s’il en était suspendu », car cela relève de la « dignité du Fidesz et du pays ».

    Ce matin, Magyar Nemzet avait une fois encore demandé au Fidesz de quitter le PPE. C’est le journal qui le 7 mars avait appelé Viktor Orbán à s’allier avec la Ligue, le FPÖ et le PiS.

    Mais Viktor Orban a tenu une conférence de presse pour dire qu’il ne quittait pas le PPE : « L’unité du PPE a été préservée. (…) Nous allons mettre toute notre énergie pour que ce parti reste la principale force européenne, sans se perdre en spéculations sur ce qui se passera après », c’est-à-dire après les élections européennes, où les débats pourront reprendre au sein du PPE…

    Addendum

    La décision comporte la création d’un « conseil de trois sages » du PPE et la création d’un conseil de trois sages du Fidesz qui devront discuter. Le premier fera un rapport dans trois mois et l’activité du Fidesz au PPE est gelée jusque-là. (C’est-à-dire jusqu’aux élections euopéennes…) Le Fidesz a voté pour ce plan. (Les trois votes contre sont sans doute ceux des plus excités de l’exclusion).

  • Loiseau se flingue en plein vol

    Nathalie Loiseau (Ducoulombier de son nom de jeune fille) est le type même, ou plutôt la caricature, de l’insupportable arrogance de l’idéologie européiste enfermée dans son mensonge, sa propagande et son politiquement correct. Elle se délectait d’être invitée à un débat contre Marine Le Pen. Elle savait qu’elle, la grande spécialiste de l’UE, sûre de sa légitimité à imposer la dictature bruxelloise, représentante patentée de l’eurocratie, elle n’allait faire qu’une becquée de l’extrémiste inculte qui se contente de répéter de stupides fake news sur l’Europe. Mais c’est elle qui est tombée sur le bec, et qui s’est complètement déconsidérée.

    Olivier Mazerolle (dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas un partisan de Marine Le Pen) :

    À la fin d'un débat médiocre, Nathalie Loiseau a littéralement explosé en vol en annonçant qu'elle avait changé d'avis, qu'elle allait se porter candidate aux Européennes en raison du comportement de Marine Le Pen pendant l'émission. Une annonce noyée dans les rires de la présidente du Rassemblement national. Avec sa déclaration qui semblait aussi spontanée que le vrombissement d'un 2CV qu'on fait démarrer à la manivelle, Nathalie Loiseau a provoqué le sarcasme de son adversaire.

    Ce sentiment est partagé jusque dans les couloirs de l’Elysée, selon Le Figaro :

    La prestation de la ministre, qui paraissait réciter des formules apprises par cœur, a suscité des interrogations. «Elle a fait tout ce qu’il ne fallait pas faire, s’inquiète un familier de l’Élysée. Elle coupait la parole au risque de paraître agressive. Et elle est tombée dans les pièges habituels face à Marine Le Pen: le procès en incompétence et le procès en héritage par rapport à son père. Cela n’a jamais fonctionné.» Un autre ajoute, sèchement: «C’est très raté. Cela manquait de sincérité. C’était trop préparé.»

    Quant à l’annonce de sa candidature et la réaction de Marine Le Pen :

    «Le rire qu’elle a eu à ce moment-là a été désastreux pour nous en matière de communication», reconnaît-on dans l’entourage d’Emmanuel Macron.

  • Orbán tient au PPE…

    Viktor Orbán a écrit une lettre aux présidents des 13 partis du PPE qui demandent son exclusion.

    « Je souhaite par la présente exprimer mes excuses, si vous avez trouvé ma citation personnellement offensante », écrit-il. La citation, c’était de les traiter d’« idiots utiles » (à la solde de Juncker), mais, souligne-t-il, il ne faisait que citer Lénine de façon générale et n’avait pas l’intention de blesser qui que ce soit en particulier.

    Il poursuit :

    « Ce n’est un secret pour personne qu’il existe de graves désaccords (...) sur la question des migrations, de la protection de la culture chrétienne et de l’avenir de l’Europe. Ce n'est également un secret pour personne que nous ne souhaitons pas changer notre position sur ces questions. Cependant, je ne pense pas qu'il soit raisonnable de résoudre de tels différends en expulsant un parti de notre famille politique. Je souhaite donc respectueusement vous demander de réexaminer votre demande d’exclusion, si possible. »

    Le président des chrétiens-démocrates flamands, Wouter Beke, qui a révélé l’existence de la lettre et sa teneur, a aussitôt répondu qu’il acceptait les excuses mais que « la question ne concerne pas l’offense faite à Wouter Beke, elle concerne le respect des valeurs européennes et une meilleure coopération pour la protection des frontières extérieures de l’UE. Et là je ne vois aucun changement. Le CD&V s'en tient à sa position : il n’y a pas de place pour le Fidesz dans le PPE. » (Juste comme ça en passant : Beke a 2 députés européens, Orbán, Premier ministre élu trois fois avec les deux tiers des suffrages, en a 20).

    Cette lettre montre que Viktor Orbán tient à rester au PPE. Ce qui est bizarre. Car même si le PPE a édulcoré sa « doctrine » (à l’origine ouvertement fédéraliste) pour ratisser aussi large que possible, son approche de la construction européenne est à l’évidence très différente de celle d’Orbán, pour ne pas dire incompatible. On peut imaginer que Viktor Orbán pense pouvoir infléchir la doctrine du PPE, mais c’est une perspective hautement improbable, pour la bonne raison qu’il y est ultra-minoritaire et qu’il n’a guère d'alliés (en dehors du SDS slovène). L’approche du 15 mars, fête nationale de la Hongrie, ne fait que le souligner. Une fois encore, l’invité privilégié sera le Premier ministre polonais. L’amitié entre les deux gouvernements est toujours au zénith. Mais le PiS polonais, qui est de fait le parti le plus proche du Fidesz, ne fait pas partie du PPE. C’est l’opposition polonaise qui est au PPE…

    Les 14 députés du PiS font partie du groupe ECR, le groupe des… conservateurs britanniques, qui risque de ne plus exister sans eux. Viktor Orbán voudrait-il que le PiS intègre le PPE à la suite des prochaines élections ? Mais on ne voit vraiment pas le PPE accueillir ces députés polonais dans le contexte actuel (au nom des « valeurs européennes », bien sûr)…

  • Orban et le PPE

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    Propos de Viktor Orbán ce matin, sur Radio Kossuth :

    Nous avons de multiples options, il va y avoir de grandes discussions, mais c’est le Fidesz qui décidera de rester au PPE ou de le quitter.

    S’il s’avère que nous devions entamer quelque chose de nouveau – et il est possible que ce soit ainsi que finisse le débat – que notre place ne soit finalement plus dans le PPE mais en dehors – quoique je préférerais une transformation, une réforme du PPE, pour qu’il y ait une place pour des forces anti-immigration comme nous – mais s’il faut entamer quelque chose de nouveau, alors bien évidemment le premier lieu où nous engagerons des discussions sera la Pologne.

  • Hongrie

    Le quotidien hongrois Magyar Nemzet (La Nation hongroise), qui soutient le gouvernement et le parti au pouvoir, publie aujourd’hui un éditorial qui ne passe pas inaperçu. Sous le titre : « Une nouvelle alliance ! », il appelle Viktor Orbán et le Fidesz à quitter immédiatement, d’eux-mêmes, le PPE, et à conclure une alliance avec La Ligue, le FPÖ et le PiS.

    Impossible a priori de savoir si c’est un message d’Orbán aux dirigeants du PPE, ou une initiative du journal.

    Voici un essai de traduction de la majeure partie de ce texte.

    Le moment est venu de conclure une nouvelle alliance. Et une nouvelle alliance ne peut être conclue que si l’ancienne est rompue. Le temps est venu pour le Fidesz de mettre fin à l’humiliante discussion avec le Parti populaire européen. Ce parti n’est plus le parti de Helmut Kohl. Le PPE d’aujourd’hui ne peut être distingué ni des socialistes ni des libéraux. Ils disent la même chose, en fait. Ils sont prêts pour la grande coalition européenne.

    Le PPE ne protège plus la nation, le christianisme, le modèle familial traditionnel ou toute autre tradition européenne quelle qu’elle soit. Le PPE est devenu le serviteur d’un libéralisme malade. Peur, argent, conviction, pression agressive de la presse occidentale – peu importe la cause.

    Le libéralisme, qui était autrefois la philosophie et l’idéologie de la citoyenneté qui voulait créer des Etats-nations, (…) a maintenant déclaré la guerre aux trois identités clés de l’homme.

    Le libéralisme, qui était autrefois la philosophie et l’idéologie de la citoyenneté qui voulait créer des Etats-nations, (…) a maintenant déclaré la guerre aux trois identités clés de l’homme.

    Liquidée par l’Europe, l’identité religieuse de l’homme occidental ; liquidée par l’Europe, l’identité européenne de l’homme occidental, et bientôt éliminée par l’Europe, l’identité de genre de l’homme occidental. C’est à cela que nous devons faire face et c’est cela qui doit être dit d’abord. Sans ces trois identités il n’y a pas d’Europe, pas de culture européenne, pas de civilisation européenne.

    Le PPE aujourd’hui nie l’héritage de Helmut Kohl, et à l’instar de George Soros souhaite instaurer une « société ouverte », peu importe ce que cela signifie. Aujourd’hui le premier parti de l’Europe est une marionnette de Soros, peut-être pas financièrement, mais moralement. Et maintenant, les dirigeants du PPE, Joseph Daul et Manfred Weber, ont clairement indiqué qu’ils ne soutenaient que cette ligne. L’ultimatum de Weber a prouvé que la négociation n’avait plus aucun sens.

    Les dirigeants européens, les tchinovniks de Bruxelles [le tchinovnik était un fonctionnaire de la bureaucratie des tsars] ont décidé de créer les Etats-Unis d’Europe. Le principal obstacle à cela est la tradition nationale européenne. Cet obstacle doit donc être éliminé. Comment les nations peuvent-elles être éliminées ? En créant des sociétés métissées.

    Au-delà de la crise démographique et de la situation du marché du travail, telle est la véritable signification du soutien à la migration. C’est là l’objectif de la Soros Open Society, et aujourd’hui, le PPE s’est engagé à atteindre cet objectif en s’alliant avec les libéraux et les socialistes. Et cette politique ne doit pas être négociée. Le Fidesz ne peut pas se permettre de faire partie d'une alliance libérale et socialiste obligatoire au sein du PPE d’aujourd'hui.

    Le PPE a choisi la rencontre avec les socialistes et les libéraux. Il y a un chemin pour le Fidesz : le chemin d’une nouvelle alliance. Que Viktor Orbán et le Fidesz quittent le PPE et unissent leurs forces à celles de Matteo Salvini, du parti autrichien de la liberté, et du parti gouvernemental polonais ! Aujourd’hui c’est dans l’intérêt de l’Europe et des Hongrois.

    Il est inutile d’attendre plus longtemps. Pour le dire plus précisément : n’attendez plus ! De cette façon, et seulement de cette façon, on peut mener le combat contre l’immigration, protéger l’Europe des nations et la Hongrie. Le Premier ministre hongrois doit mener ce combat. Cela découle de tout ce qu’il a représenté jusqu’ici.

    *

    Par ailleurs, il est remarquablement significatif qu'aucun média répertorié par Google, tant anglophone que francophone, n'a seulement signalé la réponse du gouvernement hongrois à l'attaque de Bruxelles qui fut quant à elle très largement répercutée.

  • Manfred Weber et la Hongrie

    Manfred Weber, Spitzenkandidat du PPE aux prochaines élections européennes, a lancé hier un ultimatum à Viktor Orbán, une « dernière chance » pour que son parti puisse rester au sein du PPE, dit-il au détour d'une interview dans un journal : il doit « immédiatement et définitivement cesser la campagne anti-Bruxelles de son gouvernement », « s’excuser auprès des autres partis membres du PPE », et « il est essentiel que l'Université d'Europe centrale soutenue par Georges Soros puisse durablement rester à Budapest ».

    Réponse de Zoltan Kovacs, porte-parole du gouvernement, en trois tweets :

    Le PPE et les conditions de Manfred Weber : L’immigration est au cœur de ce débat avec le PPE. Nous écoutons d’autres opinions, y compris celle de Weber. Mais la défense des valeurs chrétiennes européennes et l'arrêt de l’immigration sont plus importants que la discipline de parti. Sur cela, nous ne pouvons pas céder. 1/3

    En ce qui concerne la question de l’Université d’Europe centrale : Remarquable, la façon dont le réseau Soros fait avancer ici aussi son programme. Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, le Közép-európai Egyetem continue de fonctionner à Budapest conformément à la législation hongroise. 2/3

    L’éducation, en fait, relève de la compétence du gouvernement national; les critiques sur ce point ne sont donc pas valables. Nos règles et lois s’appliquent à tous les établissements d’enseignement en Hongrie de façon égale, sans exception, pas même pour l’université Soros. 3/3

    ["Közép-európai Egyetem" est le nom hongrois de l’Université d’Europe centrale. C’est une façon de dire que l’université continuera si son fonctionnement est conforme à la loi hongroise, comme le souligne le tweet suivant.]