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Europe - Page 39

  • Vrais Finlandais

    Aux législatives finlandaises, les sociaux-démocrates sont arrivés en tête, obtenant 17,7% des voix et 40 sièges. Le parti des Vrais Finlandais arrive juste derrière, avec 17,5% des voix et 39 sièges alors qu’il n’en avait que 17.

    Encore une surprise « populiste »…

  • Macron dit n’importe quoi

    Après le sommet européen sur le Brexit, qui donne au Royaume-Uni jusqu’au 31 octobre pour trouver une solution, Emmanuel Macron a déclaré que la décision des Britanniques de participer ou non aux prochaines élections européennes leur appartenait mais que ce serait « baroque » de le faire tout en organisant le Brexit.

    Or c’est écrit en toutes lettres dans le texte de l’accord que si le Brexit n’a pas lieu avant le 22 mai le Royaume-Uni « sera dans l'obligation de procéder aux élections au Parlement européen ».

    Macron devrait quand même lire ce qu’il signe et qu’il est censé avoir négocié.

  • Salvini

    Matteo Salvini a lancé un appel, à Milan, pour une union de tous les souverainistes, afin de constituer « le groupe le plus important » au Parlement européen. Salvini voit grand, lui qui aura sans (aucun) doute le groupe le plus important… en Italie. Mais il est quasiment impossible que tous les souverainistes, même ensemble ce qui est improbable, puissent constituer le plus grand groupe. Aujourd’hui à Milan il a néanmoins marqué un nouveau point, puisqu’il était entouré de représentants de l’AfD, des Vrais Finlandais et du Parti du peuple danois, trois partis dont les élus siègent aujourd’hui dans un autre groupe que ceux de la Ligue (où il a comme alliés le Rassemblement national, le FPÖ et le Vlaams Belang – et l’Ukip).

  • Le passeport du Brexit

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    Le Brexit devait à l’origine avoir lieu le 29 mars. Il est reporté, mais les passeports délivrés depuis le 30 mars n’ont déjà plus la mention « Union européenne ».

    Ils sont cependant toujours bordeaux, comme les passeports de l’UE. Mais à terme ils devraient redevenir bleus.

  • La morgue et le mensonge

    « Les Français, ils en ont un peu soupé des acteurs, des comédiens de la politique. Je veux bien que les autres partis mettent des apprentis, des stagiaires, des gens qui se font un nom dans leur parti politique en passant par l'Europe, moi je défends l'intérêt des Français en Europe, c'est un peu différent. »

    Propos de Nathalie Loiseau, hier. Ce mépris affiché de ses concurrents aux européennes était aussi une boulette, puisqu’elle parlait devant… des apprentis. Précisément des compagnons du devoir, en Seine-Saint-Denis.

    Certes, on sait qu’elle est quant à elle une vieille routière de l’eurocratie, mais on ne voit pas en quoi cela permettrait de lui faire confiance. Car le propre de l’eurocratie est de mentir. Et Nathalie Loiseau en apporte un bel exemple… dans la même phrase.

    En effet, elle fait campagne pour être élue au Parlement européen. Et ce n’est évidemment pas pour « défendre l'intérêt des Français en Europe ». Car le Parlement européen a été créé essentiellement pour tenter d’imposer l’idée d’une Europe politique. C’est une création idéologique (comme le souligne le fait qu’il n’a quasiment aucun pouvoir). Et les députés sont membres de groupes européens. En tant que membres d’un groupe, ils défendent les positions arrêtées par le groupe, et non des intérêts nationaux.

    Devant le même auditoire, elle a déclaré que dans son programme il y avait la demande de triplement du budget du programme d'échange étudiant Erasmus. Une promesse facile à tenir, puisque… c’est déjà fait : c’est dans la résolution adoptée par le Parlement européen le 28 mars dernier.

    Et dans son premier meeting de campagne, le 30 mars, elle s’est vantée d’avoir été (avec quelques autres étudiants de l’Association des états généraux des étudiants de l’Europe - AEGEE, créée en 1985) à l’origine, en 1987, de Erasmus. La vérité est que Erasmus a été créé par Domenico Lenarduzzi, haut fonctionnaire de la Commission européenne à partir de 1965 et directeur adjoint de la direction de l’éducation et de la culture à partir de 1981. Il reconnaît que l’AEGEE l’a aidé à populariser son idée, mais cela ne va pas plus loin. La photo ci-dessous montre les étudiants de l’AEGEE à la sortie d’un déjeuner avec François Mitterrand à l’Elysée. Mais c'était en mars 1987, alors que François Mitterrand avait exigé l’année précédente que le gouvernement de Jacques Chirac apporte « un financement digne de ce nom » au programme Erasmus qui avait été défini par le Conseil des ministres de l’Education en 1983 et relancé en 1985 par Jacques Delors devenu président de la Commission européenne.

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  • Leur Europe

    Un règlement européen va empêcher quelque 110 rames de trains de banlieue d'être mises en service dans la région parisienne. Ces trains sont exactement les mêmes que plus de 200 qui circulent déjà. Mais à partir du 16 juin ce règlement interdira leur mise en service. Alors que les trains identiques déjà en service pourront continuer de circuler.

    Il y en a pour un milliard d’euros. Et cela arrive au moment de la campagne pour les européennes… La Pécresse est très colère…

  • Routine

    La Commission européenne a lancé aujourd'hui une nouvelle procédure d'infraction contre le gouvernement polonais concernant ses réformes judiciaires.

    Cette fois il s’agit du régime disciplinaire des juges qui « n'offre pas les garanties nécessaires pour les protéger du contrôle politique ».

    Les deux premières procédures sur le sujet sont devant la Cour de Justice de l’UE. Ce sera aussi le sort de celle-ci si la réponse de Varsovie n’est pas jugée satisfaisante.

  • Leur mépris

    Chaque jour, le site européiste Euractiv fait le tour des « capitales » pour donner les dernières nouvelles ayant trait à l’UE dans chaque pays. Voici un paragraphe de l’édition de ce jour. C’est un exemple parfait de l’arrogance des petits marquis de la pensée unique et de leur mépris pour ceux qui ne sacrifient pas aux idoles. Le dogme est que l’on doit s’inquiéter de la Russie et du réchauffement climatique. Et ces imbéciles de Tchèques s’inquiètent de l’immigration et de l’islam, alors qu’ils n’ont même pas de musulmans…

    Menace islamiste : Un sondage réalisé par le Conseil européen des relations extérieures (ECFR) a montré qu’un quart des Tchèques pensent que l’islamisme radical et les migrations sont les plus grandes menaces pour l’Europe. Selon les chiffres de 2016, les musulmans représentent moins de 0.2 % de la population du pays. Ils inquiètent pourtant plus les Tchèques que la Russie et le changement climatique.

    (L’un des principaux fondateurs du ECFR est George Soros.)

  • En Slovaquie

    La nouvelle présidente de Slovaquie, Zuzana Caputova, est non seulement eurobéate mais favorable à l’avortement, au « mariage » des personnes de même sexe, etc.

    Cela dit son principal concurrent était un… commissaire européen, du parti social-démocrate au pouvoir.

    Et le président slovaque n’a guère de pouvoir. Et la participation a été spécialement faible : 41,8%, du jamais vu pour un second tour de présidentielle. Et elle a surtout été élue comme candidate anti-corruption.

    Mais quand même…

  • Renforcer la dictature

    Manfred Weber, « Spitzenkandidat » du PPE et donc a priori futur président de la Commission européenne, a déclaré à Die Welt : « Les partis européens dont le but est de détruire l’UE, comme les extrémistes de droite de Le Pen ou encore de vastes secteurs de l’AfD, ne devraient plus à l’avenir recevoir d’argent des fonds européens… Il n’y a aucune institution au monde qui soit assez naïve pour financer ses propres adversaires. Ces partis hostiles à l’Europe paient avec l’argent européen des contribuables leurs campagnes, leurs actions et leurs affiches dont le but est de faire disparaître l’UE. »

    On verra comment il va s’y prendre. Car la menace n’est pas nouvelle. Mais les partis européens reconnus et financés par Bruxelles le sont parce qu’ils correspondent aux critères fixés par Bruxelles, et on imagine mal qu’il y ait eu jusqu’ici un passe-droit pour les partis jugés « europhobes ». Il faudra donc, si ce n’est pas une menace en l’air, qu’il invente de nouvelles règles. Dont tout le monde verra qu’elles sont contraires aux plus élémentaires libertés démocratiques.