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Vaclav Klaus en Irlande, la suite

Lors d'une conférence de presse commune avec Declan Ganley, en marge du dîner privé avec le président de Libertas (et 80 autres personnes dont Kathy Sinnot), Vaclav Klaus a dénoncé la dérive de l’UE vers le « supranationalisme » et les tentatives de l’UE d’« oublier le référendum irlandais et de changer son résultat ». Il a ajouté :

« Je crains que la liberté et la démocratie ne sortent pas grandies de la ratification du traité de Lisbonne, au contraire. Pour cet aspect des choses, je partage l'opinion de M. Ganley. Je dirais que les Tchèques partagent l'opinion des Irlandais. »

Il a de nouveau comparé Declan Ganley aux dissidents de son propre pays à l'époque soviétique, notamment son prédécesseur Vaclav Havel : « Je pense que M. Ganley est un dissident, une sorte de dissident dans le dispositif européen actuel. »

Le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin a dénoncé des « commentaires très clairement politiques », et pour certains « absurdes, superficiels et faux ». De tels propos constituent « une intervention déplacée dans le contexte d'une telle visite d'Etat, particulièrement au moment où le gouvernement irlandais discute avec ses partenaires européens au nom du peuple irlandais », a-t-il dit.

La réponse de Vaclav Klaus n’a pas tardé :

« Une hypocrisie de ce type, je ne l'accepte pas. Si quelqu'un ne me plaît pas, je le lui dirai en face et non derrière son dos… J'ai vraiment senti d'immenses problèmes avec la démocratie en train de disparaître en Europe, mais quand je vois les réactions du ministre des Affaires étrangères de l'Irlande et d'une partie de la presse, je pense que c'est encore pire que ce à quoi je m'attendais. »

Plus tard, Vaclav Klaus a ajouté, en réponse à un journaliste qui revenait sur ses propos « déplacés » : « Déplacés par rapport à quoi ? A la liberté ? je n’ai pas rencontré quelqu’un qui serait contre l’Etat. J’ai rencontré quelqu’un qui est seulement un opposant au gouvernement. »

A Prague, où il recevait le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende, Mirek Topolanek a commenté que dans l’Union européenne, tout le monde, donc aussi le président de la République tchèque, a le droit de s’exprimer librement.

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