Dans un article publié par le quotidien tchèque Mlada fronta Des, Vaclav Klaus écrit que le verdict de la Cour constitutionnelle allemande sur le traité de Lisbonne n'est pas une surprise, mais que des questions fondamentales restent sans réponse.
« Je ne crois pas que la "loi d'accompagnement" puisse annuler les défauts bien connus du traité de Lisbonne. Ce serait trop facile. Cette loi ne peut pas changer l'immense transfert de pouvoirs et de mécanismes des prises de décision dans l'UE. »
« L'opinion des juges constitutionnels est basée sur le paradigme dominant d'une influence positive de l'intégration européenne toujours plus poussée. C'est pourquoi ils proposent que la contradiction entre le traité de Lisbonne et la Constitution soit résolue par un changement dans la législation nationale et non dans le traité. »
Or c'est évidemment le contraire qu'il faudrait faire.