Communiqué de Jean-Marie Le Pen
La Cour constitutionnelle allemande a suspendu la ratification du traité de Lisbonne par l'Allemagne à l'adoption par le Parlement allemand d'une loi garantissant les droits de ce même Parlement, ce qui est rendu nécessaire, dit-elle, à cause du « déficit démocratique structurel » de l'Union européenne.
C'est une claque pour le Parlement allemand qui est ainsi accusé d'avoir voté la ratification du traité sans même voir qu'on le dépossédait de ses droits.
Mais c'est aussi une claque pour tous les Parlements qui ont agi de même, notamment pour le Parlement français.
La différence est que la France ne se dotera pas d'une loi semblable à la loi allemande, apparaissant ainsi satisfaite du « déficit démocratique structurel » de l'UE.
La Cour constitutionnelle allemande n'a pas osé tirer les conséquences de ses observations, mais elle montre clairement que le traité de Lisbonne est une atteinte grave aux souverainetés nationales.