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Europe - Page 155

  • L’Ecosse et l’UE

    Une Ecosse indépendante serait l’un des endroits les plus riches d’Europe, mais resterait en dehors de l’euro, a déclaré le vice-Premier ministre d’Ecosse Nicola Sturgeon à EUobserver.

    En janvier, le Premier ministre écossais Alex Salmond, du parti national écossais qui a désormais la majorité absolue, a annoncé un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse en 2014, et publié un document détaillant les étapes de ce processus complexe (dans le respect des règles du Royaume-Uni).

    A Bruxelles on voit cela d’un mauvais œil, et surtout on se rend compte que le traité européen ne prévoit pas ce cas de figure. Selon certains spécialistes, l’Ecosse serait un nouvel Etat, qui devrait donc demander à adhérer à l’Union européenne. Dans ce cas il faudrait un traité d’adhésion, ratifié par tous les autres pays. Et il se pourrait qu’un pays comme l’Espagne le refuse, pour ne pas créer un précédent dans lequel s’engouffrerait la Catalogne, etc.

    Ce n’est pas ce que pense Alex Salmond, qui disait en présentant son projet de référendum qu’il va de soi que l’Ecosse indépendante « resterait simplement dans l’UE », mais organiserait un référendum sur la monnaie unique.

    Mai ce qui va de soi, selon le traité européen actuel, c’est que tout pays adhérent à l’UE est obligé d’avoir la monnaie unique dès que sa situation économique le permet…

  • Les dernières nouvelles du nouveau traité

    La cinquième version du projet de traité sur le pacte fiscal a été adoptée hier par 25 des 27 dirigeants des pays de l’UE. Mais le Polonais Donald Tusk disait qu’il n’était pas satisfait du compromis qu’il avait réussi à arracher – notamment à Nicolas Sarkozy - sur la présence des pays non membres de l’eurozone aux sommets de l’eurozone.

    Au fur et à mesure que les projets diluaient la matière initiale, on avait pu penser que finalement le Royaume-Uni s’y joindrait. Mais non. Et David Cameron était très content de souligner que grâce à lui ce ne sera pas un traité de l’UE.

    La République tchèque a également décidé de ne pas participer.

    Le traité devrait donc être signé, théoriquement à 25 (mais la signature de la Pologne n’est pas du tout acquise), lors du prochain sommet européen. Ensuite il faudra le ratifier. Nicolas Sarkozy a prévenu que la France ne le pourrait pas avant la présidentielle.

  • La soi-disant « initiative européenne citoyenne » a son site

    Maros Sefcovic, vice-président de la Commission européenne, commissaire chargé des Relations interinstitutionnelles et de l’Administration, a tenu hier une conférence de presse à Bruxelles pour présenter le lancement du site internet de l’« initiative européenne citoyenne ».

    Après une longue histoire très peu « citoyenne », il a finalement été décidé que pour lancer une initiative invitant la Commission européenne à légiférer il fallait 1 million de signatures d’au moins 7 pays.

    Bien entendu l’initiative doit concerner un domaine de compétence de la Commission, et elle ne doit pas être « abusive, fantaisiste, vexatoire », ou « contraire aux valeurs de l’UE »…

    Le site permet notamment de télécharger une brochure qui vous explique comment vous et votre million d’amis pouvez essayer de tenter d’amener la Commission à éventuellement réfléchir à présenter une directive. Elle fait 28 pages...

  • Merkel : sauver l’euro en abandonnant la souveraineté

    Propos d’Angela Merkel dans son discours d’ouverture du Forum économique mondial de Davos, hier :

    « Nous ne pourrons renforcer notre monnaie commune que si nous coordonnons nos politiques de façon plus étroite et si nous sommes prêts à abandonner progressivement davantage de pouvoirs à l'UE. Si nous faisons plein de promesses sur la réduction de la dette et une saine gestion budgétaire, ce sont nécessairement des choses qui doivent pouvoir être surveillées par la Cour (de Justice européenne) ou portées devant elle à l'avenir. Le point essentiel du pacte fiscal, après tout, est de rendre possible qu’elle vérifie ces engagements. Cela signifie donner à nos institutions (européennes) davantage de droits de contrôle - et plus de mordant. »

  • Nouvelles du traité

    Le Premier ministre polonais Donald Tusk déclare que la Pologne aura du mal à ratifier le traité sur le pacte fiscal si elle n’est pas assurée de pouvoir participer aux sommets de la zone euro.

    En Suède, les sociaux-démocrates ont réitéré leur opposition au traité : il n’y a donc pas de majorité au Parlement pour le ratifier.

  • C’est la zone

    Le FMI revoit à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2012. Et prévoit désormais qu’il y aura une région en récession : la zone euro.

  • Les Tchèques disent non

    Selon un sondage de l’institut SANEP, 56,7% des Tchèques sont opposés à la ratification par leur pays du traité sur le pacte fiscal.

    Selon le même sondage, si un référendum avait lieu aujourd’hui sur l’adoption de l’euro, 71,3% des Tchèques voteraient non.

  • Des sanctions d’une criante injustice contre la Hongrie

    Les ministres des Finances de l'Union européenne ont approuvé la recommandation de la Commission européenne de prendre des sanctions contre la Hongrie pour déficit excessif.

    Cette décision a été prise par des pays qui pour la plupart (tous ?) ont un déficit supérieur à 3% du PIB, contre un pays dont le déficit est… inférieur à 3%...

    (La Kommission considère que ce résultat a été obtenu par des moyens exceptionnels qui ne pourront pas être réédités. Le gouvernement hongrois affirme que le déficit sera de même inférieur à 3% l’an prochain. Mais on ne va pas attendre de voir si c’est vrai. Il faut dézinguer Viktor Orban.)

  • Les Croates veulent entrer...

    Les Croates ont voté à 66% en faveur de l’intégration de leur pays dans l’UE. Mais la participation n’a été que de 47%.

    Bienvenue dans la galère.

  • Présidentielle finlandaise

    Pour l’élection présidentielle finlandaise, les sondages laissaient prévoir que la deuxième place serait disputée entre deux candidats eurosceptiques : Paavo Väyrynen (centre) et Timo Soini (parti des vrais Finlandais). Surprise, c’est le candidat écolo – et européiste – qui est arrivé deuxième (loin derrière le conservateur Sauli Niinistö).

    De toute façon le président finlandais n’a pas son mot à dire en matière de politique européenne…