Une Ecosse indépendante serait l’un des endroits les plus riches d’Europe, mais resterait en dehors de l’euro, a déclaré le vice-Premier ministre d’Ecosse Nicola Sturgeon à EUobserver.
En janvier, le Premier ministre écossais Alex Salmond, du parti national écossais qui a désormais la majorité absolue, a annoncé un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse en 2014, et publié un document détaillant les étapes de ce processus complexe (dans le respect des règles du Royaume-Uni).
A Bruxelles on voit cela d’un mauvais œil, et surtout on se rend compte que le traité européen ne prévoit pas ce cas de figure. Selon certains spécialistes, l’Ecosse serait un nouvel Etat, qui devrait donc demander à adhérer à l’Union européenne. Dans ce cas il faudrait un traité d’adhésion, ratifié par tous les autres pays. Et il se pourrait qu’un pays comme l’Espagne le refuse, pour ne pas créer un précédent dans lequel s’engouffrerait la Catalogne, etc.
Ce n’est pas ce que pense Alex Salmond, qui disait en présentant son projet de référendum qu’il va de soi que l’Ecosse indépendante « resterait simplement dans l’UE », mais organiserait un référendum sur la monnaie unique.
Mai ce qui va de soi, selon le traité européen actuel, c’est que tout pays adhérent à l’UE est obligé d’avoir la monnaie unique dès que sa situation économique le permet…