Propos d’Angela Merkel dans son discours d’ouverture du Forum économique mondial de Davos, hier :
« Nous ne pourrons renforcer notre monnaie commune que si nous coordonnons nos politiques de façon plus étroite et si nous sommes prêts à abandonner progressivement davantage de pouvoirs à l'UE. Si nous faisons plein de promesses sur la réduction de la dette et une saine gestion budgétaire, ce sont nécessairement des choses qui doivent pouvoir être surveillées par la Cour (de Justice européenne) ou portées devant elle à l'avenir. Le point essentiel du pacte fiscal, après tout, est de rendre possible qu’elle vérifie ces engagements. Cela signifie donner à nos institutions (européennes) davantage de droits de contrôle - et plus de mordant. »
Commentaires
La monnaie et l'économie sont deux choses, à l'image des humains, qui ne vivent pas la même existence, mêmes si elles vivent en couple, en raison de leur complémentarité. Plus de gouvernement européen ne réglera pas le problème fondamental du déficit public et privé, de l'endettement résultant. Il n'y a que des mesures de gestions saines publiques comme privées qui le peuvent ! Et à ce moment-là, euro ou pas euro le résultat est le même. Donc si l'euro pose des problèmes de gestion monétaire et de politique monétaire c'est qu'il n'est pas sain, pas correct, pas utile. De toute façon l'abandon de souveraineté est interdit aussi bien à un Souverain qu'à un Peuple et il est de plus extrêmement dangereux et malsain au motif de conserver une monnaie même bonne et ici en plus mauvaise ... La souveraineté peut être conservée avec une monnaie commune, jamais une monnaie identique car sinon on tombe dans les questions soulevées ci-dessus qui sont malsaines et dailleurs interdites par la Constitution allemande.
j'imagine mal merkel accepter une perte de la souveraineté budgétaire allemande, quel qu'en soit le motif, au profit de "l'europe". il y a un loup quelque part.
Certes,certes, mais néanmoins...après tout Merkel estime peut-être que l'Allemagne étant la puissance dominante en europe bruxellloise, l'abandon de souveraineté par tous les pays bruxellois se traduira de facto par une domination allemande sous le masque bruxellois. Si c'est bien le cas, elle aura réussi avec finesse ce que Bismark et Hitler ont raté par brutalité. On reste bien dans le domaine de la cautèle, non?
merci du conseil mais tous les discours ne m'empêcheront pas de m'occuper de ce qui me regarde: la survie de mon pays. Qu'il soit "rigth or wrong", peu m'importe, je le prends tel qu'il est même si je le préfèrerais meilleur selon mes critères personnels.
Quant à mon salut, bof, Dieu fera ce qu'il voudra.