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Europe - Page 119

  • Un bon coup de Bruno Waterfield

    Le jour où les Britanniques élisent leurs députés au Parlement européen, et alors que l’Ukip est en tête dans les sondages, le Telegraph souligne que 10.000 fonctionnaires de l’UE, soit plus d'un sur cinq, ont un salaire supérieur à celui de David Cameron…

  • Sarkozy nous prend pour des truffes (comme d’habitude)

    Un texte sur l’Union européenne paraît dans Le Point sous la signature de Nicolas Sarkozy.

    Extraits de la présentation sur le site du Point :

    Nicolas Sarkozy veut supprimer "pas moins de la moitié des actuelles compétences communautaires". (…) "La Commission ne devrait plus avoir de compétences législatives puisqu'il y a un Parlement européen, c'est à lui et à lui seul de légiférer." Face à "l'échec sans appel" de "la question essentielle des flux migratoires", Nicolas Sarkozy veut "suspendre immédiatement Schengen I et le remplacer par un Schengen II auquel les pays membres ne pourraient adhérer qu'après avoir préalablement adopté une même politique d'immigration". "C'est une évidence", dit-il.

    Ce qui est une évidence, c’est que tout cela est parfaitement contraire au traité européen. Notamment au traité de Lisbonne que Nicolas Sarkozy a fait voter.

  • Fabius dit n’importe quoi (comme d’habitude)

    Suite aux révélations de Valeurs actuelles sur la famille de Leonarda, Laurent Fabius déclare (il convient de respecter son propos exact, qui n’est pas vraiment dans le style qu’on attend d’un ministre, surtout dans le domaine du droit) :

     « S’il y a eu une tentative de fraude, parce que c’est ça si je comprends bien, la réponse [de l’ambassade de France au Kosovo] a été non. Et donc cette dame et sa famille qui n’ont pas leur place en France n’auront pas leur place en France, point à la ligne. On ne peut pas faire des fraudes à la nationalité, ce n’est pas possible, donc à partir du moment où il y a une tentative de fraude - je ne sais pas si c’est exact ou pas exact - la réponse sera non. C’est un faux événement, c’est un non-événement. »

    Ce que dit Valeurs actuelles, en produisant un document, c’est que le père de Leonarda a changé de patronyme pour prendre le nom d’un de ses frères installé en Croatie. Ce qui lui permet de demander un passeport croate, pour lui et pour les membres de sa famille, dont Leonarda. Titulaire d’un passeport croate, donc d’un pays de l’EEE (Espace économique européen), il peut circuler partout dans l’espace Schengen avec sa famille, donc entrer en France, sur simple présentation du passeport.

    La « tentative de fraude à la nationalité » n’a aucun sens pour des Tziganes, qui sont traditionnellement apatrides, surtout dans des pays qui étaient il y a peu la Yougoslavie. Il en est de même pour leurs patronymes. Il se trouve que si le père de Leonarda s’appelle Dibrani et est de nationalité « kosovare » (?), un oncle de Leonarda, frère de son père, est de nationalité croate et s’appelle Tahiri. Il n’y a aucune raison pour que le père de Leonarda ne s’appelle pas lui  aussi Tahiri et qu’il ne soit pas lui aussi de nationalité croate… (Il vient d’ailleurs d’affirmer que Tahiri est le nom de son père et Dibrani le nom de sa mère.)

    Bref, Leonarda et sa tribu vont revenir, et ni Fabius, ni Valls ni Hollande n’y pourront rien. Grâce aux règles de leur Union européenne.

  • Mon vote aux européennes

    Attendu que

    1. Je suis en profond désaccord avec ce qu’est devenu le Front national.

    2. Le Parlement européen ne sert à rien (sinon d’être un alibi démocratique), puisqu’il n’est qu’une chambre d’enregistrement de ce qui est décidé autocratiquement par la Commission européenne.

    3. Le Front national paraît s’être installé en tête dans les sondages (comme l’Ukip au Royaume Uni).

    4. Il ne sert à rien d’essayer d’élire des eurodéputés spécifiquement favorables à la vie et à la famille, puisque ce sont des sujets qui ne sont pas du ressort de l’UE, et que pour s’opposer aux obsessionnelles résolutions de la culture de mort il suffit d’eurodéputés… d’opposition.

    Je décide

    de voter Front national. Afin de contribuer à ce que le Front national arrive effectivement en tête. Rien que pour jouir du spectacle que cela provoquera dans le monde politico-médiatique. Et en espérant qu’un afflux d’eurodéputés qui se disent hostiles à l’UE puisse enfin mettre vraiment le bazar dans ces hémicycles de rentiers de la politique politicienne de Strasbourg et Bruxelles.

  • Le plus important intergroupe du Parlement européen

    « L’Intergroupe LGBT est le plus grand des 27 intergroupes du Parlement européen. Nous recueillons actuellement plus de 150 membres qui sont tous des membres démocratiquement élus du Parlement européen. Son travail est dirigé par six présidents, et le travail au jour le jour est réalisé par le Secrétariat de l’Intergroupe. »

    Lu sur FDesouche, qui ajoute que l’intergroupe comprend actuellement 174 députés.

  • Petit rappel sur le Parlement européen

    Un rapport d’Open Europe établit qu’entre 2009 et 2014 les députés européens du PPE et ceux du groupe Socialistes et démocrates ont voté de manière identique dans 74% des cas.

    Ce qui explique que les textes ont été votés avec une majorité de 75% en moyenne (et c'est une proportion en hausse...).

    Mais on sait que l’« UMPS » est quasiment institutionnel au Parlement européen, où alternent pour une moitié de mandat chacun un président PPE et un président socialiste.

    Cela dit, en dehors de leurs innombrables résolutions relevant du lobbying idéologique, les députés européens n’ont d’autre mission que de voter les textes élaborés par la Commission européenne, qu’ils ne peuvent que modifier à la marge, et encore pas tout seuls, mais conjointement avec le Conseil, et encore pas tous, loin de là (62% depuis le traité de Lisbonne contre toutefois seulement 27% avant).

  • Surréaliste

    La Cour européenne des droits de l’homme vient de condamner la Turquie à verser 90 millions d’euros à des Chypriotes, en réparation du dommage moral subi du fait de l'invasion du nord de l'île en 1974. Les familles des 1.456 personnes disparues se voient allouer 30 millions d'euros tandis que 60 millions d'euros iront aux Chypriotes grecs de la péninsule du Karpas, enclavée dans la prétendue “République turque de Chypre-Nord”.

    Ainsi la Cour européenne des droits de l’homme reconnaît-elle (au bout de 40 ans) que Chypre a subi une invasion, que l’envahisseur est la Turquie, et qu’une partie du territoire est toujours aux mains des envahisseurs turcs.

    Mais l’Union européenne continue tranquillement de négocier l’adhésion de l’envahisseur.

    L’UE condamne l’annexion par la Russie d’une péninsule russe et prend des sanctions contre la Russie, mais regarde depuis 40 ans, sans mot dire et sans prendre la moindre sanction, la Turquie musulmane occuper un tiers de l’île grecque orthodoxe de Chypre, Etat membre et amputé de l’Union…

  • François Hollande se moque lui aussi du traité européen

    « Sortir de l’Europe, c’est sortir de l’histoire. » Cette phrase de François Hollande, qui tourne en boucle pour résumer son pensum dans Le Monde, est tellement ridicule qu’elle ne mérite pas qu’on s’y arrête.

    Mais il y a dans la prose présidentielle une phrase qui mérite d’être relevée, car elle montre tout le mépris des eurolâtres pour les textes qu’ils ont eux-mêmes fait voter. On sait bien que pour les dictateurs eurocratiques les traités ne sont que des chiffons de papier, mais il est bon de le souligner quand ils donnent une preuve manifeste de leur arbitraire.

    Cette phrase, la voici :

    « Pour la première fois, les électeurs, par leur vote, désigneront le futur président de la Commission européenne. »

    Evidemment, François Hollande n’a pas inventé cette absurdité. C’est un slogan qui est martelé par les eurolâtres socialistes depuis des mois (comme par exemple Jean Quatremer, qui naturellement bondit de joie de voir François Hollande le reprendre à son compte), et le nègre qui a écrit le pensum présidentiel ne pouvait que le répercuter.

    Or c’est une imposture. Le traité européen stipule toujours (article 17, §7) que c’est le Conseil européen (les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres) qui choisit le président de la Commission européenne (à la majorité qualifiée), et le propose au Parlement européen. Lequel n’a que le pouvoir de donner son accord, ou d’opposer son veto.

    La seule différence apportée par le traité de Lisbonne est que désormais le Conseil doit « tenir compte des élections au Parlement européen ». Tenir compte, cela ne veut pas dire investir le chef du parti majoritaire, qui est d’ailleurs tellement peu majoritaire qu’il partage systématiquement avec le deuxième le poste de président du Parlement européen (une moitié de mandat chacun…)…

    Angela Merkel a clairement dit qu’il n’y avait aucun « lien automatique » entre le parti qui remporte les élections et le futur président de la Commission. Et elle n’est pas la seule. Du reste, plusieurs spécialistes pensent que le prochain président de la Commission ne sera pas l’un des candidats déclarés (c’est-à-dire celui du PPE, Jean-Claude Juncker, ou le socialiste Martin Schulz dans le cas improbable où il y aurait une majorité sociale-démocrate).

  • C’est justement le problème

    Répondant aux critiques françaises récurrentes, aujourd'hui de Manuel Valls, à propos de l’euro trop fort, le porte-parole d’Angela Merkel a déclaré :

    « Le cours de l'euro n'est pas du ressort des politiciens nationaux, c'est une question pour la Banque centrale européenne qui agit de manière indépendante dans ce domaine et n'a pas de conseils à recevoir sur ce qu'elle doit faire. »

    Ce qui est tout à fait vrai, selon le traité européen.

    Mais c’est justement là qu’est le problème : une banque centrale supranationale dont les dirigeants décident de la politique monétaire de 18 pays sans aucun contrôle politique.

    C’est ce que les défenseurs des nations ont dénoncé haut et fort au moment du traité de Maastricht. Mais les dirigeants français de droite comme de gauche sont favorables à Maastricht. C’est pourquoi ils font semblant, perpétuellement, de s’attaquer à « l’euro fort », en sachant pertinemment que ça ne sert à rien puisque ni eux ni personne n’a prise sur la politique monétaire de l’UE. Ce qui agace de plus en plus les Allemands qui sont quant à eux très contents de… leur banque centrale, puisque ce n’est pas un hasard si la BCE a son siège à Francfort (avec en prime le jeu de mots pour se moquer de la France).

  • Plus européiste tu meurs

    Le Premier ministre écossais Alex Salmond a déclaré au Collège d’Europe qu’une Ecosse indépendante sera un « pilier de l’UE », un « membre enthousiaste, engagé et dévoué », et non un membre « maussade et désengagé » comme l’est le Royaume Uni…