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Europe - Page 123

  • Ce qui s’appelle botter en touche

    Andrej Babis, le milliardaire slovaque président du parti « Action des citoyens mécontents », pressenti pour devenir ministre des Finances de la République tchèque (il a créé la surprise aux élections d’octobre, obtenant 47 sièges au Parlement : c’est le deuxième groupe), a déclaré :

    « Que notre pays adopte l’euro ne me pose certainement aucun problème, mais, bien sûr, sans prendre de responsabilité pour la Grèce ou l’Espagne. »

  • La Commission contre Malte

    Finalement, après avoir dit qu’on n’y pouvait rien puisque cela relevait de la souveraineté des Etats membres, mais ensuite que c’était très mal et contraire aux principes du droit international, la Commission européenne a décidé d’examiner la possibilité d’une plainte contre Malte devant la Cour de Justice de l’UE, à propos de la vente de passeports.

    Viviane Reding a demandé à des juristes de voir si Malte ne serait pas coupable de violation de l’article 4.3 du traité européen qui dit que les Etats membres doivent agir selon le « principe d’une coopération sincère ». Et les dits juristes auraient déjà exhumé quelques arrêts de la Cour de Justice permettant d’aller dans ce sens…

    Car il ne sera pas dit qu’on laisse quoi que ce soit à la souveraineté des Etats membres…

  • Un européiste vraiment tordu

    Le Professeur Kenneth Armstrong est le directeur du Centre for European Legal Studies de l’université de Cambridge, et à ce titre il est considéré comme l’un des plus grands « experts » du droit européen. Il vient de donner son avis à propos du référendum qui va être organisé en Ecosse sur l’indépendance du pays.

    Il a envoyé une « communication » à la commission pour l’Europe du Parlement écossais, dans laquelle il déclare qu’on ne doit pas supposer a priori que les Ecossais soient favorables à l’adhésion à l’UE, puisque d’autres peuples ont rejeté cette adhésion.

    Or, comme on le sait, si les Ecossais votent l’indépendance, l’Ecosse indépendante devra faire acte de candidature à l’Union européenne si elle veut en faire partie (ce à quoi tiennent les dirigeants « indépendantistes »).

    Donc, pour Kenneth Armstrong, on doit poser la question aux citoyens. La double question : celle de l’indépendance, celle de l’adhésion à l’UE.

    Si les Ecossais répondent oui aux deux questions, alors ce sera un argument très fort pour que soient facilitées les négociations d’adhésion de l’Ecosse à l’UE.

    Et s’ils rejettent l’indépendance et votent pour l’UE (ce qui est dans l’ordre du possible, si ce n’est du probable), ce vote ne pourra pas être ignoré du reste du Royaume Uni dans les débats sur l’Europe…

    Bref, il s’agit d’utiliser le référendum écossais comme un moyen de pression sur les eurosceptiques britanniques… pour les inciter à abandonner le référendum prévu sur l’Europe…

  • Schulz récidive

    Dans une interview au Süddeutsche Zeitung, le président du Parlement européen Martin Schulz déclare de nouveau que « l’UE doit changer complètement » et que « nous devons penser à ce qui peut être mieux fait au niveau national, régional et local plutôt qu’à Bruxelles ».

    D’autant plus curieux qu’il est aujourd’hui candidat… à la présidence de la Commission européenne…

  • On boude

    Les maîtres de l’Union européenne ont annulé leur dîner prévu avec Vladimir Poutine lors du sommet UE-Russie du 28 janvier prochain.

  • L’Europe de la prospérité

    Le commissaire européen aux affaires sociales, Laszlo Andor, a déclaré hier devant le Parlement européen que la pauvreté a atteint un niveau record dans l’UE : « La pauvreté a augmenté en Europe, surtout dans les pays et régions les plus périphériques, atteignant des niveaux sans précédent parmi ceux qui sont les plus vulnérables, comme les personnes sans abri. »

  • L’avertissement de George Osborne

    George Osborne, chancelier de l’Echiquier, c’est-à-dire ministre des Finances du Royaume Uni, était hier à un colloque de deux jours organisé à Londres par Open Europe :

    « C'est le statu quo qui condamne les Européens à la crise actuelle et au déclin persistant. Aussi l'Europe doit-elle faire un choix simple: réformer ou décliner. »

    « Notre détermination est claire : il faut réformer puis laisser le peuple décider. »

    « Il est absolument nécessaire de protéger correctement les droits des membres qui n'ont pas adopté l'euro, afin de préserver le marché unique et de permettre à la Grande-Bretagne de rester dans l'UE. »

    « Si on ne peut pas protéger les intérêts communs des Etats membres qui n'appartiennent pas à la zone euro, alors ils devront choisir entre adopter l'euro, ce que le Royaume-Uni ne fera pas, ou quitter l’Union européenne. »

    Non sans ajouter : « Je crois que ce n’est l’intérêt personne que la Grande-Bretagne en vienne à un choix entre adopter l’euro et quitter l’Union européenne. »

  • La vente de la nationalité maltaise finit par faire tousser Viviane Reding

    Devant le Parlement européen, hier, Viviane Reding, commissaire à la Justice, a vivement dénoncé le plan de Malte visant à vendre des passeports maltais 650.000€ l’unité.

    La Commission ne sait donc pas ce qu’elle dit, ou bien elle a changé d’avis devant les critiques, qui sont allées jusqu’au vote d’une résolution au Parlement européen. Car le 13 novembre, après l’annonce du gouvernement maltais, la Commission européenne avait déclaré que « les Etats membres ont pleine souveraineté pour décider à qui et comment ils octroient leur nationalité », et que la Cour de Justice a « confirmé » en « plusieurs cas » que « c’est à chaque Etat membre d’édicter les conditions d’octroi de la citoyenneté ». Celle-ci se vend et s’achète comme tout le reste dans une Europe de libre échange…

    Or voici que Viviane Reding dit maintenant que la décision de Malte est une violation d’un principe fondamental du droit international que les gouvernements ne doivent octroyer la nationalité qu’à des personnes qui ont un lien réel avec le pays en question.

    Puisqu’elle a dit, comme le porte-parole le 13 novembre, que les institutions européennes n’avaient aucun moyen légal d’empêcher Malte de vendre des passeports, cela veut-il dire que l’UE n’a aucun moyen d’empêcher la violation du droit international par ses Etats membres ?

    Viviane Reding a ajouté que Malte risquait d’être aussi en contravention avec l’article 4.3 du traité européen, sur la « coopération sincère » entre les Etats membres, puisque les nouveaux vrais-faux « Maltais » pourront circuler et s’installer n’importe où dans l’UE. Il serait bien temps de s’en rendre compte… et de toute façon ça ne sert à rien, puisque la liberté de circulation et d’installation est un principe fondamental alors que la vente de passeports ne contrevient éventuellement qu’à un droit international dont on se moque…

  • Royaume Uni et UE : l’offensive de 95 députés

    Dans une lettre à David Cameron rendu publique hier, 95 des 225 députés conservateurs britanniques appellent le gouvernement à faire voter une loi qui permettrait au parlement de bloquer les nouvelles lois de l’Union européenne et d’abroger les mesures existantes, quand elles menacent les intérêts nationaux du Royaume Uni. Un pouvoir national de veto permettrait au Royaume-Uni de « récupérer le contrôle des frontières, d’alléger les charges des entreprises, de reprendre le contrôle de la politique énergétique, et d’écarter la charte des droits fondamentaux de l’UE ».

    Les services du Premier ministre ont répondu que celui-ci allait étudier la question et voir ce que cela entraîne sur le plan pratique, non sans ajouter que si les parlements nationaux rejetaient régulièrement des lois européennes, le marché unique (à quoi devrait se limiter l’UE selon les Anglais) ne fonctionnerait pas.

    Le ministre de la Justice Chris Grayling a considéré quant à lui qu’il n’était « pas réaliste » de vouloir un système où « n’importe quel parlement pourrait opposer son veto à la législation européenne ».

    Néanmoins le gouvernement britannique a déjà indiqué qu’il souhaitait abaisser le seuil permettant de déclencher la procédure qui permet à un tiers au moins de parlements nationaux, selon le traité de Lisbonne, de s’opposer à un projet européen.

  • Et en plus ils sont malades…

    Bruno Waterfield fait remarquer dans sa chronique du Telegraph que les fonctionnaires de l’UE prennent en moyenne 14,6 jours de congé maladie par an, soit trois fois plus que les travailleurs britanniques du secteur privé.