Lundi, le pape a autorisé la publication de décrets de la Congrégation pour les causes des saints.
On note surtout celui qui reconnaît le martyre du prêtre diocésain Juan Elias Medina et de 126 compagnons, prêtres, religieux et laïcs tués en haine de la foi par les communistes entre 1936 et 1939.
Il y avait parmi les laïcs des sacristains, un notaire, une pharmacienne, des paysans, un petit commerçant en livres et objets de piété… Et ils étaient souvent en famille : deux couples mariés, huit fois deux frères, deux frères séminaristes, des oncles et des neveux, une mère et ses deux filles, plusieurs cousins...
Mgr Juan José Asenjo, aujourd’hui archevêque de Séville, était évêque de Cordoue au moment de l’enquête diocésaine. Il soulignait alors : « En prison, ils réconfortaient leurs codétenus et n'ont jamais nié leur statut de prêtres, de consacrés ou de fervents laïcs chrétiens. Ils ont souffert avec force d'innombrables humiliations et tortures et sont morts en pardonnant à leurs bourreaux et en priant pour eux. Ils ont vécu les derniers instants de leur vie avec une sérénité et une joie admirables, louant Dieu et proclamant que Jésus-Christ était le seul Roi et Seigneur de leur vie. »