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Une mosaïque épiscopale du Ve siècle à Marseille

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Une mosaïque polychrome du Ve siècle qui pourrait appartenir à un ancien palais épiscopal a été mise au jour à Marseille, sur le chantier du projet d'aménagement urbain d'Euroméditerranée, ont indiqué mardi les équipes de l'Institut de recherches archéologiques préventives (Inrap) sur le site.

Environ 15 m2 ont été retrouvés sur un ensemble qui devait mesurer à l'origine environ 6 m de long sur 5 m de large, à proximité de la cathédrale de la Major construite au XIXe siècle, au nord du Vieux-Port.

Cette mosaïque devait décorer une salle d'un palais épiscopal faisant lui-même partie d'un ensemble plus large, avec notamment une église et un baptistère qui, à l'époque, se trouvait tout proche du bord de mer.

Cet ensemble religieux témoigne "de l'exceptionnelle richesse de Marseille au Ve siècle, un véritable boom économique qui se traduit forcément par une explosion du nombre de bâtiments religieux", a souligné Jean Guyon, membre du comité scientifique des fouilles et directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la période paléo-chrétienne.

"C'est la première fois à Marseille que l'on met au jour une mosaïque du Ve siècle", a-t-il ajouté, estimant que cet élément confirmait le caractère luxueux du lieu, témoin de la volonté de puissance de l'évêque de Marseille, désireux d'afficher son pouvoir face à ses rivaux d'Aix-en-Provence ou d'Arles.

(AFP)

Commentaires

  • "... témoin de la volonté de puissance de l'évêque de Marseille, désireux d'afficher son pouvoir face à ses rivaux d'Aix-en-Provence ou d'Arles."

    Au lieu de vouloir tout ramener à la recherche de la volonté de puissance de Pierre, Paul ou Jacques face à x,y ou z , cet expert aurait peut-être été mieux inspiré de se poser la question de savoir si cette découverte, par son importance qui en confirme d'autres, ne serait pas le témoin de l'évangélisation de la Provence dès les temps apostoliques !

    Mais est-on capable de se poser des questions aussi iconoclastes dans nos Institutions et universités laïques ?

    Car sans être expert en archéologie, et s'il est permis de poser une question "à la Fernand Raynaud " :
    " combien de temps a-t-il fallu à la communauté chrétienne de Marseille pour qu'elle soit capable d'édifier le monument qu'on vient de découvrir ?

    Et question subsidiare :
    pourquoi et comment le souvenir de ces trésors s'est-il perdu pendant des siècles ? ...

    Voir le débat sur :
    http://www.saintsdeprovence.com/

  • Bien d'accord avec monsieur bories.

    Il faut que chaque fois que l'on parle des évêques ou des papes, on vienne à cracher sur leurs mobiles, bien évidemment imaginaires. Il n'en est jamais de même des autres religions.

    Cela est contraire à la liberté religieuse. Que ce monsieur payé par nos impôts n'aille pas cracher son venin sur la religion de la majorité des Français pendant son travail.

  • Je me suis demandé si je gardais ou si je censurais la dernière phrase de cette dépêche. Finalement je me suis dit qu'elle illustrait bien l'expression "in cauda venenum".
    Dans le n°10 de Daoudal Hebdo, je commente une dépêche d'archéologie qui commence, au contraire, par une attaque contre la Bible, qui est ensuite contredite par l'archéologue...

  • Merci d'avoir tout cité, Monsieur Daoudal, c'est aussi de l'information. Pour qui connaît les milieux ecclésiastiques, cette humiliation de l'évêque de Marseille n'est qu'une calomnie gratuite. Mais il est intéressant de toucher du doigt que nous ne sommes pas dans un Etat de droit, mais dans la barbarie laïciste payée avec nos impôts. Terrible tyrannie que le laïcisme !

  • La dépêche cite un extrait d’un propos d’un archéologue…
    Il faut rester sage sur le sens qu’on peut en donner.

    Les archéologues, et c’est précisément le cas ici me semble-t-il, rappellent par de tels propos que ce n’est pas justement parce que l’on à pas de trace ou vestige de quelque chose, que la chose n’a pas existée.
    Aussi, je pense très honnêtement que Jean Guyon soulignait simplement que l’importance de l’évêché de Marseille au Ve siècle rivalisait déjà en terme de rayonnement (puissance) avec Arles et Aix-en-Provence.

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