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Eglise - Page 254

  • Le nombre de catholiques remonte en République tchèque

    A un mois de la visite du pape en République tchèque, le Vatican informe qu'il y avait au 31 décembre 2008 3.290.00 baptisés catholiques dans ce pays, soit près d'un tiers de la population (10,38 millions d'habitants), qui est en léger mais continu déclin depuis 1995.

    Le nombre de membres de l'Eglise catholique était de 4 millions en 1991, et de 2,7 millions en 2001.

    (La république tchèque est peut-être le pays le plus athée du monde, avec près de 40% se déclarant athées - 60% sans religion. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les protestants sont très peu nombreux : moins de 150.000, et les hussites 100.000.)

  • Les miracles de Lourdes

    La dernière « guérison inexpliquée » en date, celle d'Antonietta Raco, dont le témoignage est particulièrement émouvant : « En entrant dans l'eau j'ai été aidée par trois « dames », deux d'entre elles se sont ensuite éloignées, une autre a continué de m'aider, mais alors qu'elle était affairée, j'ai senti la présence de quelqu'un d'autre qui me soutenait le cou, j'ai essayé de me retourner, mais il n'y avait personne ; j'ai ressenti une grande douleur dans les jambes, puis un soulagement ; c'est à ce moment-là que j'ai entendu, sur ma gauche, une voix féminine très belle, suave, tendre, légère. Je n'ai jamais rien entendu de semblable. Le seul fait de l'entendre me soulageait physiquement. Elle me disait : « N'aie pas peur, n'aie pas peur ! ». Mais je tremblais, j'avais tellement peur, également parce que j'étais la seule à entendre cette voix ».

    Le dernier miracle reconnu officiellement : la guérison d'Anna Santaniello.

  • Jean-Paul II vu par un cérémoniaire

    Témoignage de Mgr Konrad Krajewski, cérémoniaire du pape Jean-Paul II.

    J'ai personnellement connu Jean-Paul II en 1998, l'année où j'ai commencé à travailler au Bureau des célébrations liturgiques du Souverain Pontife.

    Lorsque venait mon tour de l'assister pendant les célébrations, avec le Maître des célébrations, Mgr Piero Marini, je demeurais toujours frappé par ce qui avait lieu dans la sacristie avant et après la célébration. Lorsque le Pape venait de la sacristie et que nous nous retrouvions seuls tous les deux, il se mettait à genoux ou, pendant les dernières années du pontificat, il demeurait sur sa chaise et il priait en silence. Cette prière durait dix, quinze voire vingt minutes et parfois même davantage au cours des voyages apostoliques. Il semblait que le Souverain Pontife n'était plus présent parmi nous. Lorsque le moment de prière semblait durer trop longtemps, Mgr Stanilaw Dziwisz entrait, en tentant de suggérer au Pape de se préparer ; souvent le pape ne répondait pas à cet appel. A un moment donné, il levait la main droite, et nous nous approchions pour commencer à l'habiller dans un silence complet. Je suis convaincu que Jean-Paul II, avant de s'adresser aux personnes s'adressait - ou plutôt parlait - à Dieu. Avant de le représenter, il demandait à Dieu de pouvoir être son image vivante devant les hommes. Il en était de même après la célébration : à peine avait-il ôté les habits liturgiques qu'il s'agenouillait dans la sacristie, et priait. J'avais toujours cette même impression : qu'il n'était pas présent parmi nous.

    Quelquefois, pendant les voyages, son secrétaire entrait et, l'effleurant avec délicatesse, il l'exhortait à sortir de la sacristie, parce que les personnes l'attendaient pour le saluer (présidents, maires, autorités...), mais le Pape ne réagissait presque jamais : il demeurait toujours profondément en prière et à nouveau, à un certain moment, il se levait seul, ou il nous faisait un signe pour être aidé. Ces moments de prière, avant et après l'action liturgique, me frappaient toujours profondément. Lorsque je l'assistais, que je posais la mitre, lui passais le mouchoir, j'étais assuré de toucher une personne non seulement extraordinaire, mais véritablement sainte.

    La suite (c'est à  lire, vraiment) sur Benoît et moi.

  • Le clergé qui suicide la nation

    A la cathédrale de Saint-Denis, commémoration quasiment liturgique du 7e anniversaire de l'occupation de la nécropole des rois de France par des milliers de clandestins.

    Extraits de l'article L'Humanité du 17 août cité par Le Salon Beige :

    « Je suis très heureux de vous accueillir dans notre cathédrale, annonce le vicaire général Daniel Pizivin, vous qu'on appelle sans-papiers au risque d'oublier que vous êtes des hommes et des femmes dans toute votre dignité. » Et de lire un message adressé par l'évêque, Mgr Pascal Delannoy : « Depuis août 2002, la cathédrale de Saint-Denis est devenue le symbole de la fraternité et de l'espérance, mais aussi des combats à mener jour après jour. (...) Je suis en communion de pensée et de prière avec chacun d'entre vous et tout particulièrement avec ceux qui vivent dans l'incertitude du lendemain » (...)

    Le père Bernard Berger, à l'époque curé de la basilique, évoque lui aussi une « mise en orbite du mouvement ». « L'homme est universel, accueillir l'autre est indispensable, ajoute le prêtre aujourd'hui à la retraite. J'ai un rêve : arriver à ce qu'on ne parle plus de nation, mais d'universalité. »

  • Absolution collective

    L'évêque de Bayeux et Lisieux, Mgr Pican, avait autorisé les curés à pratiquer l'absolution collective cette année à Pâques, à l'Assomption et à Noël.

    Le 10 juillet, Mgr Pican a envoyé une nouvelle lettre à ses curés, leur annonçant que ces dispositions venaient « d'être interdites par le Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements ».

    On remarquera que dans son courrier initial, Mgr Pican disait appliquer « le commentaire du canon 961 établi par la Conférence des Évêques de France en 1987 ». Il n'appliquait pas la loi, mais un commentaire contraire à la loi...

    C'est aussi un exemple du fait que les Conférences épiscopales n'ont pas l'autorité qu'elles prétendent avoir.

    (Via Le Salon Beige)

  • Pakistan : un village de chrétiens attaqué par des musulmans

    Le 30 juin, environ 50 musulmans, armés de bâtons, de machettes, de cocktails molotov et d'armes à feu, ont investi le village, saccageant tous les biens des chrétiens et faisant irruption dans les maisons pour en chasser les habitants.

    Selon le groupe d'enquête mis en place par l'Eglise catholique, l'attaque des musulmans trouverait son origine dans une querelle de voisinage entre un musulman et un chrétien. Le 29 juin, les choses se seraient envenimées et « le lendemain matin, un appel a été lancé à la mosquée du village musulman voisin pour aller mener le jihad contre les chrétiens de Bahmani Wala, coupables d'avoir insulté le Prophète Mahomet », rapporte Abid Gill, membre de la Commission justice et paix de  la Conférence des évêques catholiques du Pakistan. « Le religieux qui tenait le micro a appelé les musulmans à mettre les chrétiens en fuite et à se saisir de leurs enfants et de leurs filles »

    Un villageois de Bahmani Wala raconte que les assaillants hurlaient des slogans tels que : « Brûlez les isai (les chrétiens) chez eux ! » Il poursuit en expliquant que les musulmans ont volé tout ce qu'ils ont pu et souillé les réserves de nourriture qu'ils n'ont pas pu emporter. « Ils ont fait régner la terreur », explique-t-il.

    (Eglises d'Asie, via Zenit)

  • Les Roumains défendent leur cathédrale

    Environ 6.000 personnes ont manifesté dimanche à Bucarest contre la construction d'une tour de bureaux à proximité de la cathédrale catholique Saint-Joseph, qui selon eux mettrait en danger ce monument érigé il y a 125 ans, a constaté l'AFP.

    "Nous demandons que les travaux de construction ne soient pas repris", a déclaré Mgr Ioan Robu, métropolite catholique de Bucarest, alors que la cour d'Appel de Ploiesti a récemment donné son feu vert pour la poursuite des travaux, démarrés en mars 2006 et interrompus à plusieurs reprises. En février dernier, un tribunal avait annulé l'autorisation de construction.

    Au long de cette procession dirigée par des prêtres au rythme du Notre Père et de divers chants religieux, les manifestants venus de plusieurs villes de Roumanie ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Arrêtez le génocide culturel" et "Arrêtez le massacre".

    En partant de la cathédrale Saint Joseph, les manifestants ont fait un arrêt devant le siège du gouvernement, où ils ont déposé leurs demandes.

    Le projet de la compagnie Millennium Building Development prévoit la construction, à une dizaine de mètres de la cathédrale, d'un bâtiment d'une hauteur de 75 mètres, qui disposerait de 19 étages et de quatre autres au niveau souterrain.

    Les représentants de l'Eglise envisagent de porter le cas devant la Cour européenne des droits de l'Homme.

    Pour sa part, le Vatican avait protesté en décembre 2006 contre cette construction.

  • Bagdad: série d'attentats contre des églises

    Au moins quatre personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées dans une série d'attentats visant des églises hier soir à Bagdad.

    Trois chrétiens et un musulman ont été tués dans l'explosion d'une bombe à la sortie d'une messe à l'église Notre-Dame, rue Palestine. L'attentat a également fait 18 blessés,

    Auparavant, deux bombes installées dans une église de l'ouest de Bagdad avaient explosé à minuit, causant des dégâts mais pas de blessés. Trois bombes ont également explosé à proximité d'autres églises de Bagdad à environ 16h30, faisant huit blessés.

    D'autre part, à Kirkouk, des hommes armés ont abattu Aziz Rizqo Nisan, un responsable provincial chrétien, alors qu'il sortait de son domicile.

  • Le patriarche de Constantinople à Lyon

    Le patriarche œcuménique Bartholomée 1er viendra pour la première fois à Lyon les 18 et 19 juillet 2009, annonce l'archidiocèse, pour participer aux travaux de la 13ème assemblée de la conférence des Églises européennes.

    Samedi 18 juillet, après une réception à l'archevêché, le patriarche et le cardinal Barbarin se rendront à la primatiale Saint-Jean, pour y célébrer les vêpres durant lesquelles le patriarche donnera l'homélie.

    Bartholomée ira ensuite visiter l'amphithéâtre des Trois Gaules et la crypte de l'église Saint-Irénée.

    (Saint Irénée, né à Smyrne, fut envoyé à Lyon par saint Polycarpe, disciple de saint Jean. Il célébrait la liturgie en grec, ce qui était d'ailleurs courant à l'époque, puisque c'était aussi le cas à Rome.)

    Dimanche 19 juillet, il célébrera la Divine Liturgie à l'église orthodoxe de Lyon.

    Puis il rejoindra la KEK, qui fête son 50ème anniversaire à la cité internationale.

    La KEK accueillera aussi les 15 et 16 juillet le Patriarche Daniel de l'Eglise orthodoxe de Roumanie. Une rencontre est prévue à l'archevêché avec le cardinal Barbarin.

  • Le vrai scandale Harper est le scandale Richard

    Le Premier ministre canadien Stephen Harper, qui est protestant, a assisté la semaine dernière à une messe célébrée à l'occasion des obsèques nationales de l'ancien gouverneur général du Canada Roméo Leblanc.

    Au moment de la communion, Stephen Harper s'est avancé et a reçu l'hostie dans la main. Une vidéo montre la scène, et montre le Premier ministre gardant l'hostie dans la main sans la mettre dans sa bouche.

    Des observateurs ont laissé entendre qu'il aurait pu la mettre dans sa poche. Mgr Brian Henneberry, vicaire général du diocèse de St-Jean au Nouveau-Brunswick, province où a eu lieu la cérémonie, a déclaré : "Pire qu'un faux-pas, ce serait un scandale du point de vue catholique."

    D'Italie, où il se trouve avec le Premier ministre pour le sommet du G8, son porte-parole Dimitri Soudas a affirmé que M. Harper avait ingéré l'hostie : "A la fin du service il s'est vu offrir la communion. Il l'a acceptée et l'a consommée."

    Le vrai scandale est qu'un prêtre catholique ait donné la « communion » à un homme dont il savait forcément qu'il était protestant.

    Le scandale est encore plus grand quand on sait que le prêtre en question n'est autre que l'archevêque de Moncton, Mgr André Richard.