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Eglise - Page 25

  • Eglise en ruine

    L’évêque de Coutances et Avranches (le département de la Manche: 6.000 km2, 500.000 habitants) a publié une interminable « lettre pastorale », 82 pages d’un baratin bergogliesque (voire à la Taubira, je n’avais pas remarqué jusqu’ici le rapport entre les deux).

    J’y découvre que désormais on distingue les « lieux manifestes eucharistiques » où l’on « partage la Parole et le Pain » et les « lieux évangéliques de proximité », qui échappent semble-t-il à toute définition (sauf que donc on n’y partage ni la Parole ni le Pain), et ne comprennent pas les « lieux sanctuaires et maisons d’accueil » qui sont encore autre chose.

    Bref, les « lieux manifestes eucharistiques » sont ce qu’on appelait autrefois les églises où un prêtre revêtu du sacerdoce célébrait ce qu’on appelait la messe, c’est-à-dire faisait du pain et du vin le Corps et le Sang du Christ. (C’était il y a très longtemps puisque Mgr Le Boulc’h, qui n’est quand même pas très jeune, n’en a jamais entendu parler.)

    Bref, on apprend par la Lettre pastorale, à la page 64, qu’il va falloir continuer à supprimer les « lieux manifestes eucharistiques » du diocèse, pour qu’il n’en reste que « 15 à 20 ».

    Sic. 15 à 20 églises du diocèse en ruine où l’on partagera la Parole et le Pain… Tel est le brillant résultat de la dynamique post-conciliaire, multipliée par le charisme de François.

    Et bien sûr il est improbable que l’unique église où se célèbre la Sainte Messe traditionnelle fasse partie des 15 ou 20…

  • Le livre de l’abbé Cekada

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    Les éditions Via Romana publient opportunément (ou non) une traduction du livre de l’abbé Anthony Cekada sur la messe, qui avait fait forte impression dans le monde tradi anglophone lorsqu’il était paru, en 2010. J’en avais entendu parler comme de la critique de référence de la nouvelle messe, le fait que l’auteur soit sédévacantiste n’ayant aucune influence sur sa démonstration.

    Honnêtement, ce n’est pas vrai. Le propos n’est pas ouvertement sédévacantiste, mais il l’est en profondeur. Car, au terme de son étude, l’abbé Cekada conclut que la messe de Paul VI est sacrilège et invalide. On ne voit pas bien comment elle peut être sacrilège si elle est invalide (« Ni Corps, ni Sang, ni Messe »), mais surtout, il est impossible de considérer que depuis 50 ans les papes célèbrent à Rome une parodie de messe. Sinon à en conclure que ces papes ne sont pas des papes…

    Or l’argument de l’abbé Cekada ne tient pas. Selon lui la messe de Paul VI est invalide parce que les paroles de la consécration ont été modifiées et qu’on les appelle « Récit de l’institution » et non plus « Consécration ». Mais on ne voit pas comment les paroles « Ceci est mon corps, ceci est mon sang », pourraient être invalides, et chaque liturgie a ses propres formules d’introduction de ces paroles. En outre, l’ensemble s’appelle « Prière eucharistique » (et non plus canon, puisqu’il y en a plusieurs dans le nouveau rite), ce qui est par exemple aussi le cas dans la liturgie byzantine.

    Ce qui est irrecevable aussi est sa façon de présenter les 11 étapes qu’il voit dans la révolution liturgique (la 11e étant la nouvelle messe), comme s’il s’agissait d’une ligne continue, alors qu’il y a évidemment une différence essentielle entre les réformes très partielles qui laissent intact l’ordo missae (et l'essentiel de tout le reste), et la révolution proprement dite qui impose un nouvel ordo missae et démolit une bonne partie de tout le reste). D'ailleurs, quand il en arrive à son exposé sur la nouvelle messe, il le montre bien.

    L’abbé Cekada compare méticuleusement les deux ordos et montre pas à pas comment le nouveau a été fabriqué selon les présupposés idéologiques des novateurs. Le plus impressionnant est sans doute son analyse du début des deux ordos. Il montre que tout est déjà là : l’orientation vers le peuple et non vers Dieu, le primat de l’assemblée et non du prêtre, et donc la fin de la préparation du prêtre à monter à l’autel (du reste il n’y monte pas avant l’offertoire… qui est supprimé en tant que tel, remplacé par une cérémonie indigente entièrement nouvelle).

    La démonstration, sur toute la messe, est remarquable, magistrale. Cela ne va pas toutefois sans quelques crispations. Il dénonce « la notion fausse que le peuple offre le sacrifice », ce qui d’une certaine façon est juste, mais il omet de citer la prière du canon qui dit précisément que les fidèles présents « offrent eux-mêmes ce sacrifice de louange pour eux et pour tous les leurs, pour la rédemption de leurs âmes… ». Il ne supporte pas qu’on compare la vie sur terre à un pèlerinage, alors que saint Augustin, pour ne citer que lui, le souligne vingt fois… Et la haine du sédévacantiste se manifeste quand il prétend que pour Joseph Ratzinger, et il cite L’esprit de la liturgie, l’orientation traditionnelle n’est rien d’autre qu’un symbole cosmique, à la Teilhard de Chardin. Ceci est un mensonge caractérisé. Dans L’esprit de la liturgie, Joseph Ratzinger écrit notamment : « Dieu s’est manifesté à nous, (…) c’est pour cela qu’il est toujours raisonnable dans la prière d’exprimer que l’on se tourne vers ce Dieu qui s’est révélé à nous. Et comme Dieu lui-même a pris un corps, qu’il est entré dans l’espace et le temps de notre terre, ainsi convient-il – au moins dans le culte communautaire – que nous parlions à Dieu de façon incarnée, que notre prière s’accomplisse de manière christologique et que, par la médiation de celui qui est devenu homme, elle se tourne vers le Dieu trinitaire. Le symbole cosmique du soleil levant exprime l’universalité qui transcende tout lieu et affirme que Dieu s’est révélé de manière concrète. Notre prière s’insère dans la procession des peuples vers Dieu. »

    L’abbé Cekalda définit très bien l’idéologie des novateurs : il faut modifier la liturgie dans le sens de l’œcuménisme (avec les protestants) ; il faut restaurer la liturgie qui a été corrompue au cours du moyen âge, et l’adapter aux besoins et à la mentalité de l’homme contemporain. Ces deux desseins sont a priori contradictoires : les plus anciens textes liturgiques sont aux antipodes de la mentalité contemporaine. En fait, la « restauration » est un mensonge : on fait du nouveau en tripatouillant et défigurant de l’ancien. Et d’abord à grands coups de ciseaux. L’abbé Cekalda a dressé la liste de toutes les expressions qui ont été supprimées des oraisons parce qu’elles ne correspondaient pas à la mentalité contemporaine. C’est un travail impressionnant. Et très utile.

    Il semble qu’il n’ait pas connu les textes de dom Antoine Dumas sur la façon dont ont été fabriquées les nouvelles oraisons. Il le cite pour les préfaces : « Les meilleurs textes, s’ils avaient été reproduits sous leur forme originale, auraient été insupportables, pour ne pas dire défectueux. » Pour les oraisons, Antoine Dumas a décrit plus en détail la charcuterie des textes et la confection des oraisons Frankenstein qui n’ont plus rien de ce qui faisait la valeur des textes antiques. Cela fait l’essentiel du livre indispensable de Lauren Pristas sur Les oraisons du missel romain, publié trois ans après la parution du livre de l’abbé Cekalda. (Voir mes petites études "Il y a 50 ans", en haut de la colonne de droite de ce blog.)

    L’auteur se penche aussi sur le lectionnaire, et il dresse une liste de passages du Nouveau Testament censurés dans la néo-liturgie parce qu’ils sont trop déplaisants pour les hommes de notre temps. Le comble (ou l’incroyable aveu) étant cette phrase supprimée au beau milieu d’une lecture de l’Apocalypse : « Si quelqu’un retranche quelque parole du livre de cette prophétie, Dieu lui retranchera sa part du livre de vie et de sa cité sainte. »

    Le problème est que, dans le contexte actuel, il est impossible de citer ce livre dans le cadre de négociations avec des évêques ou avec Rome, puisque toute la démonstration est orientée vers la conclusion que la messe de Paul VI est invalide.

    Il convient même d’avertir au préalable le lecteur potentiel que cette trajectoire en droite ligne que prétend tracer l’abbé Cekalda en 11 étapes depuis la première réforme jusqu’au nouvel ordo est fausse : elle résulte du présupposé sédévacantiste de l’auteur. Elle n’est d’ailleurs pas sans provoquer un certain amusement. Car 4 des 11 étapes ont eu lieu sous Pie XII (le dernier pape…). L’auteur doit donc ramer pour expliquer que Pie XII était « trop crédule », « trop impressionné par les grands intellects » et « trop rêveur » (sic !), et surtout qu’il a été abusé par les novateurs quand il était malade (sic, en 1951, en 1954, en 1955, en 1958), alors que (l’antipape) Paul VI a voulu absolument et personnellement toutes les étapes après Vatican II…

  • Chronique de la dictature (religieuse)

    Parmi les sbires de François prompts à appliquer le diktat dit par antiphrase « Traditionis custodes » (on rappellera qu’il n’y a toujours que les deux premiers mots en latin, et pas de traduction française), mention spéciale pour l’évêque du Havre, Mgr Brunin.

    Le petit dictateur mitré permet que soit célébrée la messe selon les anciens livres dans une chapelle du Havre, seulement le dimanche matin. Tout baptême ou mariage est interdit, ainsi que la catéchèse…

  • 200.000 à Budapest derrière le Christ

    Le congrès eucharistique international de Budapest s'est terminé samedi dernier à une procession dans les rues de la capitale hongroise. On estime à 200.000 le nombre de personnes qui ont défilé derrière le Saint-Sacrement. Dans son homélie, le lendemain, François, après avoir souligné l'importance de l'adoration, a déclaré: "Ne nous résignons pas à une foi qui vit de rites et de répétitions"...

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    A partir de 3 minutes:

  • La lettre pour la messe

    La « Lettre des fidèles attachés à la messe traditionnelle aux catholiques du monde entier » fait désormais l’objet d’un site internet Stop Traditionis custodes sur lequel le texte est en six langues et peut être signé par qui le souhaite.

  • Le pape des [censuré]

    Pour les fidèles slovaques, l’élément important de la visite de François aura été la réhabilitation spectaculaire de Mgr Bezák, ancien archevêque de Trnava (et plus jeune évêque de Slovaquie). Destitué par Benoît XVI en 2012, Mgr Bezák concélébrait avec le pape ce matin à Šaštin.

    Lundi, François avait rencontré Bezák et sa famille, devant les photographes, histoire de bien souligner son soutien à cet évêque.

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    Selon le prêtre polonais Dariusz Oko, spécialiste du « lobby gay » dans l’Eglise et dénonciateur de ce qu’il appelle l’homo-hérésie, Robert Bezák était connu pour ses actives pratiques d’inverti. Non seulement à titre personnel, mais il organisait un réseau d’invertis à l’intérieur de l’Eglise. Lorsque Benoît XVI lui demanda de s’éclipser il refusa. Alors le pape dut le destituer.

    Mais en 2014 il écrivit à François, qui le reçut en 2015. (C’est en 2015 aussi que la seule visite acceptée par le pape à la nonciature de Washington fut celle d’un professeur inverti accompagné de son giton, et leurs éclats de rire furent complaisamment filmés et diffusés.)

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    Entre temps Robert Bezák alla enseigner la religion dans un collège protestant…

    Le 24 juin dernier, dans le cadre de la visite apostolique en Slovaquie, Robert Bezák et François concélébraient et dînaient ensemble au Vatican…

    N.B. La destitution de Mgr Bezák avait été une surprise, car ce qui était public était seulement l’audit lancé par cet évêque, qui avait conclu à des détournements de fonds dont son prédécesseur Mgr Sokol se serait rendu coupable au profit des communistes. C’est à la suite de cet audit qu’il fut destitué alors qu’on s’attendait à ce qu’il soit félicité.  En 2016 la justice slovaque a blanchi Mgr Sokol, que Bezák poursuivait de sa vindicte comme étant le principal responsable des « calomnies » sur sa vie privée…

  • Encore un

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    Le P. François Cui Qingqi a été ordonné évêque de Wuhan hier.

    Il avait été « élu démocratiquement » le 27 septembre 2020 par les instances de l’Eglise officielle, à savoir les deux courroies de transmission du parti communiste : la conférence des évêques et l’Association patriotique des catholiques chinois.

    Il était de facto l’administrateur du diocèse communiste de Wuhan depuis 2012, quand son prédécesseur fut écarté pour manque de loyauté envers le parti.

    Son principal consécrateur était un vice-président de l’Association patriotique, les deux autres étant un autre vice-président de l’Association patriotique et le vice-président de la « conférence des évêques ». Le décret de nomination a été lu par le secrétaire adjoint de la « conférence des évêques ».

    Interrogé sur le sujet, le directeur du bureau de presse du Saint-Siège a fait savoir que, conformément au fameux accord toujours secret, le P. Cui Qingqi avait été nommé par le pape « évêque de Hankou/Wuhan le 23 juin » dernier…

    On remarquera que selon l’Eglise catholique il existe un archidiocèse de Hankou, dont la cathédrale se trouve à Wuhan, qui a parmi ses diocèses suffragants ceux de Hanyang et de Wuchang. Et que pour les communistes chinois il y a un diocèse de Wuhan qui englobe les anciens diocèses de Hanyang et de Wuchang. C’est bien de ce diocèse-là, celui des communistes, dont est évêque Cui Qingqi, et Rome l’accepte tacitement, sans même modifier sa carte des diocèses…

    (Il n’y a plus d’archevêque catholique de Hankou depuis 1961, d’évêque de Wuchang depuis 1970, d’évêque de Hanyang depuis 2005.)

  • Lettre aux catholiques

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    Quel père, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? (Mt 7, 9)

    Chers Frères et Sœurs dans le Christ,

    C’est avec une immense tristesse que nous avons appris la décision du pape François d’abroger les principales dispositions du Motu Proprio Summorum Pontificum promulgué par le pape Benoît XVI, le 7 juillet 2007. Après des décennies de divisions et de querelles, ce Motu Proprio fut, pour tous les fidèles catholiques, une œuvre de paix et de réconciliation.

    Rome viole la parole donnée par le pape Benoît XVI, avec brutalité et intransigeance, bien loin de l’accueil fraternel tant vanté.

    La volonté affirmée du pape François, dans le Motu Proprio Traditionis Custodes du 16 juillet 2021 est de voir disparaître la célébration de la messe de la Tradition de l’Eglise. Cette décision nous plonge dans la consternation. Comment comprendre cette rupture avec le Missel traditionnel, réalisation « vénérable et antique » de la « loi de la foi », qui a fécondé tant de peuples, tant de missionnaires et tant de saints ? Quel mal font les fidèles qui souhaitent, simplement, prier comme le firent leurs pères depuis des siècles ? Peut-on ignorer que la messe tridentine convertit de nombreuses âmes, qu’elle attire des assemblées jeunes et ferventes, qu’elle suscite de nombreuses vocations, qu’elle a fait surgir des séminaires, des communautés religieuses, des monastères, qu’elle est la colonne vertébrale de nombreuses écoles, œuvres de jeunesse, catéchismes, retraites spirituelles et pèlerinages ?

    Beaucoup d’entre vous, frères catholiques, prêtres, évêques, nous avez fait part de votre incompréhension et de votre profonde douleur : merci pour vos nombreux témoignages de soutien.

    Favoriser la paix de l’Église afin de construire l’unité dans la charité, mais aussi amener les catholiques à renouer avec leur propre héritage en faisant découvrir au plus grand nombre les richesses de la tradition liturgique, trésor de l’Église, tels étaient les buts poursuivis par Summorum Pontificum. Le pape émérite Benoît XVI voit son œuvre de réconciliation détruite de son vivant.

    Dans une époque imprégnée de matérialisme et déchirée par les divisions sociales et culturelles, la paix liturgique nous apparaît comme une nécessité absolue pour la foi et la vie spirituelle des catholiques dans un monde qui meurt de soif. La restriction drastique de l’autorisation de célébrer la Messe selon sa forme traditionnelle fera resurgir la méfiance, le doute et annonce le retour d’une querelle liturgique déchirante pour le peuple chrétien.

    Nous l’affirmons solennellement, devant Dieu et devant les hommes : nous ne laisserons personne priver les fidèles de ce trésor qui est d’abord celui de l’Église. Nous ne resterons pas inactifs devant l’étouffement spirituel des vocations que prépare le Motu proprio Traditionis Custodes. Nous ne priverons pas nos enfants de ce moyen privilégié de transmission de la foi qu’est la fidélité à la liturgie traditionnelle.

    Comme des fils à leur père, nous demandons au pape François de revenir sur sa décision, en abrogeant Traditionis Custodes et en rétablissant la pleine liberté de célébration de la messe tridentine, pour la gloire de Dieu et le bien des fidèles. Du pain plutôt que des pierres.

                              Le 8 septembre 2021, en la fête de la Nativité de la Très sainte Vierge Marie

    Premiers signataires

    Bernard Antony, Président de l' AGRIF
    Xavier Arnaud, Forum catholique
    Victor Aubert, Président d'Academia Christiana
    Moh-Christophe Bilek, Notre Dame de Kabylie
    François Billot de Lochner, Président Fondation de Service politique
    Benjamin Blanchard, Délégué général de SOS Chrétiens d'Orient
    Anne Brassié, Journaliste et écrivain
    Jacques Charles-Gaffiot, Historien d'art
    Thibaud Collin, Professeur agrégé de philosophie
    Laurent Dandrieu, Journaliste
    Yves Daoudal, Journaliste - Directeur de Blog
    Marie-Pauline Deswarte, Docteur en Droit
    Stéphane Deswarte, Docteur en Chimie
    Cyrille Dounot, Docteur en droit, licencié en droit
    canonique
    Alvino-Mario Fantini, The European Conservative
    Claude Goyard, Professeur des universités
    Max Guazzini, Avocat
    Michael Hageböck, Summorum Pontificum Freiburg
    Maike Hickson, Docteur en Littérature, écrivain
    Robert Hickson, Professeur, écrivain
    Michel De Jaeghere, Journaliste et essayiste
    Marek Jurek, Ancien pdt de la Diète de Pologne
    Peter Kwasnieswki Ecrivain
    Philippe Lauvaux, ULB Paris Assas
    Pierre de Lauzun, Haut fonctionnaire Ecrivain
    Massimo de Leonardis, President International Commission of
    Military History
    Anne le Pape, Journaliste
    Christian Marquant, Président de Paix Liturgique
    Michael Matt, The Remnant
    Roberto de Mattei, Ancien président du CNR (CNRS italien)
    Jean-Pierre Maugendre, Renaissance Catholique
    Philippe Maxence, Rédacteur en Chef de L'Homme Nouveau
    Charles de Meyer, Président de SOS Chrétiens d'Orient
    Paweł Milcarek, Christianitas
    Jean-Marie Molitor, Journaliste
    Martin Mosebach, Ecrivain
    Hugues Petit, Docteur en Droit
    Philippe Pichot-Bravard, Docteur en Droit
    Jean-Baptiste Pierchon, Docteur en Droit
    Hervé Rolland, Vice-Président de ND de Chrétienté
    Reynald Secher, Historien
    Jean Sévillia, Journaliste, Historien, Ecrivain
    Henri Sire, Ecrivain, compositeur, chercheur
    Jeanne Smits, Journaliste - Directrice de Blog
    Jean de Tauriers, Président de Notre Dame de Chrétienté
    Guillaume de Thieulloy, Editeur de presse
    Jérôme Triomphe, Avocat
    Philippe de Villiers, Ancien ministre, écrivain 

  • A Houston

    Le cardinal DiNardo, archevêque de Galveston-Houston, a pondu hier un décret de mise en application du motu proprio.

    — La messe selon le missel de 1962 (et tout autre sacrement) est désormais interdite, malgré le grand nombre de fidèles (sic), dans trois des églises où elle était célébrée. Mais dans deux d’entre elles on pourra célébrer une messe traditionnelle deux jours de semaine par mois. Sic.

    — Comme il y a une messe selon le missel de 1962 tous les dimanches (après-midi) depuis plus de 40 ans en l’église de l’Annonciation de Houston, ça pourra continuer en vertu de « cette longue coutume ».

    — La paroisse personnelle confiée à la Fraternité Saint-Pierre est désormais le seul lieu dans l’archidiocèse où l’on peut célébrer la messe et les autres sacrements sans limitation selon les anciens livres. C’est l’unique réserve d’Indiens tradis du 5e plus grand diocèse des Etats-Unis.

  • Chronique de la fin

    Rorate Caeli constate que, conformément au motu proprio intitulé par antiphrase Traditionis custodes, le séminaire américain de Rome interdit la célébration de la messe traditionnelle et supprime la formation à la messe traditionnelle qui y était organisée.

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