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Eglise - Page 137

  • L’Eglise et l’islam au Bénin

    L’agence Fides a profité de la visite ad limina des évêques du Bénin pour poser des questions à Mgr Pascal N’Koue, archevêque de Parakou et secrétaire général de la conférence épiscopale (et très bienveillant envers la liturgie traditionnelle). Extrait :

    L’Eglise au Bénin est pleine de vitalité, comme le démontre le grand nombre de baptisés. Nombreux sont ceux qui frappent à la porte de l’Eglise catholique pour y entrer. Nos salles de catéchisme sont pleines. Nous rendons grâce au Seigneur pour la vitalité de nos jeunes. Nous le remercions également pour les écoles catholiques qui continuent à s’ouvrir. Nous savons que différents cadres du Bénin se sont formés dans les écoles catholiques. Nous remercions le Seigneur pour l’unité ecclésiale. Il n’existe pas de différences entre le nord et le sud, comme cela a lieu dans d’autres pays. Nous sommes 10 évêques, 2 au nord et 8 au sud, mais nous n’avons pas de problèmes entre nous.

    Nous disposons en outre de nombreuses vocations. Le problème est de former un clergé qui soit à la hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés. Parmi ceux-ci se trouve le relativisme éthique et spirituel. Il y a aussi l’infiltration d’un islam qui n’est plus l’islam traditionnel africain qui fait qu’au sein de la même famille peuvent coexister tranquillement des musulmans et des non musulmans. Ceci devient désormais plus difficile parce qu’il existe des groupes arabisés qui viennent de l’étranger, bien financés, qui, sous le couvert d’ONG et sous le prétexte d’aider les plus pauvres, commencent à introduire des discours toujours plus violents à l’encontre des chrétiens. Il s’agit d’un phénomène encore limité mais nous devons demeurer vigilants pour porter la flamme de l’amour, de la fraternité et de l’entente réciproque.

  • François a viré Mgr Finn

    Le pape a « accepté la démission » de Mgr Robert Finn, évêque de Kansas City-Saint Joseph, en conformité avec le canon 401-2. Ce canon est celui qui dit qu’un évêque « est instamment prié de présenter la renonciation à cet office » s’il ne peut plus le remplir « convenablement ».

    Or Mgr Finn était un excellent évêque, qui remettait de l’ordre dans son diocèse et lui donnait une orientation plus… catholique, et qui était un intrépide militant de la culture de vie.

    Il y a donc eu contre lui une intense campagne menée par les progressistes et les médias, à commencer par le célèbre National Catholic Reporter, qui a ses bureaux dans le diocèse.

    L’affaire Ratigan leur permit de passer à la vitesse supérieure et de trouver l’argument décisif. En 2012, Mgr Finn fut condamné pour ne pas avoir dénoncé le P. Ratigan, lequel avait des centaines de photos dites pédopornographiques dans son ordinateur.

    Bill Donohue, le président de la Ligue catholique, défend avec ardeur Mgr Finn depuis le début. Il souligne que l’évêque avait sévi une première fois contre le prêtre, y compris sur le plan judiciaire, mais qu’alors il n’y avait pas eu de suites (il s’agissait de nombreuses photos d’enfants habillés, et d’une photo de nu). Et que le P. Ratigan, après une tentative de suicide, avait récidivé, avec des centaines de photos beaucoup plus explicites. Il souligne aussi que le prêtre n’a jamais touché un enfant, et qu’il n’y a d’ailleurs pas eu de plainte pour abus sexuel sur mineur. Et que, en bref, il n’y aurait pas eu d’affaire Ratigan si l’évêque avait fermé les yeux…

    Une fois de plus, le pape élimine un bon évêque en se servant d’un prétexte. On comparera avec, par exemple, la promotion de Mgr Barros

  • Déprimant

    Reprenant un de ses refrains préférés, François a exhorté les fidèles, mardi, à prendre le « risque » de se laisser bousculer par « la nouveauté » et « les surprises » de l'Esprit-Saint.

    Malheureusement, revenant d’un voyage qui m’a conduit notamment au sanctuaire de la Divine Miséricorde près de la tombe de sainte Faustine, je constate qu’en fait de surprise et de nouveauté le Saint-Siège et son chef (dont je n’ai aperçu en Pologne qu’une seule petite photo, car le pape là-bas, omniprésent, est toujours Jean-Paul II et c’est reposant) s’alignent de façon désormais caricaturale sur la pensée unique. Sur l’idéologie du monde.

    Ainsi y a-t-il eu mardi au Vatican une réunion sur le « changement climatique », non pas pour dénoncer la superstition du moment ou au moins ses excès, mais pour y participer plein pot. Avec le secrétaire général de l’ONU en personne, grand défenseur – notamment - du « droit à l’avortement », ainsi que le professeur Jeffrey Sachs, directeur de l’Institut de la Terre, idéologue extrémiste de la culture de mort et du genre, et le lobby mélangeur « Religions pour la paix », invité nommément par le Vatican. Le tout dans la perspective de la prochaine encyclique de François.

    Ban Ki-Moon a d’ailleurs exprimé son « impatience » à découvrir l’encyclique, dont il sait déjà qu’elle « permettra de transmettre au monde entier que la protection de l'environnement est un impératif moral urgent et un devoir sacré pour toutes les personnes de foi et les personnes de conscience ». Et il a « applaudi » le « leadership » du pape qui est « l’une des voix morales les plus passionnées du monde sur ces questions ».

    A savoir les questions climatiques, et aussi celles de la pauvreté et des migrations.

    Et sur le sujet de l’invasion de l’Europe par les masses musulmanes qui tentent de passer la Méditerranée par tous les moyens, les voix du Saint-Siège, galvanisées par l’engagement de François à Lampedusa, sont au diapason, non pas de l’ONU, mais du magistère européiste. « Tout chrétien doit être un prophète qui dénonce... Celui qui n’intervient pas sur cette question n’est pas chrétien ! », clame le cardinal Veglio, président du Conseil pontifical pour les migrants. Il faut absolument accueillir tous ceux qui se présentent et crier contre les méchants qui ne le veulent pas. D’ailleurs, « l’Europe a besoin de main-d’œuvre et dans l’histoire, les émigrés ont apporté un bien-être aux pays d’accueil et à leurs pays d’origine », déclare Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, ce qui est mot pour mot ce que dit Mgr Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, mais aussi Sophia in’t Veld, idéologue fanatique de la culture de mort et frénétique lobbyiste LGBT au Parlement européen. Tandis que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dit benoîtement : « Il faut ouvrir les portes pour éviter que les gens entrent par les fenêtres. »

    Pendant ce temps-là, les Australiens font la preuve que si l’on ne veut pas accueillir toute la misère du monde (et surtout les forces de destruction qui l’accompagnent), il suffit de prendre les mesures qui s’imposent. 303 bateaux de migrants en 2013, un seul en 2014, aucun en 2015. Tout simplement parce que le nouveau gouvernement a développé une grande campagne pour signifier que l’Australie n’accepterait plus aucun immigré clandestin, et a joint le geste à la parole. Il n’y a plus de bateaux, donc il n’y a plus de naufrages. Mais les Australiens sont très méchants…

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  • Holllande et Valls tiennent à leur provocation

    Au conseil des ministres du 5 janvier dernier, Laurent Stefanini, chef du protocole de la République, a été nommé ambassadeur de France près le Saint-Siège. Laurent Stefanini est certes un diplomate chevronné, mais aussi un homosexuel déclaré. Et c’est évidemment une provocation que de proposer au Vatican un ambassadeur homosexuel, même si François n’est pas homme à juger…

    A vrai dire, c’est Sarkozy qui avait commencé, en nommant un autre diplomate ouvertement homosexuel, Jean-Loup Kuhn-Delforge, à ce même poste. Sans doute pour embêter Benoît XVI. Mais c’est la France qui fut embêtée, et qui finit par céder après une vacance de 13 mois.

    Aujourd’hui, François ne juge certes pas Laurent Stefanini, mais la Curie ne veut pas d’un ambassadeur de France homosexuel. Donc, depuis le 5 janvier, c’est le silence absolu du côté du Vatican. Ce qui veut dire qu’on rejette, sans discussion possible, la nomination.

    Vendredi dernier, l’Elysée a fait savoir que l’on attendait toujours la réponse à la demande d’agrément… En attendant, depuis le 1er mars il n’y a plus d’ambassadeur de France près le Saint-Siège.

    Le pire dans cette histoire, ce n’est pas la grossièreté militante de la République laïque – on ne la connaît que trop -, c’est la scandaleuse intervention du cardinal André Vingt-Trois, qui a osé écrire à la Curie pour soutenir la nomination de Stefanini…

  • « Jubilé »…

    Qu’on ne compte pas sur moi pour commenter le soi-disant « jubilé de la miséricorde » dont la bulle d’indiction a été publiée samedi.

    Juste quelques mots très brefs.

    Certes le pape fait ce qu’il veut, surtout quand il a oublié ce qu’est la tradition. Reste qu’il n’est pas inutile de souligner, comme l’a fait Antonio Socci, que c’est le premier jubilé de l’histoire qui ne célébrera pas la naissance ou la mort-résurrection du Christ ; ce qui est logique puisque, comme l’a aussitôt publié la presse italienne, il s’agit du « jubilé du pape François », de « l’année sainte de François ». Bergoglio star du jubilé new look.

    Il s’agit de même de la miséricorde new look. A savoir de la miséricorde profanée par le cardinal Kasper qui est, selon François, le grand, très grand théologien de la miséricorde (selon le même processus qui a fait de la charité profanée une soi-disant théologie de la libération).

    Dans la bulle d’indiction, Misericordiae Vultus, François réussit le tour de force de dire que les psaumes sont des témoins tout particuliers de la miséricorde, sans citer une seule fois un verset de psaume où apparaît le mot miséricorde. Même pour le psaume 135 où, pourtant, la soi-disant néo-Vulgate a conservé les 26 (vingt-six) « quoniam in aeternum misericordia ejus ».

    De même, conformément aux pires aspects de la néo-« liturgie » et des théologiens de l’impiété contemporaine, François montre que Jésus ne savait pas citer correctement la Sainte Ecriture. Car Jésus dit : « Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice », et le pape nous apprend qu’il s’agit d’une citation du prophète Osée qui dit : « Je veux la fidélité, non le sacrifice. » Sic. Du moins en français. Car en italien et en espagnol (donc a priori sous la plume du pape), on a : « Je veux l’amour et non le sacrifice ». Et en latin : « quia caritatem volo et non sacrificium ». Or la Septante et la Vulgate sont d’accord pour affirmer – ô surprise – que c’est le Christ qui a raison, et qui cite correctement son Père qui a dit par l’intermédiaire d’Osée : « C’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice ».

    François cite aussi, mais pas en profondeur, évidemment, l’encyclique Dives in misericordia de saint Jean-Paul II. A vrai dire, si cela incite certains à aller lire cet très beau texte, le faux jubilé (jubilé de la clôture de Vatican II…) aura servi à quelque chose.

  • Crémisan a gagné !

    La Cour suprême d’Israël a tranché, après une procédure qui aura duré plus de neuf ans, en faveur des chrétiens de la vallée de Crémisan, près de Bethléem. Elle a donné raison aux habitants de Beit Jala qui avaient fait appel contre le tracé du mur, et aux salésiens qui les avaient rejoints. Pour construire le fameux mur de séparation, et la route qui lui est adjointe, de nombreuses parcelles allaient être confisquées, et en outre le mur allait empêcher les habitants de Beit Jala d’aller sur leurs terres restantes, et allait séparer les deux couvents (salésiens et salésiennes). En bref c’était la mort de la vallée de Crémisan, le poumon vert de Bethléem.

    La commission de la Cour suprême, présidée par l’ancien président de la Haute Cour, établit que le tracé prévu n’est pas le seul possible, contrairement à ce que prétendait le ministère de la Défense, et elle enjoint au gouvernement de faire un autre tracé qui soit moins dommageable pour les populations et les couvents… par exemple celui qui est proposé par les plaignants…

    (La photo ci-dessus, celle d’une procession sur le site menacé, est l’illustration de l’article de Palestine News Network. Le curé de Beit Jala célébrait une messe dans la vallée tous les dimanches, et les salésiennes disaient le chapelet tous les vendredis à l’endroit où le mur devait être construit. La photo ci-dessous montre une partie de la vallée menacée, avec l’un des couvents. J’ai déjà évoqué cette affaire : 1, 2, 3.)

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  • Quelquefois la CEF se réveille…

    La conférence épiscopale a publié un texte critique sur le projet de loi « santé », intitulé « Loi santé : la personne humaine risque d’être dégradée ».

    Les évêques dénoncent « la suppression du délai de réflexion avant une IVG » (on déplorera néanmoins le terme mensonger d’IVG au lieu d’avortement, et aussi la citation attribuée faussement à Simone Weil – il s’agit évidemment de l’autre) ; « l’autorisation du prélèvement d’organe » qui doit devenir tacite sauf refus exprimé (les évêques pourraient faire le lien avec la nouvelle loi d’euthanasie, mais il est vrai qu’ils ont oublié de la dénoncer) ; les « salles de shoot » ; et la « contraception d’urgence pour les mineurs », oubliant ici scandaleusement de rappeler qu’il s’agit d’avortement.

    Mais globalement on ne peut que se féliciter de l’existence de ce texte (en espérant qu’il ne s’agisse pas d’un poisson d’avril).

  • En Tanzanie

    Un référendum sur la nouvelle Constitution devait être organisé le 30 avril prochain. Il pourrait être repoussé, d’une part pour des raisons d’organisation, d’autre part en raison de l’opposition de l’Eglise catholique.

    Le projet de Constitution étend en effet à tout le pays les tribunaux de la charia qui fonctionnent jusqu’ici dans le seul archipel de Zanzibar à large majorité musulmane.

    La conférence épiscopale dit seulement que certains articles peuvent porter la société dans la mauvaise direction. Certains ecclésiastiques sont plus explicites et rappellent que la Tanzanie est un Etat laïque. Et il y a eu un appel à boycotter le référendum.

  • Vaduz, capitale de la reconquête liturgique

    Pour la troisième année consécutive, Mgr Wolfgang Haas, archevêque de Vaduz (Liechtenstein), va célébrer demain en sa cathédrale la messe chrismale dans la « forme extraordinaire du rite romain » (qui devient donc ordinaire), avec son clergé, et en compagnie de ses amis du séminaire de la FSSP de Wigratzbad.

    Nombreuses photos de l’an dernier ici. (Via Rorate Caeli.)

  • Circulez, François ne dira rien…

    Pour quiconque n’est pas au courant des détails de la vie de l’Eglise, spécialement hors d’Europe, le communiqué du « vice-directeur » de la Salle de presse du Saint-Siège, ce jour, est incompréhensible :

    « Avant la récente nomination de Mgr Juan de la Cruz Barros Madrid comme Evêque de Osorno (Chili), la Congrégation pour les évêques a soigneusement étudié la candidature du prélat et n'a pas trouvé de raisons objectives susceptibles d'empêcher sa nomination. »

    Comme s'il ne fallait pas savoir de quoi il retourne. Circulez, il n'y a rien à voir. La congrégation a raison parce qu'elle a raison, et le pape a bien fait.

    Il y a donc un Mgr Juan de la Cruz Barros Madrid. En plus court Mgr Juan Barros. Que le pape a nommé évêque de Osorno au Chili le 10 janvier dernier.

    Et, ce 31 mars, le Vatican nous dit que l’on n’a pas trouvé de raisons objectives qui auraient pu empêcher sa nomination.

    Cela veut donc dire que des raisons ont été émises et qu’elles étaient assez dignes d’intérêt pour qu’on les examine et qu’on les réfute. Mais on ne vous dira pas ce que c’est.

    En fait le communiqué est censé répondre, sans le dire, à ce qui s’est passé le 21 mars. Ce jour-là, Mgr Barros devait être intronisé dans son diocèse. Il y avait énormément de monde pour l’accueillir à la cathédrale : mais pour lui dire qu’on ne voulait pas de lui. L’évêque a dû être escorté par la police, mais il n’a pas pu faire l’homélie, la communion des fidèles a été supprimée, et il n’a pas pu remonter la nef de sa cathédrale…

    Le président de la conférence épiscopale, le cardinal Ezzati, n’était pas là : il avait un engagement de longue date… De nombreux autres évêques s’étaient fait porter pâle, et même 15 des 35 prêtres du diocèse.

    Quelque 51 députés avaient écrit au pape pour qu’il renonce à cette nomination, et une pétition avait recueilli plus d’un millier de signatures.

    Mais cette nomination était voulue par le cardinal Francisco Javier Errazuriz Ossa, qui est un des 9 membres du conseil rapproché de François.

    Que reproche-t-on à Mgr Barros ? Dans le meilleur des cas d’avoir caché les abus sur mineurs du P. Fernando Karadima, qui était un prêtre très influent de Santiago du Chili, notamment dans la haute bourgeoisie. Dans le pire des cas d’avoir servi les appétits du prédateur.

    Les premières plaintes contre Karadima eurent lieu en 1984, quand des paroissiens écrivirent à l’archevêque pour se plaindre. Mais le P. Karadima avait fait nommer un homme de confiance comme secrétaire de l’archevêque : c’était… Juan de la Cruz Barros Madrid (l’un des quatre « disciples » de Karadima qui allaient devenir évêques). Et la lettre des paroissiens alla directement au panier.

    En 2003 un paroissien relança l’affaire, alors que l’épiscopat chilien avait mis au point une procédure pour traiter les cas d’abus sur mineurs de la part d’ecclésiastiques. Mais le nouvel archevêque, celui-là même qui est aujourd’hui membre du conseil du pape, Mgr Errazuriz Ossa, temporisa, demandant de nouvelles preuves et suggérant que le délai de prescription était dépassé…

    En 2010 ce fut une plainte devant la justice civile, de la part de quatre hommes qui avaient été des fidèles de Karadima. Elle n’aboutit pas non plus, à cause des hautes protections dont bénéficiait le prêtre.

    En 2011, c’est le Vatican qui le jugea coupable d’abus sexuels et psychologiques sur mineurs, l’interdit de tout exercice du sacerdoce, et l’envoya dans un couvent mener « une vie de prière et de pénitence ».

    Mgr Barros a envoyé une lettre à tous les prêtres de son diocèse où il affirme qu’il ne savait rien des agissements du P. Karadima. Mais ces dénégations ne peuvent pas convaincre ceux qui ont vécu l’affaire. Elles ne font qu’aggraver son cas. D’où la réception très spéciale à la cathédrale.

    Retournons maintenant au communiqué: on peut vérifier comment François met en pratique son enseignement sur la façon d'être "gentil" quand il y a un problème et de "caresser les conflits"...