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Oui, le cardinal Sarah a parlé

On a vaguement entendu parler de l’intervention du cardinal Sarah au début du synode, et puis plus rien. Le texte de son intervention ne figurait nulle part, et surtout pas sur les sites du Vatican, alors qu’il est le « numéro 4 » de l’Eglise selon la comptabilité journalistique. Seul un blog de Toronto soulignait que Mgr Gadecki, sur son blog personnel, disait combien Mgr Hoser avait été impressionné…

Voici qu’a été publié aujourd’hui, aujourd’hui 13 octobre, une traduction anglaise de l’intervention du cardinal Sarah (faite en italien) sur le site Aleteia en anglais.

Voici une rapide traduction de ce texte qui, une fois de plus, me fait prier que cet homme devienne pape… subito. Et quand on voit où en est le chaos, c’est de plus en plus urgent.

N.B. - Je suis honteusement conscient de donner une traduction de traduction pleine de défauts et de passages maladroits, alors que le cardinal Sarah parle un français parfait et très clair. Il va de soi que je remplacerai aussitôt mon texte par le texte officiel français de cette intervention, s'il paraît un jour. En attendant, je suis évidemment prêt à toute correction qui s'imposerait.

 

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Votre Sainteté, Eminences, participants du Synode,

Je propose ces trois pensées :

1. Plus de transparence et de respect entre nous.

Je ressens un profond besoin d’invoquer l’Esprit de Vérité et d’Amour, la source de la parrhésia dans la parole et de l’humilité dans l’écoute, qui seul est capable de créer une véritable harmonie dans la pluralité.

Je dirai franchement que dans le précédent Synode, sur diverses questions, on a ressenti la tentation de céder à la mentalité du monde sécularisé et individualiste de l’Occident. Reconnaître ce qu’on appelle les « réalités de la vie » comme un locus theologicus signifie abandonner tout espoir dans le pouvoir transformant de la foi et de l’Evangile. L’Evangile qui a autrefois transformé les cultures est maintenant en danger d’être transformé par elles.

En outre, certaines des procédures utilisées ne paraissaient pas destinées à enrichir la discussion et la communion autant qu’elles faisaient la promotion d’une façon de voir typique d’une certaine frange des Eglises les plus riches. Ceci est contraire à une Eglise pauvre, un signe de contradiction joyeusement évangélique et prophétique pour la mondanité. On ne comprend pas non plus pourquoi certaines déclarations qui ne sont pas partagées par la majorité qualifiée du dernier Synode se sont retrouvées dans la Relatio puis dans les Lineamenta et l’Instrumentum laboris alors que d’autres questions pressantes et très actuelles (comme l’idéologie du genre) sont ignorées.

Mon premier espoir est donc que, dans notre travail, il y ait davantage de liberté, de transparence et d’objectivité. Pour cela, il serait bénéfique de publier les résumés des interventions, afin de faciliter la discussion et éviter tout préjudice ou discrimination dans la réception des déclarations des pères du synode. (1)

 

2. Le discernement de l’histoire et des esprits

Un deuxième espoir : que le Synode honore sa mission historique et ne se limite pas lui-même à parler de certaines questions pastorales (comme la possible communion pour les divorcés et remariés) mais aide le Saint-Père à énoncer clairement des vérités et une réelle direction au niveau mondial. Car il y a de nouveaux défis par rapport au synode de 1980. Un discernement théologique nous permet de voir à notre époque deux menaces inattendues (presque comme deux « bêtes de l’apocalypse ») situées sur des pôles opposés : d’une part, l’idolâtrie de la liberté occidentale ; de l’autre, le fondamentalisme islamique : laïcisme athée contre fanatisme religieux. Pour utiliser un slogan, nous nous trouvons entre « l’idéologie du genre et l'Etat islamique ». Les massacres islamiques et les exigences libertaires se disputent régulièrement la première page des journaux. (Souvenons-nous de ce qui s’est passé le 26 juin ! (2)) De ces deux radicalisations se lèvent les deux grandes menaces contre la famille : sa désintégration subjectiviste dans l’Occident sécularisé, par le divorce rapide et facile, l’avortement, les unions homosexuelles, l’euthanasie, etc. (cf. la gender theory, les Femen, le lobby LGBT, le Planning familial…). D’autre part, la pseudo-famille de l’islam idéologisé qui légitime la polygamie, l’asservissement des femmes, l’esclavage sexuel, le mariage des enfants, etc. (cf. al-Qaida, Etat islamique, Boko Haram…).

Plusieurs indices nous permettent de percevoir la même origine démoniaque de ces deux mouvements. Contrairement à l’Esprit de Vérité qui favorise la communion dans la distinction (périchorèse), ils encouragent la confusion (homo-gamie) ou la subordination (poly-gamie). En outre, ils postulent une loi universelle et totalitaire, sont violemment intolérants, destructeurs des familles, de la société et de l’Eglise, et sont ouvertement christianophobes.

« Nous ne nous battons pas contre des créatures de chair et de sang… » Nous devons être inclusifs et accueillants à tout ce qui est humain ; mais ce qui vient de l’Ennemi ne peut pas et ne doit pas être assimilé. On ne peut pas unir le Christ et Belial ! Ce que le nazisme et le communisme étaient au XXe siècle, l’homosexualité occidentale et les idéologies abortives et le fanatisme islamique le sont aujourd’hui.

 

3. Proclamer et servir la beauté de la monogamie et de la famille

Face à ces deux défis mortels et sans précédent (homo-gamie et poly-gamie), l’Eglise doit promouvoir une véritable « épiphanie de la famille » (3). Aux deux le Pape (comme porte-parole de l’Eglise) peut contribuer, ainsi que chacun des évêques et pasteurs du troupeau chrétien : c’est-à-dire « l’Eglise de Dieu, qu’il a acquise par son sang » (Actes 20, 28).

Nous devons proclamer la vérité sans peur, c’est-à-dire le Plan de Dieu, qui est la monogamie dans l’amour conjugal ouvert à la vie. Gardant à l’esprit la situation historique que je viens de rappeler, il est urgent que l’Eglise, à son sommet, déclare de façon définitive la volonté du Créateur en ce qui concerne le mariage. Combien de gens de bonne volonté et de bon sens se joindraient à cet acte lumineux de courage effectué par l’Eglise !

Avec une Parole forte et claire du Magistère Suprême, les pasteurs ont la mission d’aider nos contemporains à découvrir la beauté de la famille chrétienne. Pour cela, il faut d’abord promouvoir tout ce que représente une véritable initiation des adultes, car la crise du mariage est essentiellement une crise de Dieu, mais aussi une crise de la foi, et là c’est l’initiation des enfants. Alors nous devons discerner ces réalités que le Saint-Esprit est déjà en train de faire monter pour révéler la vérité de la famille comme une intime communion dans la diversité (homme et femme), et qui est généreuse dans le don de la vie. Nous, évêques, avons le devoir urgent de reconnaître et promouvoir les charismes, les mouvements, et les réalités ecclésiales dans lesquels la famille se révèle vraiment, ce prodige d’harmonie, d’amour de la vie et d’espérance en l’Eternité, ce berceau de la foi et cette école de charité. Et il y a tant de réalités offertes par la Providence, avec le concile Vatican II, dans lesquelles ce miracle est offert.

(1) Le pape l’a interdit (note YD).

(2) Attentat de Sousse en Tunisie, 39 morts. Arrêt de la Cour suprême américaine légalisant le soi-disant mariage homosexuel sur tout le territoire des Etats-Unis (note YD).

(3) Benoît XVI, le 6 juin 2012 (note YD).

Commentaires

  • C'est un très grand texte, tout est dit !

  • Il y a une énorme erreur.
    Il n'y a pas d'idolâtrie de la liberté, et elle ne saurait exister car on idolâtre une création humaine, ce que la liberté n'est pas.
    Il y a bien une idolâtrie en Occident, mais c'est celle de l'État. Les libertés qu'il prétend créer n'en sont pas, ce sont des champs d'irresponsabilité, donc d'esclavage (le contraire de la liberté). En effet pour ne pas subir les conséquences de ses actes, il faut les faire subir à d'autres. L'irresponsabilité garantie par l'État, ce qu'en novlangue socialiste on appelle "UNE liberté", c'est donc de l'esclavage, le contraire de LA liberté.
    Le foetus assassiné paie de sa vie l'irresponsabilité du couple qui l'a conçu. Le contribuable paie de la moitié de son travail (souvent plus) les divers champs d'irresponsabilité décidés par l'État.
    L'État est une création humaine, et c'est lui l'objet de l'idolâtrie socialiste qui ravage l'Occident. Écoutez les discours socialistes ! L'État est Dieu: Sa parole est efficace...
    Or l'État, c'est la violence. Le socialisme, c'est l'idolâtrie de la violence. On la croit capable de créer un ordre social meilleur que celui voulu par le Créateur.
    C'est aussi vaniteux qu'absurde.
    Bastiat l'a démontré dans Les harmonies économiques: "Il est clair que les socialistes n'ont pu se mettre en quête d'une organisation artificielle que parce qu'ils ont jugé l'organisation naturelle mauvaise ou insuffisante; et ils n'ont jugé celle-ci insuffisante et mauvaise que parce qu'ils ont cru voir dans les intérêts un antagonisme radical, car sans cela ils n'auraient pas eu recours à la Contrainte. Il n'est pas nécessaire de contraindre à l'harmonie ce qui est harmonique de soi."

    Oui, le libéralisme défend l'ordre social naturel, et, Bastiat n'hésitait pas à le dire, providentiel - et d'invoquer Dieu.
    C'est le socialisme qui pervertit le mot "liberté" et fait accroire qu'il défend "les libertés" (notion dénuée de sens), alors qu'il ne fait que détruire la liberté.

    Notez que l'islamisme aussi entend imposer un ordre artificiel, prétendument voulu par Allah. Ne voyez-vous pas la similarité entre le conformisme socialiste et la charia ? L'un comme l'autre sont une litanie sans fin ni aucun sens d'actes licites ou illicites.
    Islamisme et socialisme sont deux formes de totalitarisme, et ce sont les deux mâchoires de l'étau qui écrase l'ordre providentiel: Le libéralisme bien compris.

  • C'est hallucinant de vérité!!! "Ce que le nazisme et le communisme étaient au XXe siècle, l’homosexualité occidentale et les idéologies abortives et le fanatisme islamique le sont aujourd’hui." Je crois que même JPII ou Benoît XVI n'avaient pas osé aller jusque là.

  • Ce n'est pas RCF , radio Vatican et la Croix qui inviteraient le cardinal Sarah dans leurs émissions en co-production. Ce soir nous avons eu affaire à Mgr Bonny d'Anvers et la semaine dernière au Cardinal Schönborn de Vienne.. Un seul son de cloches pour ces médias à peine orientés vers "pastorale toute". Comme les protestants et la conséquence sera acceptation de l'avortement , l'euthanasie, "mariage" pour tous et autres comportements sodomites.
    On nous fait le coup de Vatican II en plus petit, mais peut-être en plus dangereux.

  • Merci Monsieur Daoudal de nous avoir partagé ce magnifique texte, si réconfortant....

  • Comment un adepte du propos à tout va et à tout venant et surtout hors de propos peut il interdire la publicité des débats en empêchant que soient publiés ne seraient ce que des résumés des "débats"?
    Comment un adepte du dialogue à tout prix, y compris lorsqu'il ne devrait pas avoir lieu (comme sur l'acte homosexuel intrinsèquement pervers) ou lorsqu'il ne peut pas avoir lieu en vérité (par exemple avec la mosquée al azhar) peut il interdire que ses interlocuteurs au "synode" ne puisse pas exprimer publiquement leur point de vue?
    Les débats synodaux ne sont pas secrets par nature!
    Les débats synodaux sont publics comme les débats conciliaires dont les archives sont accessibles à tout historien.
    Un synode n'est pas un conclave! Et moins qu'un concile...
    Il est vraiment proprement incroyable d'en être arrivé à ce degré de subversion dans le fonctionnement même des institutions de l'Église. Et que personne ne s'en plaigne est encore plus inquiétant! J'aurai été Père synodal je serai venu avec mon dictaphone, aurai tout enregistré et tout balancé sur la toile... même si ça avait été mortellement ennuyeux ou scandaleux. Quel est le but poursuivi par ce secret? Ne pas catégoriser la position respective de chacun des participants? C'est la seule explication sensée que je puisse imaginer. Mais elle est à double trachant, et d'égale avantage et inconvénient pour les deux parties qui de toute façon sont déjà connues... alors? Pourquoi ce secret?

  • @Luc : Pourquoi ce secret ? Vous avez raison de dire que transparence ou secret sont à égal avantage des parties qui débattent. Mais c'est raisonner en supposant l'arbitrage neutre. Pourquoi ce secret ? Parceque c'est le seul moyen de pouvoir mentir après le synode, en affirmant y avoir trouvé un consensus relatif sur des opinions qui étaient en réalité minoritaires et vigoureusement combattues.

  • @Georges 00h22: Bravo 10/10.

  • @ Georges
    Merci pour votre réponse satisfaisante. Bien vu!

    Il est pourtant une parade évidente à ce secret que je continue à dénoncer plus bas, c'est la publication a posteriori des différentes interventions orthodoxes dans un même ouvrage. Il suffit pour ce faire que les impétrants se concertent pour réunir les textes qu'ils avaient préparé pour leur intervention respective, de trouver un éditeur (ce qui n'aura rien de difficile croyez moi surtout en Italie), et le tour est joué.
    En fait comme la publicité des débats ne pronostique en rien de leur couverture médiatique, la publication d'un tel ouvrage serait nécessaire quand bien même les débats seraient publics, vu l'oeuvre de propagande plutôt que de médiation voire d'explication que réalisent les médias. Ce qui n'enlève rien à l'usage abusif du secret dans l'Église.

  • @ Georges
    Merci de votre satisfaisante explication.
    Je ne suppose pas que l'arbitrage des débats soit neutre.
    Mais naïveté personnelle oblige j'avais dû mal à voir le profit qui pourrait en être tiré.

    Nonobstant cette explication politicienne, l'Église n'a -t-elle pas condamnée le secret entre les hommes comme moyen institutionnel par la voix de Clément XII en 1723 avec la bulle in eminenti apostolatus specula contre la franc maçonnerie? Certes cette condamnation porte sur un serment, et non sur un simple échange verbal ou matériel. Mais quand même, quand on a pour Dieu une Personne qui est la Vérité et qui se révèle à nous, le secret devient suspect.

  • Ce Pape me fait penser au « surhomme » de Nietzsche, car il se croit de nature égale au divin, sinon il n’aurait jamais écrit ses deux « motus proprio » qui affrontent en direct le Divin Fils, au synode sa seule tâche est la transfiguration de l'existence du mariage catholique, le réduisant à une expression « gendérique » immanente sensible et sans « faute » du soi. Pour l’atteindre, il se pare du « libre arbitre » pour affronter le « destin » et la destinée du mariage, pour mieux mépriser le Divin qui l’a formé (mariage). Ce surhomme paré du « libre arbitre » et « le secret » lui servant de refuge pour asservir cet événement afin qu’il n’échappe pas à sa pensée volontairement prédéterminée, celle-ci poussant, avec l’aide de sa position, le catholique dans « son » système « inique » prétendument miséricordieux.

  • Quelle exagération. Nietzsche, dans sa recherche de la vérité, est bien plus proche de Dieu que la courroie de la sandale (pardon, la semelle des chaussures) de ce vaniteux, fourbe et ambitieux pantin. Et du silence et du secret dont parle Nietzsche ce personnage bavard et peureux ne serait jamais capable.
    Ceci dit, merci Monsieur Daoudal, je partage ardemment vos espoirs.

  • SO

  • MERCI !

  • Bonjour,

    I. Il y a peut-être une autre raison pour laquelle le secret est jugé préférable : la publication des opinions exprimées par les uns et par les autres permettrait de faire apparaître clairement la différence entre le mode de raisonnement des uns et celui des autres.

    II. Là où il est certain que les uns s'efforcent de s'inspirer de l'Ecriture, de la Tradition, du Magistère, d'une manière docile, fidèle, honnête, loyale, il est possible que les autres réussissent à donner l'impression de s'en inspirer, mais en recourant à des sophismes, à de l'habileté, voire à de la ruse, falsificatrice ou manipulatoire.

    III. Or, l'un des principaux arguments des "miséricordistes", qui s'opposent à ceux qu'ils pourraient appeler ou faire appeler les "intransigeantistes", depuis le début du pontificat du Pape François (et même avant, car il y a eu un "miséricordisme" avant la lettre, dans la deuxième moitié du XX° siècle), est à peu près le suivant : "le christianisme authentique et libérateur, c'est nous, le christianisme asservissant et légaliste, c'est eux".

    (En fait le miséricordisme serait plus miséricordieux s'il était moins médiaticordieux, et serait plus libérateur s'il était moins libératoire, vis-à-vis, justement, de l'Ecriture, de la Tradition, du Magistère.)

    IV. Il me semble que leur argument serait (encore plus) mis à mal par la publication de certains débats, au Synode ou ailleurs ; d'une manière générale, les producteurs de sophismes n'aiment pas être contredits et démasqués par ceux-là même qui connaissent aussi bien qu'eux le vrai sens, pour hier, aujourd'hui, et demain, d'un passage de l'Ancien ou du Nouveau Testament, d'un texte d'un Père ou d'un Docteur de l'Eglise, d'un paragraphe d'une lettre encyclique, et de la véritable vocation de la personne humaine.

    V. Formulé autrement, cela revient à dire ceci : de même que, dans le monde, ou en philosophie politique, il y a eu toute une dialectique matérialiste qui a réussi, pendant un siècle, à se faire passer pour "scientifique", de même, dans l'Eglise, ou en théologie catholique, il y a toute une "dialectique spiritualiste" qui a réussi, depuis un peu moins ou un peu plus de trois quarts de siècle, à se faire passer, non pour orthodoxe, bien sûr, ni pour vraiment pluraliste (les "miséricordistes" ont en horreur le véritable pluralisme !), mais pour "conciliaire", hier, et pour "évangélique", aujourd'hui.

    VI. Pourquoi appeler cela une "dialectique spiritualiste" ? D'une part, parce que cette dialectique a plutôt tendance à opposer l'esprit à la lettre, d'une manière mutagène et tendancieuse, et, d'autre part, parce que cette dialectique a contribué et contribue encore à la fortune d'expressions telles que "l'esprit du Concile", "l'esprit d'Assise", "l'esprit de l'Evangile", ou "l'esprit de Tibhirine".

    Bonne journée.

    A Z

  • @A.Z: "les producteurs de sophismes n'aiment pas être contredits et démasqués par ceux-là même qui connaissent aussi bien qu'eux le vrai sens, pour hier, aujourd'hui, et demain, " Selon moi Vatican II est dans l'ordre même du sophisme couronné, or ce sophisme a 50 ans d'âge, donc deux générations; les cervelles (la mienne) issues de Vatican II sont donc "brulées" à ce sophisme couronné, ainsi la "vérité" catholique devient la "vérité Vatican II" qui est selon vous la "dialectique spiritualiste" (base du sophisme selon moi).
    Ici et à cause du temps passé, j'inverse donc le titulaire du sophisme actuel qui est maintenant définie comme la "tradition millénaire" qui est fausse par défaut pour ceux issu de Vatican II. Donc le cardinal Sarah et autres sont des producteurs de sophisme pour les cervelles brulées (dévorées) par Vatican II. Vatican II c'est le schisme à la tradition par défaut donc au catholicisme, ainsi le schisme a déjà eu lieu selon moi et a entraîné 90% de l'église catholique devenue église Vatican II à sa suite.
    Aussi s'il n'en reste qu'un je serai celui là, le rescapé de la tornade Vatican II, je suis contre Vatican II vraiment contre et contre la tradition tout contre maintenant. Comme vous voyez il y a des "mutations" inverses.

  • @ AZ
    Merci.
    Votre explication complète utilement celle donnée par Georges, dans la mesure où sa réponse portait sur la thèse et la vôtre sur l'argumentation de celle ci. Résumons. D'une part il faut faire croire que cette thèse est majoritaire sinon unanime (les adeptes du sophisme le sont généralement aussi des amalgames au vrai sens du terme, ie une confusion volontaire pour tromper). D'autre part il faut faire croire que son raisonnement est incontesté. Sur l'argumentaire de ces personnes nombreux sont ceux qui ont noté déjà et pertinemment que leur problème était méthodologique, puisqu'elles veulent prendre pour point de départ d'une réflexion théologique l'état de fait de la situation matrimoniale et de sa perception aujourd'hui, ce qui d'un point de vue catholique est littéralement ahurissant.

    Merci pour vos interventions qui sont souvent enrichissantes
    Quoique longues.
    J'ai beaucoup ri sur le miséricordisme plus miséricordieux et moins médiaticordieux.

  • Toujours facile de critiquer le capitaine d'un navire en difficulté dans la tempête et parmi les récifs. Pour certains, cela semble pourtant le moment de ne plus lui faire confiance et même de l'insulter. . Et là, le navire va inéluctablement à sa perte. Mais sans doute ne veulent-ils plus croire que l'Esprit Saint peut encore souffler et que les portes de l'Enfer ne prévaudront pas contre l'Eglise...

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