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Les médecins de la mort

Il passe en ce moment à la télévision une publicité de l’Ordre des médecins, version courte de celle de 2015. Avec le slogan final : « Médecins, notre engagement c’est pour la vie ». Au cours du spot est dite la phrase du serment d’Hippocrate où le médecin affirme à propos de ses patients : « Je ne tromperai jamais leur confiance. » Cette publicité me fait bondir chaque fois que je la vois.

Votre engagement pour la vie, quand vous massacrez tous les jours ?

Vous ne trompez pas la confiance du fœtus, du plus faible d’entre nous, quand vous l’assassinez ?

Et comme si cela ne suffisait pas, maintenant c’est l’euthanasie. La loi Leonetti est déjà caduque, il faut une vraie loi de vraie euthanasie, bien saignante, pour tuer les malades et les vieux. Pas moins de 156 députés ont signé une tribune, publiée le 28 février dans Le Monde, demandant une telle loi. La tribune émane de Jean-Louis Touraine, médecin franc-maçon militant de la culture de mort, auteur d’une des propositions de loi qui reviennent régulièrement sur le bureau de l’Assemblée nationale.

C’est le même Jean-Louis Touraine qui a été chargé d’une mission sur le prélèvement d’organes. Car les deux choses sont étroitement liées. Le militant de l’euthanasie Jean-Louis Touraine est professeur de médecine au département de transplantation de l'université Claude Bernard de Lyon, et président de l’association France Transplant. Il faut euthanasier parce qu’on a besoin d’organes.

Lors d’une conférence à l’Académie royale de Médecine de Belgique le 20 février dernier, le professeur Jean-Bernard Otte a précisément évoqué le sujet. Jean-Bernard Otte, spécialiste des greffes de foie, est membre du comité d’éthique (sic) des cliniques Saint-Luc (sic). Il a fait savoir que depuis 2005 les organes d’une quarantaine de personnes euthanasiées avaient été prélevés, « offerts spontanément » par les patients. Mais bien sûr il faut aller plus loin : l’euthanasie est « une source potentielle d’organes de plus en plus importante ». Et il a exposé « l'interrogation du comité d’éthique de Saint-Luc quant à la possibilité, pour les médecins, d’évoquer eux-mêmes, à leurs patients, la possibilité de donner leurs organes, dès lors que ces patients auraient vu leur demande d'euthanasie validée ».

Mais ce n’est encore qu’une étape. Dans l’assistance un médecin a dit qu’il fallait envisager d’« extraire les organes du patient à euthanasier avant sa mort, sous anesthésie générale ».

En effet, le gros problème du prélèvement d’organes, c’est qu’il doit être réalisé juste après la mort (dont on a changé la définition pour cette raison même), sur un corps dit mort qu’on maintient en survie. Le médecin belge a trouvé la solution : prélever avant la mort, tuer le patient en lui arrachant ses organes. Là on a tout le temps…

Tandis que de l’autre côté on va vers la dépénalisation du « néonaticide », ou « avortement après la naissance »…

Commentaires

  • Monsieur Daoudal la nature humaine a été créé pour vivre dans le Décalogue cela à partir d’Adam. Or l’homme étant une créature créée avec son libre arbitre ne peut que décider par rapport à ce dans quoi elle avait été créée qui est le Décalogue et ses conséquences à savoir la loi naturelle transcendante. Il se fait donc que l’homme ne sera jamais que capable de nier les lois de Dieu et ne sera par défaut jamais « capable » de concevoir une loi qui n’a rien a voir avec ce qui a été créé dans l’univers fruit de Dieu. Je veux dire une loi qui dépasse la pensée même de Dieu. L’avortement, l’euthanasie, le prélèvement d’organe à cœur battant, le gender etc. ne sont que de simple « négation » du Dieu créateur de toute chose et de son autorité, elle ne change rien dans l’ordonnancement de l’univers qui échappe totalement à l’homme. Par ces actions l’homme reconnaît directement qu’il est incapable de créer quelque par lui même, il reconnaît par contre que de sa pleine autorité et de sa pleine conscience il est en mesure de contrarier uniquement les lois de Dieu. Si je puis faire cette comparaison le protestantisme, l’orthodoxie ne sont pas des religions, car elles ne sont que des négations de tel ou tel dogme, donc rien par elle même. Il en est de même avec toutes ses lois de négation des lois de Dieu. Elles rendent compte simplement que l’homme n’est rien par lui même et que ce qu’il rejette il ne pouvait le rejeter que parce qu’il existait déjà en lui-même avant sinon il aurait accompli par ces lois une véritable création personnelle et il n’y aurait par défaut pas eu à accomplir une opération de rejet, mais contemplation de sa création personnelle. Mais d’un autre coté ces lois de rejet signent l’existence de Dieu et par la détruise le relativisme totalement.

  • Si on n'avait pas compris que le CESE est vérolé par la franc-maçonnerie ...

    Acte 1 : 694.428 pétitions de cathos réacs à la poubelle : https://fr.aleteia.org/2014/06/30/loi-taubira-le-rejet-de-la-petition-au-cese-annule/

    Acte 2 : à plat ventre devant 228.000 pétitions de francs-maçons : Communiqué du CESE

    " La volonté du CESE d’être sans cesse davantage à l’écoute des préoccupations de la société se traduit concrètement par une grande attention portée aux pétitions citoyennes dès lors que celles-ci rencontrent un écho certain dans la population de notre pays. Le comité de veille sur les pétitions citoyennes mis en place par le Bureau du Conseil a pris acte de ce que plusieurs pétitions d’ampleur significative évoquent actuellement la question de la fin de vie. C’est en particulier le cas de la pétition de "Légalisation de l'aide active à mourir" et de « Battons-nous pour obtenir une loi sur l'aide active à mourir » qui a recueilli à ce jour plus de 228 000 signatures et qui est notamment adressée au Président du CESE " :
    https://www.admd.net/articles/medias/le-conseil-economique-social-et-environnemental-se-saisit-du-sujet-de-la-fin-de-vie

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