Máire Lea-Wilson est mère d’un garçon trisomique, Aidan, qui a maintenant 11 mois. Elle a décidé de saisir la Haute Cour contre le gouvernement du Royaume-Uni parce qu’il permet l’avortement des fœtus « porteurs d’une anomalie fœtale sévère ». Ainsi (comme chez nous et presque partout), les enfants trisomiques sont traqués et éliminés.
Máire Lea-Wilson « n’imagine pas de vivre sans » Aidan, ni qu’on puisse penser que la vie d’Aidan ait moins de valeur que celle de son grand frère. Or, alors qu’elle était à 34 semaines de grossesse, les médecins ont tout fait pour la persuader d’avorter.
Elle demande donc que la loi soit la même pour les uns et les autres.
Une jeune femme trisomique, Heidi Crowter, s’est jointe à elle, parce qu’il s’agit d’une « véritable discrimination ».
N.B. Dans le même temps a été déposée une proposition de loi pour interdire les avortements tardifs en cas de pied bot et de bec de lièvre...
Commentaires
Ce petit est beau comme tout !
On nous assène à longueur de journée des leçons de morale sur l'homophobie, mais quid de la phobie de la trisomie qui conduit au meurtre des enfants trisomiques ? C'est bien la preuve que l'on a affaire à des hypocrites, des menteurs et des assassins.
je ne vois pas trés bien comment on peut dire, au témoignage de cette seule photo, que cet enfant est beau comme tout : on tombe dans l'excés inverse
il est toutefois un exemple des sacrifices humains actuels, comme le sont parait-il les albinos dans certaines peuplades africaines dont nos "intellectuels" se montrent ainsi de fidèles disciples
au mariage d'une de mes cousines, sa future belle-famille, qui porte un grand nom breton, était venue avec le beau-frère trisomique qui avait l'air parfaitement heureux de l'ambiance
autant que je sache, la trisomie n'a rien d'héréditaire et seuls des imbéciles ou des ignorants auraient pu s'indigner de la situation