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Culture de mort - Page 217

  • L’appel des homos à l’ONU

    L’appel « historique », selon Rama Yade, à la « dépénalisation universelle de l'homosexualité » a été lu hier devant l'Assemblée générale de l'ONU par l'ambassadeur d'Argentine, Jorge Arguello, au nom des 66 pays signataires.

    Après cette lecture, Rama Yade et le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas ont coprésidé une réunion de haut niveau afin de promouvoir cette déclaration.

    L’appel stipule notamment que « le principe de non-discrimination exige que les droits de l'homme s'appliquent de la même manière à chaque être humain, indépendamment de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre », ce qui pose en principe la reconnaissance du “mariage” homosexuel, et, au-delà, la fin de toute distinction sexuelle fondée sur la nature.

    Les Etats-Unis sont le seul pays occidental à ne pas avoir signé l’appel. (Le Saint-Siège, qui s’y est vigoureusment opposé, a le statut d’observateur permanent.)

  • L’homme du référendum

    171208pescheklein.jpgIl y a eu un Luxembourgeois à se saisir de la possibilité du référendum pour tenter de faire capoter ensemble la révision constitutionnelle et la loi sur l’euthanasie.

    Voici donc LE Luxembourgeois qui s’oppose à tout l’establishment politico-médiatique qui voulait cacher la possibilité du référendum.

    Il s’appelle Jeannot Pesché. Brasseur à la retraite, catholique pratiquant, il est connu au Luxembourg pour son blog sur les acouphènes. Il a été également signataire d’une pétition organisée par le conseil diocésain pour le maintien du dimanche comme jour de repos.

    Dès le 4 décembre il lançait sur le forum de RTL un appel à tous les Luxembourgeois opposés à la révision de la Constitution de se présenter directement auprès de lui pour obtenir 25.000 signatures.

    Car l’article 114 de la Constitution stipule que dans le cas d’une révision constitutionnelle, tout citoyen peut demander l’organisation d’un référendum s’il obtient au moins 25.000 signatures. Le référendum tient lieu alors de seconde lecture.

    Concrètement, ce citoyen doit réunir un « comité d’initiative » composé d’au moins cinq citoyens, qui fait une demande écrite au Premier ministre dans les 14 jours qui suivent le vote en première lecture. Le Premier ministre vérifie la régularité de la demande. Il ne lui appartient pas d'en juger l'opportunité.

    Une fois que le Premier ministre a donné son accord, chaque commune doit informer les électeurs qu'ils peuvent soutenir la demande d'organisation d'un référendum en apposant leur signature sur la liste d'inscription. Les listes sont closes au bout de deux mois.

    Le Premier ministre a reçu hier la lettre de Jeannot Pesché.

  • L'euthanasie de nouveau votée au Luxembourg

    Les députés luxembourgeois se sont à nouveau prononcés aujourd'hui en faveur de la légalisation de l'euthanasie, à l'issue d'un débat de plus de cinq heures. 31 voix pour, 26 contre (dont 23 du parti chrétien-social du Premier ministre Jean-Claude Juncker qui fait modifier la Constitution pour que la loi passe…) et trois abstentions.

    Le texte a été modifié en tenant compte des avis du Conseil d’Etat. A l'origine, il était prévu que le recours à l'euthanasie soit réservé aux personnes souffrant d'une maladie "grave et incurable". Pour des raisons juridiques, il a finalement été décidé de reprendre la formulation de la législation équivalente en Belgique, qui parle de situation médicale "sans issue". En outre, la nouvelle mouture interdit le droit à l'euthanasie aux mineurs, alors que la version précédente l'autorisait à partir de l'âge de 16 ans, avec le consentement des parents.

    De ce fait, il s'agissait de nouveau d'un vote en première lecture. Il devrait donc y avoir un vote en seconde lecture dans trois mois, sauf si le Conseil d’Etat dit qu’il n’y a pas besoin de seconde lecture.

    La Chambre des députés demande une validation immédiate, en arguant de la première première lecture de février...

    Mais de toute façon (si le grand-duc maintient son opposition), la loi ne peut pas être promulguée avant que la révision de la Constitution passe en seconde lecture : ce ne sera pas avant le 12 mars… Or le grand-duc est tenu de promulguer les lois dans les trois mois... Donc avant le 18 mars s'il n'y a pas de seconde lecture...

    Addendum. Dès le 19 décembre, le Conseil d'Etat a exempté le texte d'une seconde lecture.

  • Coïncidence…

    Le pape Benoît XVI recevait aujourd’hui le nouvel ambassadeur du Grand Duché du Luxembourg, venu lui présenter ses lettres de créance.

    Il lui a dit :

    « Je voudrais saisir l'occasion de notre rencontre pour exprimer ma très vive préoccupation au sujet du texte de loi sur l'euthanasie et le suicide assisté, actuellement en débat au Parlement. Il a souligné que le texte de loi « légitime concrètement la possibilité de mettre fin à la vie » et a relevé que ce projet s'accompagne « d'une manière contradictoire, d'un autre projet qui contient d'heureuses dispositions législatives pour développer les soins palliatifs ».

    Il a ajouté :

    « Les responsables politiques, dont le grave devoir est de servir le bien de l'homme, tout comme les médecins et les familles, doivent se rappeler que “la décision délibérée de priver un être humain innocent de sa vie est toujours mauvaise du point de vue moral et ne peut jamais être licite” » (Evangelium vitae).

    Les députés luxembourgeois doivent théoriquement adopter ce jeudi en deuxième lecture le projet de loi légalisant l'euthanasie.

    Addendum

    Voici l'intégralité du passage de l'allocution sur l'euthanasie.

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  • Pour la vie et la famille

    Plus de 40 représentants de mouvements pour la vie et la famille d'Allemagne, de France, Grande-Bretagne, Espagne, Slovaquie, Italie, Croatie, Belgique, Suisse, Autriche, Roumanie et Pologne, se sont rassemblés à Strasbourg mardi dernier pour présenter une pétition qui est, selon Carlo Casini, président du Mouvement italien pour la vie (MpV), « un appel du peuple de la vie aux institutions européennes ».

    « Les signataires de la pétition demandent que le droit d'être une personne dès sa conception jusqu'à sa mort naturelle, la défense de la famille naturelle et la liberté d'éducation, soient les principes de base de la Constitution (?) européenne ».

    « Les peuples européens, a-t-il ajouté, doivent faire entendre leurs voix, rendre évidentes les racines chrétiennes de la civilisation européenne, en manifestant et défendant la dignité de la personne ».

    Rappelant que dans quelques mois auront lieu les élections pour le parlement européen, il a souligné : « Nous ne devrions pas seulement discuter de marché et de concurrence, mais être capables de mettre à l'ordre du jour la question de la vie, de la famille et de l'âme de l'Europe. »

    La pétition, jugée « extrêmement louable » par Benoît XVI en mai dernier, a été soutenue et encouragée par Anna Zaborska, la présidente de la commission des droits de la femme au Parlement européen.

    A propos d’Anna Zaborska, courageuse militante chrétienne pro-vie et pro-famille (au poste où elle est…), il me semble que ceci est passé plutôt inaperçu :

    « Anna Záborská appelle à la célébration de la famille comme principal promoteur et garant de l'universalité des droits de l'Homme »

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  • L’Italie contre l’euthanasie par omission

    Le ministre italien de la Santé, M. Maurizio Sacconi, déclare contre la loi, "contra legem", et ceci dans « toutes les structures du Service de santé national italien, aussi bien publiques que privées, conventionnées ou accréditées », l'interruption « de l'hydratation et de l'alimentation pour les personnes qui se trouvent en état végétatif persistant ».

    Par conséquent, dans le cas d'Eluana Englaro, dans le coma depuis 17 ans, toute structure qui offrirait d'interrompre l'hydratation ou l'alimentation qui maintiennent la jeune femme en vie, violerait la loi.

    Cela coupe l'herbe sous le pied à une décision de la Cour de Cassation du 13 novembre dernier autorisant de fait la suspension de l'hydratation et de l'alimentation. Cela dit, aucune clinique n'avait voulu accueillir Eluana Englaro en vue de suspendre ces deux fonctions vitales.

    Rappelons qu’en France, selon la loi Léonetti, l'hydratation et l'alimentation sont considérés comme des soins, qui peuvent donc arrêtés si l’on considère qu’il n’y a plus d’espoir de guérison. Ce qui fait de cette loi une loi d’euthanasie par omission, comme dit Jeanne Smits.

  • Euthanasie : l’Académie pontificale pour la vie écrit aux députés du Luxembourg

    Extrait de la lettre de l’Académie pontificale pour la vie, signée de son président Mgr Fisichella, aux parlementaires luxembourgeois :

    Tout parlementaire catholique de conscience stricte doit s'opposer par son vote à une loi qui soutient la légitimité de l'euthanasie. La liberté du parlementaire nuit au bien commun quand son choix politique se fonde sur une base relativiste qui confond toutes les positions en les prétendant licites au nom de la liberté individuelle. Il est bon aussi d'ajouter que dans ce cas spécifique, selon l'enseignement de l'«Evangelium vitae», le parlementaire catholique ne peut pas non plus en appeler.au principe du «mal mineur». Cette loi, en effet, n'a aucune valeur restrictive à l'égard d'une loi précédente puisque c'est la première fois qu'elle est affrontée par le Parlement du Luxembourg.

    En outre, le citoyen catholique devrait réfléchir sérieusement au moment où il est appelé à élire par son vote un parlementaire qui a soutenu et voté une telle loi qui contredit totalement l'enseignement du Christ et de son Eglise, désavouant en même temps la loi morale naturelle. Aucune institution parlementaire ne peut se cacher derrière les sophismes quand elle est appelée à légiférer sur le commencement de la vie et sur sa fin. La dignité de la personne, de chaque personne, en quelque situation qu'elle se trouve, surtout quand elle est dans un état de majeure faiblesse, doit être garantie et défendue contre toute tentative, plus ou moins masquée de compassion, de la conduire à l'euthanasie. Le principe de l'autodétermination, auquel souvent quelqu'un se réfère, doit être compris dans sa juste interprétation: Il peut s'agir, toujours et uniquement, d'un acte qui choisit la vie, jamais la mort. Dans le cas contraire, nous serions en présence d'un choix arbitraire qui n'a rien à voir avec la liberté.

  • Luxembourg : l’euthanasie et la Constitution

    Si le grand duc voulait s’opposer à la loi sur l’euthanasie :

    Art. 74 de la Constitution du Luxembourg
    « Le Grand-Duc peut dissoudre la Chambre. Il est procédé à de nouvelles élections dans les trois mois au plus tard de la dissolution. »

    Si des Luxembourgeois voulaient s’opposer à la loi sur l’euthanasie :

    Art. 114 de la Constitution du Luxembourg (sur la révision de la Constitution)
    « Le texte adopté en première lecture par la Chambre des députés est soumis à un référendum, qui se substitue au second vote de la Chambre, si dans les deux mois suivant le premier vote demande en est faite soit par plus d’un quart des membres de la Chambre, soit par vingt-cinq mille électeurs inscrits sur les listes électorales pour les élections législatives. La révision n’est adoptée que si elle recueille la majorité des suffrages valablement exprimés. La loi règle les modalités d’organisation du référendum. »

  • Luxembourg

    Les députés luxembourgeois ont adopté hier le projet de loi visant à modifier la Constitution afin de supprimer le droit du grand duc de « sanctionner » les lois avant de les promulguer.

    56 voix pour, une abstention, trois députés étaient absents.

    Cette quasi unanimité est un signe que la révision constitutionnelle est voulue par le grand duc lui-même qui, pour ne plus avoir de problèmes de « conscience », préfère n’avoir plus aucun pouvoir…

    La révision constitutionnelle doit être confirmée par un second vote avant d’entrer en vigueur.

    Et la loi sur l’euthanasie (après un second vote également, exigé par le Conseil d'Etat qui l'a explicitement condamnée) pourra être promulguée… par le grand-duc.

    Addendum

    A noter que ce second vote est théoriquement prévu pour jeudi prochain. Mais le second vote de la révision constitutionnelle (comme tout second vote) ne peut avoir lieu que trois mois après le premier. Donc le 12 mars au plus tôt. D'ici là le grand duc a toujours le pouvoir de "sanctionner" les lois.

  • Cachez cet eugénisme…

    Le gouvernement britannique garde désormais secret le nombre d’avortements effectués sur des fœtus atteints d’un handicap. (La loi britannique permet d’avorter quel que soit l’avancement de la grossesse en cas de malformation du fœtus, quel que soit le handicap, si bénin soit-il : pour un bec de lièvre, par exemple).

    « C’est un scandale que ces chiffres soient supprimés », déclare le professeur Stuart Campbell, obstétricien reconnu pour ses recherches dans l’échographie 3D, et pour sa position récente en faveur de la réduction du délai légal en Grande-Bretagne, proposition refusée il y a quelques mois. « La transparence est l’essence de la médecine. Si nous ne l’avons pas, toutes les dérives peuvent advenir », a-t-il ajouté.

    Les dérives sont bien là…

    Le département de la santé a quant à lui prétendu que la publication de ces résultats pourrait permettre d’identifier les femmes ayant eu de tels avortements. Ces chiffres avaient pourtant été publiés les années précédentes, et ne contiennent aucune information personnelles.

    Le spécialiste américain en bioéthique Wesley J. Smith a aussi commenté cette situation, déclarant : « Voilà ce que nous devenons, avortant des fœtus viables parce qu’ils ne sont pas physiquement parfaits – avec le gouvernement britannique qui veut garder tout cela secret ».

    (source)