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Culture de mort - Page 213

  • L’Académie pontificale pour la Vie et l’eugénisme

    Mgr Rino Fisichella, Président de l'Académie pontificale pour la vie, Mgr Ignacio Carrasco de Paula, Chancelier de l’Académie, et le Pr Bruno Dallapiccola, de l'Université de Rome La Sapienza, ont présenté à la presse le congrès prévu les 20 et 21 février au Vatican sur "Les nouvelles frontières de la génétique et les risques de l'eugénique".

    « Le risque d'une dérive de la génétique n'est pas seulement théorique. Le terme d'eugénique semble appartenir au passé (...) mais (...) une bonne publicité soutenue par de grands intérêts économiques fait perdre de vue les vrais dangers », a dit Mgr Fisichella. Le risque est « de mettre en œuvre des pratiques eugéniques au nom d'une “normalité” de la vie » en voulant « améliorer physiquement l'espèce humaine ».

    Mgr Carrasco de Paula a expliqué que le Projet du Génome Humain constituait l'une des grandes avancées de la connaissance de ce début de millénaire. Mais, « si cette connaissance est essentielle pour la médecine, et pas uniquement pour elle, la mise en évidence de ses conséquences éthiques, légales et sociales l'est également ». Quant à l'eugénisme, il « est aujourd'hui l'instrument principal de discrimination des découvertes de la science génétique, point que le congrès se propose d'approfondir. Le but principal est d'attirer l'attention du public sur les grands avantages qu'on peut tirer de la recherche génétique si, comme on l'espère, elle bénéficie de l'engagement des chercheurs et des investisseurs à renoncer aux aventures proposées par l'eugénisme. »

    Le Pr Dallapiccola a précisé que « la diffusion des analyses génomiques n'est pas seulement destinée à médicaliser la vie des personnes mais à modifier aussi le profil du médecin. L'ère du post génome risque d'entraîner une nouvelle régression de cette figure, le médecin étant peut-être destiné à devenir une sorte de génomiste, un interprète des données complexes issues d'une haute technologie. Il faut donc rester critiques vis-à-vis des réductionnistes qui estiment que la segmentation du génome est suffisante pour éclairer le sens de la vie humaine, tandis que les déterministes croient lire dans le seul ADN le destin biologique de la personne. »

    « Nous sommes tous remplis d'imperfections génétiques », a-t-il insisté, soulignant que la connaissances des gènes ne permettait pas de dire que la science sait tout sur l'homme. « Les facteurs environnementaux sont essentiels. Nous devons comprendre maintenant ces facteurs et l'interaction entre les gènes eux-mêmes. Chaque gène est comme une note qui contribue à la mélodie finale » de l'homme.

    Et il a dénoncé « la pression commerciale » qui rend disponibles jusque sur internet de prétendues « analyses génétiques » qui affirment, entre autres, pouvoir prédire les maladies. « La génétique ne doit pas se transformer en une recherche de la perfection qui n'existe pas », a-t-il conclu.

    (Zenit, Eucharistie miséricordieuse)

  • Propos d’évêque

    Une brève mais remarquable vidéo d’e-deo : Mgr Rey sur « l’acte prophétique » de Benoît XVI (et ceux qui se servent des déclarations de Mgr Williamson pour « remettre en cause et disqualifier même l’intention du saint–père et remettre en cause le principe d’unité qu’il représente »), et l’Eglise en France qui a « oublié » la défense de la vie.

  • Les sages-femmes auxiliaires de l’avortement…

    Dans le projet de loi « portant réforme de l’hôpital » actuellement en discussion à l’Assemblée nationale a été ajouté un amendement de Bérangère Poletti visant à permettre aux sages-femmes de pratiquer l’avortement médicamenteux. (Il n’a pas encore été discuté. La prochaine séance sur ce projet de loi est lundi prochain.)

    Le conseil de l’ordre des sages-femmes est favorable à ce que des femmes dont la vocation est d’aider à mettre les enfants au monde soient aussi celles qui puissent les assassiner dans le sein de leur mère.

    Un grand nombre de sages-femmes n’admettent pas cette horreur. Elles se sont regroupées dans le « Collectif Sages-femmes de demain », et lancent un appel : « Défendons ensemble notre métier ! ».

    On rappellera à ceux qui parlent d’un amendement “surprise” que cette mesure était annoncée en toutes lettres dans le rapport sur la contraception et l’avortement publié le 29 octobre dernier par la délégation aux droits des femmes à l'Assemblée nationale, dont le rapporteur était… Bérengère Poletti. (J’analysais ce rapport dans Daoudal Hebdo N° 10.)

  • Quelles dates !

    L’audience en appel du procès intenté par le Téléthon contre le Dr Villette a eu lieu le 11 février. L’arrêt sera rendu le 25 mars.

    L’audience a eu lieu le jour de la fête de l’Apparition de l’Immaculée à Lourdes.

    L’arrêt sera rendu le jour de l’Annonciation de l’Incarnation du Sauveur.

    D’ici là, le combat continue.

    (En première instance, l’AFM, organisatrice du Téléthon, a été déboutée. Elle a fait appel contre l’avis du parquet.)

  • Eluana

    Selon les premiers résultats de l’autopsie, Eluana serait morte de déshydratation ayant entraîné un arrêt cardiaque. C’est aberrant, car il est tout simplement impossible de mourir au bout de trois jours d’un arrêt progressif de l’hydratation.

    Et cette conclusion est en totale contradiction avec ce que disait la clinique, à savoir qu’elle est morte à la suite d’une « détresse respiratoire »…

  • La mort d’Eluana

    Une personne en bonne santé met deux semaines à mourir de soif, comme l’ont indiqué les médecins, et comme saint Maximilien Kolbe l’a prouvé, si l’on ose dire.

    Eluana est morte seulement trois jours après qu’on eut commencé à réduire son « alimentation artificielle », alors que ses fonctions organiques étaient parfaites.

    La première idée qui vient à l’esprit est évidemment qu’on l’a tuée. D’autant que l’un des médecins avait affirmé : « Elle ne souffrira pas. » Ce qui laisse penser qu’on lui a administré des sédatifs à forte dose, qui ont pour effet de provoquer une dépression respiratoire et une mort par étouffement. Or Eluana est morte officiellement à la suite d’une « détresse respiratoire ».

    Dans le cas de personnes dans le coma, « cette sédation aurait un but direct de dépression respiratoire, c’est-à-dire d’euthanasie », disait l’an dernier le Dr Anne-Laure Bloch, neurochirurgien à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, lors de son audition sur la loi Léonetti.

    Mais elle disait aussi :

    « On remarque, sans avoir pu l’expliquer, qu’un malade qui quitte le service où il se trouve depuis plusieurs années pour une nouvelle structure, meurt souvent quelques jours après. » Jean Léonetti lui demandait : « Parce qu’il y a eu rupture de soins ? » Elle répondait : « Non, on continue à s’occuper de lui. Mais il s’est passé quelque chose entre ces malades et les personnes qui en ont pris soin, je pense. C’est assez mystérieux… »

  • Le titre le plus con

    « La mort d'Eluana clôt le débat sur l'euthanasie en Italie »

    (Le Figaro)

  • La bataille pour Eluana

    Après le veto du président de la République, le gouvernement italien s'est réuni pour la seconde fois, hier soir, pour adresser au Sénat un projet de loi qui interdirait aux médecins de cesser de nourrir les personnes dans le coma.

    "Si le chef de l'Etat devait décider de ne pas signer ce décret-loi, nous convoquerions sur le champ le Parlement pour faire adopter cette loi en l'espace de 2-3 jours", avait dit Silvio Berlusconi. "Je crois interpréter les sentiments de la majorité des Italiens", avait-il ajouté.

    Giorgio Napolitano avait expliqué, dans sa lettre à Silvio Berlusconi, qu'il ne voyait pas dans le décret-loi le "caractère urgent" justifiant l'adoption d'une telle mesure. Réplique de Berlusconi: "Nous avons tous les éléments d'urgence et de nécessité. Selon la Constitution, l'appréciation du caractère d'urgence revient au gouvernement. Si nous n'avions pas fait tous les efforts possibles pour éviter la mort d'une personne dont la vie est en danger, qui respire de manière autonome, je me serais senti coupable de non assistance à personne en danger."

    L'interruption progressive de l'alimentation et de l'hydratation de la jeune femme a débuté vendredi. Vittorio Angiolini, l'avocat de sa famille, a affirmé que celle-ci "se poursuivrait".

    Poursuivant sa dérive sans fin, Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés, a critiqué Silvio Berlusconi en se disant "très préoccupé (par le fait que) le Conseil des ministres n'ait pas pris en compte les arguments du chef de l'Etat". Sic.

     

    Addendum

    Déclaration de Silvio Berlusconi, en déplacement ce samedi en Sardaigne :

    « Franchement, je suis stupéfait que des médecins qui se sont consacrés à sauver les vies humaines puissent s'engager dans une action qui porte sûrement à la mort, et même avec cruauté, à travers la privation d'un organisme de l'alimentation. »

    Et à propos du veto du président de la République sur le décret, pour la raison, selon la presse, qu’il ne veut pas aller à l’encontre du décret définitif de la Cour de cassation concernant Eluana :

    « Je pensais que la présidence aurait pu surmonter ses réticences juridiques (...) à la lumière du fait que le décret avait été fait pour sauver une vie humaine. »

  • Du bonheur d’être malgache

    Quand on connaît la situation économique et sociale épouvantable de ce pauvre pays, ce titre peut paraître provocateur. Et pourtant…

    Deux petits siamois Malgaches ont été séparés mercredi à l’hôpital Necker à Paris. Une opération « plus spectaculaire que compliquée », souligne Le Parisien, citant le professeur Yann Révillon, chef du service de chirurgie viscérale infantile de Necker : « L’intervention s’est déroulée très tranquillement. Ces gestes sont relativement communs en chirurgie viscérale ». Dans 20 minutes, le Pr Révillon insiste : « Ce qui est miraculeux, c'est tout ce qui s'est passé avant l'opération » : à savoir le fait que les petits Malgaches, nés dans la brousse d’une mère très pauvre, aient pu arriver à Necker (grâce à l’Ordre de Malte et à Médecins du monde).

    Mais pourquoi ne parle-t-on jamais de siamois français ?

    Parce qu’ils sont avortés.

    On sait aujourd’hui séparer des siamois « très tranquillement », par des gestes « relativement communs ». Mais dans le pays où l’on sait faire cela, les siamois sont systématiquement tués dans le sein de leur mère.

    Comme le dit « pudiquement » 20 minutes :

    « En France, le diagnostic prénatal permet d'éviter la naissance d'enfants soudés l'un à l'autre par une partie du corps. »

  • La bataille pour Eluana

    Le gouvernement italien a adopté à l’unanimité, en urgence, un décret-loi stipulant que « l'alimentation et l'hydratation, en ce qu'elles sont des formes de soutien à la vie ou ayant pour objectif physiologique de soulager la souffrance, ne peuvent en aucun cas être refusées par les personnes intéressées ou suspendues par ceux qui assistent les personnes qui ne sont pas en mesure de décider pour elles-mêmes ».

    En urgence, parce qu’il s’agit d’abord d’empêcher l’arrêt de l’hydratation d'Eluana, la jeune femme dans le coma depuis 17 ans, permis par un arrêt de la Cour de cassation. La jeune femme a été transportée mardi dans une clinique d'Udine ayant accepté de cesser de l'alimenter.

    Mais le président de la République, Giorgio Napolitano, a décidé d’opposer son veto au décret-loi, ne voyant pas, dit-il, où est l’urgence…