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Culture de mort - Page 215

  • L’avortement des adolescentes

    Une étude menée par des scientifiques de l’université de Nottingham indique que le nombre d’avortements réalisés sur des adolescentes ayant déjà avorté au moins une fois a augmenté de 68% entre 1991 et 2007.

    Les chiffres du Département de la Santé (DH) montrent que certaines femmes ont subi au moins huit avortements. Parmi les 5 897 jeunes filles ayant avorté en 2007, 13 adolescentes âgées de moins de 18 ans avaient déjà subi au moins 4 avortements.

    (via avortement-ivg)

  • Mgr Fisichella dénonce les décisions d’Obama contre la vie

    Barack Obama a abrogé hier soir la disposition interdisant aux ONG œuvrant à l’étranger avec des fonds de l'Etat américain de pratiquer l'avortement.

    Ces dispositions étaient "inutilement larges et injustifiées" et, "au cours des huit années passées, elles ont sapé les efforts pour promouvoir un planning familial volontaire, sûr et efficace dans les pays en développement", a-t-il expliqué...

    C'est "l'arrogance de qui se croit dans le juste, en signant un décret qui est en fait une ouverture supplémentaire à l'avortement et donc à la destruction d'êtres humains", dénonce dans le Corriere della Sera Mgr Fisichella président de l'Académie pontificale pour la vie. "L'essentiel est de savoir écouter toutes les sollicitations du pays, sans s'enfermer dans des visions idéologiques avec l'arrogance d'une personne qui, ayant le pouvoir, pense pouvoir décider de la vie et de la mort." "Si c'est un des premiers actes du président Obama, avec tout le respect possible, il me semble que le chemin vers la déception aura été très court."

    Mgr Fisichella dénonce également le feu vert des autorités américaines au premier essai sur l'homme d'une thérapie réalisée à partir de cellules souches embryonnaires humaines : "Ma première impression est qu'il aurait cédé à la pression des multinationales du secteur… Le problème n'est pas scientifique, il est idéologique. Et économique."

  • Meurtres intimes

    Alors que 200.000 personnes participaient à la Marche pour la Vie à Washington, Barack Obama a publié un communiqué pour dire qu’il restait « déterminé à protéger la liberté des femmes de choisir ». Ce 36e anniversaire de l’arrêt Roe contre Wade, ajoute-t-il, « nous rappelle que cette décision non seulement protège la santé des femmes et la liberté de reproduction, mais symbolise un principe plus large: que le gouvernement n'a pas à se mêler des affaires de famille les plus intimes ».

    Il n’a pas précisé si les autres meurtres en famille allaient également, selon le même principe, être dépénalisés.

  • Les évêques tchèques critiquent la résolution du PE

    A l’issue de leur assemblée plénière, les évêques tchèques ont critiqué la récente résolution du Parlement européen sur les « droits fondamentaux », qui veut promouvoir l’avortement, l’éducation sexuelle et le “mariage” homosexuel.

    Ils dénoncent également la proposition de créer des centres d’information pour les jeunes dont la mission serait de leur donner des conseils sur les questions intimes, notamment quant à l’avortement.

    En ce qui concerne l’éducation sexuelle, ils rejettent l’idée qu’elle puisse être donnée à l’école en dehors de toute influence des familles. « Nous n’avons rien contre l’éducation sexuelle, mais nous avons des objections sur le fait que les parents n’auraient pas le droit de s’en mêler », a précisé Mgr Graubner.

    Les évêques ont également critiqué le projet de loi du gouvernement tchèque sur la « santé » qui inclut de dispositions « inacceptables d’un point de vue éthique » (ce projet de loi permet à tout citoyen européen de bénéficier de la procréation assistée ou de se faire avorter en République tchèque).

    En revanche, ils ont salué la décision du ministère des Affaires sociales d’organiser une conférence sur l’éducation des enfants et la politique de l’emploi avec le cardinal Antonelli, président du conseil pontifical de la famille, ainsi que le soutien du gouvernement à une politique pour la famille dans le cadre de la présidence tchèque de l’UE.

  • La Marche (américaine) pour la Vie

    Jeanne Smits y est. Elle raconte la veillée qui la précède, avec le cardinal Rigali (Philadelphie) et des dizaines d’évêques.

  • La Suède va légaliser le “mariage” homosexuel

    Le « parti des modérés » (qui est celui du Premier ministre) a présenté aujourd’hui au Parlement suédois une proposition de loi légalisant les “mariages” homosexuels.

    Comme en Suède on peut choisir de se marier à la mairie ou à l’église, et comme l’Eglise luthérienne est une Eglise d’Etat, cela veut dire que les homosexuels pourront se “marier” à l’église.

    La proposition de loi prévoit que les pasteurs aient le droit de refuser de le célébrer un mariage homosexuel, ce qui est bien entendu dénoncé par les lobbies homos.

    La date du vote de cette proposition n’a pas encore été fixée.

  • Réponse

    Comme je m’y attendais, certains lecteurs ont réagi violemment (soit sur le blog, soit par courriel) à ma note d’hier intitulée « Navrant ». L’un ou l’autre devrait d’abord se renseigner sur le “jugement téméraire”…

    Après avoir précisé que le Salon Beige suit mon blog de près comme en témoignent les nombreux liens qui y renvoient, je ne répondrai que par des faits.

    Dès le 12 décembre, au lendemain du vote de la loi sur l’euthanasie, j’écrivais ceci :

    Cette quasi unanimité est un signe que la révision constitutionnelle est voulue par le grand duc lui-même qui, pour ne plus avoir de problèmes de « conscience », préfère n’avoir plus aucun pouvoir…

    La révision constitutionnelle doit être confirmée par un second vote avant d’entrer en vigueur. Et la loi sur l’euthanasie (après un second vote également, exigé par le Conseil d'Etat qui l'a explicitement condamnée) pourra être promulguée… par le grand-duc.

    Le lendemain 13 décembre :

    Si le grand duc voulait s’opposer à la loi sur l’euthanasie :

    Art. 74 de la Constitution du Luxembourg
    « Le Grand-Duc peut dissoudre la Chambre. Il est procédé à de nouvelles élections dans les trois mois au plus tard de la dissolution. »

    Si des Luxembourgeois voulaient s’opposer à la loi sur l’euthanasie :

    Art. 114 de la Constitution du Luxembourg (sur la révision de la Constitution)
    « Le texte adopté en première lecture par la Chambre des députés est soumis à un référendum, qui se substitue au second vote de la Chambre, si dans les deux mois suivant le premier vote demande en est faite soit par plus d’un quart des membres de la Chambre, soit par vingt-cinq mille électeurs inscrits sur les listes électorales pour les élections législatives. La révision n’est adoptée que si elle recueille la majorité des suffrages valablement exprimés. La loi règle les modalités d’organisation du référendum. » (Sous-entendu évident : le grand-duc pourrait suggérer et soutenir en sous-main cette demande de référendum. C'était avant que je découvre, et que je fasse savoir, le 19 décembre, alors que personne n'en avait parlé en France, qu'un courageux Luxembourgeois avait saisi cette opportunité - sans avoir le moindre soutien du grand-duc.)

    Dans Daoudal Hebdo envoyé par courriel le 10 décembre, notamment au Salon Beige, j’écrivais ceci :

    Les bonnes âmes se félicitent de la décision du grand-duc, en font une nouvelle icône de la résistance à la culture de mort, et rappellent le geste de son oncle le roi Baudoin des Belges qui avait dit non à la loi sur l’avortement.

    Malheureusement les choses ne sont pas aussi simples.

    (…) Pour certains observateurs de la vie politique luxembourgeoise, la loi sur l’euthanasie est en fait l’occasion qu’attendait le grand-duc Henri pour retirer de la Constitution le mot « sanctionne », et faire de sa monarchie une simple représentation, à l’image des monarchies scandinaves. Ces mêmes observateurs font remarquer que c’est le grand-duc Henri qui a abandonné la formule « par la grâce de Dieu » dans la promulgation des lois. Son père, jusqu’à son abdication en 2000, avait signé les lois par la formule « Nous, Jean, par la grâce de Dieu Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau... ». Lequel très catholique grand-duc Jean, pour sa part, avait « sanctionné » et promulgué sans problème de conscience, en 1978, la loi sur l’avortement.

    En sortant de sa neutralité d’une façon qui est presque sans précédent, le grand-duc Henri conforterait en quelque sorte l’unité nationale, se faisant bien voir des pro-vie par son coup d’éclat, et donnant finalement raison aux partisans de la culture de mort en laissant supprimer le pouvoir du souverain de s’opposer à une loi…

    Dans Daoudal Hebdo N°16, envoyé par courriel le 17 décembre, j’écrivais ceci :

    La Chambre des députés du Luxembourg a adopté jeudi 11 décembre la modification de l’article 34 de la Constitution, consistant à rayer de la loi fondamentale la mention selon laquelle le grand-duc devait « sanctionner » les lois avant de les promulguer. Ainsi n’aura-t-il plus de problème de « conscience » (…)

    La loi sera ainsi libellée (sous réserve des amendements éventuellement apportés à l’article 1) :

    Nous Henri, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau,
    Notre Conseil d’Etat entendu;
    De l’assentiment de la Chambre des Députés;
    Vu les décision de la Chambre des Députés du 19 février 2008 et du 11 décembre 2008 ;
    Avons ordonné et ordonnons:
    Art. Ier. Pour l'application de la présente loi, il y a lieu d'entendre par euthanasie l'acte, pratiqué par un tiers, qui met intentionnellement fin à la vie d'une personne à la demande de celle-ci. Par assistance au suicide il y a lieu d'entendre le fait d'aider intentionnellement une autre personne à se suicider ou de procurer à une autre personne les moyens à cet effet, ceci à la demande de celle-ci. (…)

    Que le grand-duc sanctionne ou non, le texte est le même : le grand-duc « ordonne » que l’euthanasie puisse être légalement pratiquée : il ne s’agit pas seulement pour lui d’« orner » de sa signature un texte de loi, comme certains l’ont dit, mais d’« ordonner » une loi de mort. Mais s’il n’a pas « sanctionné » la loi, il n’a pas de problème de « conscience ». Comprenne qui pourra.

    Encore échappe-t-on à l’horreur du libellé de la loi par laquelle « Jean, par la grâce de Dieu Grand-Duc de Luxembourg », avait approuvé et « ordonné » la légalisation de l’avortement. C’est l’actuel grand-duc qui a supprimé la grâce de Dieu…

    (…) Il y a manifestement un consensus de l’establishment luxembourgeois, du grand-duc jusqu’à l’opposition en passant par le gouvernement, pour aligner le Luxembourg sur les normes « démocratiques » européennes, et la loi sur l’euthanasie est une pierre de touche de cet alignement.

    Le Salon Beige n’a fait écho à aucun de ces textes. Ce qui est son droit le plus strict, et je ne suis pas juge de ses priorités. Mais je ne suis pas responsable de ce silence.

    J’ai été absent d’internet du 20 décembre au 1er janvier. Je n’ai donc découvert qu'ensuite le discours de Noël du grand-duc, dont j’ai fait état dans Daoudal Hebdo envoyé le 7 janvier, comme d’une confirmation de ce que j’avais déjà écrit.

    Le Salon Beige a publié le 29 décembre un communiqué du Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, daté du 24 (le même jour que le discours du grand-duc) sur le référendum, avec un lien sur le site du gouvernement luxembourgeois. Il n’a pas fait état du discours du grand-duc, qui se trouvait sur le même site à la même date. Encore une fois, c’est son droit le plus strict. Mais je n’y suis pour rien.

    J’ajoute que dès le 10 décembre on pouvait lire ce commentaire de "Berg" sur le Salon Beige :

    J'ai étudié assez complètement cette question du Luxembourg.

    La réalité de l'attitude du grand-duc est bien différente de ce que l'on pense a priori.

    On pense que le grand-duc refuse de PROMULGUER la loi. Rien n'est plus faux.

    Le grand-duc refuse de la SANCTIONNER (pour des motifs de conscience). Mais il ne veut pas bloquer le "processus démocratique", il ne veut pas bloquer la loi. En conséquence, AFIN QUE LA LOI PUISSE PASSER, il a demandé lui-même la modification de la constitution, dans le sens que désormais le grand-duc ne sanctionnerait plus de loi, mais se contenterait de la promulger.

    En conséquence, si la loi est votée par le parlement, LE GRAND DUC LA PROMULGUERA sans état d'âme ! C'est son intention clairment affirmée.

    Ainsi, l'image du grand-duc s'opposant à l'euthanasie, c'est une image d'Epinal bien éloignée de la réalité.

    Le grand-duc veut à la fois sauvegarder sa conscience, et à la fois laisser intègre le processus démocratique. Pour reprendre l'expression biblique, c'est un cœur partagé. Il veut servir Dieu dans sa conscience, et servir la démocratie dans la société. Or, nul ne peut servir deux maîtres.

    C'est ce commentaire qui m'a mis la puce à l'oreille. Et alors je me suis rendu compte que pour la presse luxembourgeoise (et belge) c'était une simple évidence faisant partie de l'état de la question.

  • Navrant

    En pensant à toutes les bonnes âmes qui sont persuadées qu’on ne doit pas faire état de différends entre membres de la « famille », je m’étais dit que je m’abstiendrais. Mais je ne peux pas m’empêcher de signaler que je trouve absolument navrant le fait que « le laïc de l’année », pour Le Salon Beige, soit le grand-duc du Luxembourg.

    Le grand-duc Henri est celui qui a supprimé de tous les actes grand-ducaux la mention « par la grâce de Dieu » (Nous, Henri, par la grâce de Dieu Grand-Duc de Luxembourg).

    Il est de notoriété publique qu’il souhaitait supprimer de la Constitution la mention selon laquelle il doit « sanctionner », c’est-à-dire approuver, une loi avant de la promulguer. Il a pris pour prétexte la loi sur l’euthanasie, qui lui posait un problème de "conscience", pour accélérer la chose.

    Dans son « discours de Noël », il a explicitement revendiqué la révision constitutionnelle :

    « La révision constitutionnelle que le gouvernement, avec le soutien de l’ensemble des groupes parlementaires présents à la Chambre des députés, vient d’engager en mon nom (c’est lui qui souligne) et qui va dans le sens où je l’entends (c’est lui qui souligne), ne constitue aucunement un expédient. Il s’agit d’une mesure nécessaire permettant d’adapter la Constitution à la pratique. Il ne revient pas à un seul individu de remettre en question les décisions des représentants de notre peuple. Les lois sont votées par la seule Chambre des députés. »

    Au nom de la démocratie, on doit accepter la loi sur l’euthanasie. Ceci est expressément contraire à l’enseignement de l’Eglise, notamment d’Evangelium vitae (encyclique à laquelle Jacques Chirac avait répondu : « Non à une loi morale qui primerait la loi civile », c’est précisément ce que fait le grand-duc.)

    Et il termine en remerciant « toutes les forces politiques d’avoir soutenu, et ce, aussi promptement, cette modernisation si importante et nécessaire de notre Constitution ».

    Enfin, si la réforme constitutionnelle est définitivement adoptée, et la loi sur l’euthanasie dans la foulée, selon la volonté du grand-duc, elle sera ainsi libellée :

    Nous Henri, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau,
    Notre Conseil d’Etat entendu;
    De l’assentiment de la Chambre des Députés;
    Vu les décision de la Chambre des Députés du 19 février 2008 et du 11 décembre 2008 ;
    Avons ordonné et ordonnons:
    Art. Ier. Pour l'application de la présente loi, il y a lieu d'entendre par euthanasie l'acte, pratiqué par un tiers, qui met intentionnellement fin à la vie d'une personne à la demande de celle-ci. Par assistance au suicide il y a lieu d'entendre le fait d'aider intentionnellement une autre personne à se suicider ou de procurer à une autre personne les moyens à cet effet, ceci à la demande de celle-ci. (…)

    Il ordonnera d’appliquer la loi sur l’euthanasie.

    Eh bien non, cette personne n’est certainement pas l’icône du laïcat catholique.

  • Les « droits fondamentaux » selon le Parlement européen

    Le Parlement européen a adopté par 401 voix, contre 220 et 67 abstentions, une résolution sur les « droits fondamentaux », dont le principal rédacteur est un communiste italien.

    Il s’agit d’un texte kilométrique de 176 paragraphes, où l’on relève notamment que les « droits » ne peuvent pas être laissés à la libre disposition des Etats. Or les « droits » en question comportent le « droit » à l’avortement et le « droit » des homosexuels au mariage, etc. Il y a aussi le « droit » des immigrants (y compris ceux qu’on ne doit plus appeler « illégaux », car c’est péjoratif). Et bien entendu la résolution s’étend sur la lutte contre toutes les « discriminations » et demande de favoriser la « diversité » et le « multiculturalisme ».

    J’analyse ce texte sur deux pages dans le numéro 18 de Daoudal Hebdo.

  • Il n’est jamais trop tard pour bien faire…

    L’agence Zenit a fait écho hier à une protestation des évêques belges, datant du 9 janvier, protestation visant un projet de loi voté par les députés le... 4 décembre.

    Il s’agissait d’un projet de loi « relatif à l'obtention et à l'utilisation de matériel corporel humain destiné à des applications médicales humaines ou à des fins de recherche scientifique ».

    Et il avait déjà été voté par le Sénat…

    L'article 2 est ainsi libellé : « Pour l'application de la présente loi, on entend par ‘matériel corporel humain', tout matériel biologique humain, y compris les tissus, les cellules, les gamètes, les embryons, les fœtus, ainsi que les substances qui en sont extraites, et quel qu'en soit le degré de transformation ».

    « L'humain en devenir n'est pas qu'un matériel corporel », soulignent les évêques belges. Le fait que « le législateur belge définisse l'humain en devenir de ‘matériel corporel humain' disponible pour la recherche médicale, a quelque chose de glacial ». « Tout ce qui chosifie l'humain constitue une régression dans le projet de civilisation humaniste », et être « animé de bonnes dispositions ne suffit pas pour poser un acte moralement souhaitable ».

    Mais où ont-ils vu un projet de civilisation humaniste ?