L’agence Zenit a fait écho hier à une protestation des évêques belges, datant du 9 janvier, protestation visant un projet de loi voté par les députés le... 4 décembre.
Il s’agissait d’un projet de loi « relatif à l'obtention et à l'utilisation de matériel corporel humain destiné à des applications médicales humaines ou à des fins de recherche scientifique ».
Et il avait déjà été voté par le Sénat…
L'article 2 est ainsi libellé : « Pour l'application de la présente loi, on entend par ‘matériel corporel humain', tout matériel biologique humain, y compris les tissus, les cellules, les gamètes, les embryons, les fœtus, ainsi que les substances qui en sont extraites, et quel qu'en soit le degré de transformation ».
« L'humain en devenir n'est pas qu'un matériel corporel », soulignent les évêques belges. Le fait que « le législateur belge définisse l'humain en devenir de ‘matériel corporel humain' disponible pour la recherche médicale, a quelque chose de glacial ». « Tout ce qui chosifie l'humain constitue une régression dans le projet de civilisation humaniste », et être « animé de bonnes dispositions ne suffit pas pour poser un acte moralement souhaitable ».
Mais où ont-ils vu un projet de civilisation humaniste ?