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Jacques Testart dénonce de nouveau l’eugénisme

Il se dit toujours « de gauche et athée », ce qui est dommage pour lui, mais en même temps lui permet d’être accueilli dans les médias sans être qualifié de fasciste obscurantiste, et de dire un certain nombre de vérités contraires au dogme ambiant de la culture de mort. Jacques Testart, auréolé pour toujours de son titre de « père du premier bébé-éprouvette », publie un nouveau livre, intitulé Faire des enfants demain, où il dénonce l’évolution vers un « eugénisme doux, invisible et démocratique », qui est celui du DPI, le diagnostic préimplantatoire, permettant la « fabrication d’enfants sur mesure » et l’élimination de ceux qui ne sont pas aux normes.

L’intérêt de ce nouveau livre, si l’on en croit les interviews de Jacques Testart dans le JDD et Le Point, est la dénonciation du fait que l’on qualifie de médical ce qui n’a aucun rapport avec la médecine : « Je ne vois pas ce que la médecine, censée traiter les pathologies, a à faire là dedans », dit-il en parlant des revendications égalitaires des homosexuel(le)s. La conception ne relève pas de la médecine (Jacques Testart le sait d’autant mieux que, « père du premier bébé éprouvette », il n’est pas médecin), et les critères des questions bioéthiques ne relèvent pas davantage de la médecine.

Son interview au JDD est en ligne.

Extrait :

Cet "appariement des couples reproducteurs", selon les mots de ses promoteurs, rappelle la sélection pratiquée sur les bovins. Dans le secret, sur des critères non transparents, les médecins choisissent le donneur qui convient pour chaque receveuse avec une obsession de la qualité de l'enfant qui rappelle l'eugénisme, une vieille pulsion humaine. Il ne s'agit pas d'une politique d'État, mais d'un eugénisme mou et démocratique, sans souffrance.

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