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  • De la férie

    Le martyrologe du jour est l’un des plus brefs de l’année :

    Dans l'île de Ponza, l'anniversaire de saint Silvère, pape et martyr. N'ayant pas voulu rétablir Anthime, évêque hérétique, déposé par son prédécesseur Agapet, il fut, à la sollicitation de l'impératrice, l'impie Théodora, envoyé en exil par Bélisaire ; il y mourut, accablé par les nombreux tourments endurés pour la Foi Catholique.

    A Rome, la mise au tombeau de saint Novat. Il était fils du bienheureux Pudens sénateur, frère du prêtre saint Timothée et des saintes vierges Pudentienne et Praxède, tous instruits de la Foi par les Apôtres. Leur maison, transformée en église, porte le titre du "Pasteur".

    A Tomi, dans le Pont, les saints martyrs Paul et Cyriaque.

    A Petra, en Palestine, saint Macaire évêque. Après avoir souffert de la part des ariens beaucoup de mauvais traitements, il fut relégué en Afrique, où il s'endormit dans le Seigneur en vrai confesseur.

    A Séville, en Espagne, sainte Florentine vierge, sœur des saints évêques Léandre et Isidore.

    Sainte Florentine, ou Florence de Carthagène (où elle était née), abbesse du monastère d’Ejica entre Séville et Cordoue. C’est son frère Léandre, ami de saint Grégoire le Grand et évêque de Séville, qui rédigea la règle. Isidore succéda à Léandre au siège de Séville. Ils avaient encore comme frère saint Fulgence, évêque… d’Ecija.

  • Insolite

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    En visite officielle en Corée du Nord, pays au régime très officiellement athée et antireligieux, Vladimir Poutine a voulu se rendre à l’église orthodoxe russe… Laquelle a été construite par Kim Jong Il entre 2003 et 2006. L’ambassadeur de Russie Andreï Karlov s’y est marié (puis il est devenu ambassadeur en Turquie où il a été assassiné par un jihadiste anti-Assad).

    Photo prise le jour de Pâques dernier :

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  • L’imposture jusqu’au bout

    Le communiqué final de la « Conférence de haut niveau » (puisque ce n’était décidément pas un « sommet »), qui s’est tenue en Suisse sur l’Ukraine, n’a pas été signé par les représentants des pays qui le soutenaient, reconnaît le ministère suisse des Affaires étrangères auprès de l’agence russe Ria Novosti : on ne peut donc pas vous fournir une copie du document signé…

  • Les vieux à la casse

    Les gazettes :

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    En fait, une voiture avec cinq "jeunes", roulant à grande vitesse sur une petite route, s'est déportée sur la gauche à la sortie d'un virage et a percuté une voiture qui roulait tranquillement en sens inverse, tuant sur le coup le conducteur et la passagère, 80 ans et 85 ans. Mais les vieux, on s'en fout...

  • Acharnement

    La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé hier la relaxe de Stéphane Ravier, poursuivi pour un tweet de juillet 2021 :

    « Théo, 18 ans, assassiné hier par un Sénégalais à #ClayeSouilly. L’immigration tue la jeunesse de France »

    Une amende d’au moins 5.000 euros pour diffamation à caractère raciste était requise contre lui. Plusieurs lobbies s’étaient constitués parties civiles, dont la Licra.

    Le sénateur des Bouches-du-Rhône avait été relaxé en première instance. Mais le parquet avait fait appel…

    L’acharnement continue néanmoins. Hier avait lieu l’audience du procès intenté contre des cadres du RN, pour « complicité de provocation à la discrimination », après la publication en… 2014 d’un « Guide de l’élu FN » prônant la « priorité nationale »…

  • 6.000 chrétiens…

    La Croix a publié une tribune « Au nom de notre foi, nous voterons contre l’extrême droite. » Signée de quelque "6.000 chrétiens".

    Un certain Bastien a montré que n’importe qui pouvait signer (éventuellement plusieurs fois) la tribune, sans qu’il y ait le moindre contrôle. Lui et ses amis ont signé « Jean Raspail, écrivain » (mort en 2020 et qui n’aurait certainement pas signé de son vivant…), « Jawad Bendaoud, aubergiste » (l’homme qui avait hébergé des terroristes du 13 novembre), « Jean-Michel Trogneux, professeur », « Jacques Mesrine, troubadour », « Gigliotti Iolanda Cristina (aka Dalaida), citoyenne concernée », « Yvette Martin, paroissienne de Saint-Merry-hors-les-murs », etc.

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    « En fait, cela nous montre (encore une fois) que ce genre de tribune ne vaut pas grand-chose :

    - parce que n'importe qui peut la signer ;

    - parce que ce n'est représentatif de rien du tout ;

    - parce que le public qui l'a signé n'a finalement rien de surprenant : qui est surpris de voir des centaines de responsables de communautés, mouvements, associations, journaux clairement marqués à gauche ?

    - parce que la quantité ne fait pas la qualité (au contraire).

    On peut cependant être très très surpris de voir certains signataires mettant en avant leurs responsabilités dans des communautés ou des associations...

    Ont-ils conscience que, dans leurs membres, et comme partout, 1/3 votent RN ?

    Et ils nous parleront d'unité, demain. »

  • Les suites du COVID en Amérique

    Le procureur général du Kansas, Kris Kobach, annonce qu’il porte plainte contre Pfizer pour de « multiples déclarations trompeuses » concernant les risques pour la santé et l'inefficacité de son « vaccin » contre le COVID.

    « Pfizer a trompé les habitants du Kansas sur les risques des vaccins, notamment pour les femmes enceintes et pour la myocardite. En outre, Pfizer a prétendu que son vaccin protégeait contre les variants du COVID, alors que les données montrent le contraire. Le géant pharmaceutique a également suggéré que son vaccin empêchait la transmission du COVID, mais a admis par la suite qu'il n'avait jamais étudié la question de savoir si son vaccin arrêtait la transmission. »

    La plainte allègue également que Pfizer a agi avec les responsables des médias sociaux pour censurer les discours critiques et a refusé de participer au programme de développement de vaccins du gouvernement fédéral, l'Opération Warp Speed, pour éviter la surveillance du gouvernement.

    Parmi ses tentatives pour tromper le public, Pfizer a maintenu sa propre base de données d'effets indésirables, qui comprenait des cas non signalés au système fédéral VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System), mais « n'a pas publié les données d'effets indésirables de sa base de données ». En outre, Pfizer « n'a pas révélé que son essai n'incluait que des personnes en bonne santé et excluait les personnes en mauvaise santé » et, par conséquent, « ne disposait pas d'une base raisonnable pour affirmer que le vaccin était sans danger pour les personnes chez qui le COVID-19 avait été diagnostiqué, qui étaient immunodéprimées, enceintes ou qui allaitaient ».

    La plainte soutient que les fausses déclarations de Pfizer, qui ont permis à l'entreprise de gagner 75 milliards de dollars en deux ans, constituent des violations de la loi du Kansas sur la protection des consommateurs.

    En Floride, un grand jury constitué par le gouverneur Ron DeSantis enquête actuellement sur la fabrication et le déploiement des vaccins COVID. En février, il a publié son premier rapport intérimaire, qui a déterminé que les confinements ont fait plus de mal que de bien, que les masques étaient inefficaces pour arrêter la transmission du COVID, que le COVID était « statistiquement presque inoffensif » pour les enfants et la plupart des adultes, et qu'il est « très probable » que les chiffres des hospitalisations dues au COVID aient été gonflés.

    En avril, le CDC (Centre de prévention et de contrôle des maladies) a été contraint de publier, sur décision de justice, 780.000 rapports d'effets indésirables graves qui n'avaient pas été divulgués auparavant.

  • Un blasphème de la Fierté

    Le lobby LGBT Outreach du Père James Martin publie un article sur « Le lien entre la Fierté et le Sacré-Cœur de Jésus ». (La Fierté – Pride - avec une capitale, c’est celle de remuer son pénis dans l’anus du voisin). L’article est de Robert Bordone, professeur de droit à Harvard pendant 20 ans, fondateur du Programme clinique de négociation et de médiation de Harvard, membre de « l’équipe ministérielle LGBTQIA » du Centre Pauliste de Boston. C’est une réponse à Martha-Ann Alito, femme du juge à la Cour suprême, qui disait vouloir faire flotter un drapeau en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus pendant le mois de juin pour protester contre l'immoralité sexuelle affichée par les LGBT qui arborent le drapeau de la « fierté » arc-en-ciel.

    « En tant que catholique homosexuel, j'ai été particulièrement heurté par l'idée que le message du Sacré-Cœur de Jésus et le drapeau de la Fierté s'opposeraient d'une manière ou d'une autre. Au contraire, le message du Sacré-Cœur de Jésus et le drapeau de la Fierté me semblent très proches. (…) Au fond, le drapeau de la Fierté signale à tous que l'amour est l'amour. C'est un message d'inclusion et d'appartenance universelles, un message si essentiel à la mission de l'Église et à la communication de l'amour de Dieu pour tous les peuples. Ce message d'accueil et d'amour universels est exprimé par l'exhortation constante du pape François : "Todos, todos, todos !". (…) La dévotion au Sacré-Cœur est un rappel et une invitation à connaître et à ressentir l'amour de Dieu dans notre vie. Le drapeau de la Fierté est une version séculière de ce message, un signe physique qui espère nous rappeler et démontrer la profondeur et la légitimité d'un amour qui est pleinement inclusif et accueillant, qui vous embrasse et vous accepte pour qui vous êtes, quelle que soit la façon dont vous vous identifiez. »

    Robert Bordone ne fait que reprendre ce que le P. James Martin (nommé par François consultant auprès du Secrétariat romain pour la communication et invité particulier du pape au synode sur la synodalité) écrivait en 2022 :

    « Au fond, donc, ces deux commémorations ont à voir avec l'amour. Le Sacré-Cœur nous rappelle comment Jésus a aimé : pleinement, ouvertement, radicalement, jusqu'à sa mort. Dans les innombrables images du Sacré-Cœur, son propre cœur est toujours exposé : sanglant, vulnérable, proche de nous. La Fierté est aussi une question d'amour. Pas seulement l'amour que les personnes LGBTQ ont les unes pour les autres, mais l'amour que la société a pour elles, et l'amour que Dieu a pour elles. »

  • L’Eglise Titanic

    Le lendemain même de la rumeur dont faisait état Rorate Caeli d’une prochaine interdiction totale de la liturgie traditionnelle dans l’Eglise latine, le blog Messa in latino a publié une grande interview du Professeur Andrea Grillo, qui est l’actuel super-gourou de la liturgie à Rome, inspirateur notamment du motu proprio Traditionis custodes. En voici la traduction intégrale, car il est important de voir à quel point ces gens-là travaillent diaboliquement contre la tradition, donc contre ce qui reste de l’Eglise catholique. La violente et réitérée condamnation de Benoît XVI – et aussi de saint Pie V - est impressionnante, son arrogance et son mépris, dont la fin est un véritable feu d’artifice, le sont également.

    D’autre part, aujourd’hui est célébrée la dernière messe traditionnelle à la cathédrale de Melbourne. Il y avait une messe le mercredi à 17h30, elle est supprimée par Rome, et les autres messes traditionnelles célébrées dans deux autres églises seront sans doute supprimées dans deux ans, au terme d’un processus soviétique. La lettre comminatoire du Dicastère du Culte divin (sic) date de janvier dernier. On en trouvera également ci-dessous une traduction, car il faut savoir à quelle tyrannie on a affaire. (Outre le nouvel affront post-mortem au cardinal Pell, on imagine aussi la tête des orthodoxes voyant à quel point l’ecclésiologie de l’Eglise de Rome est dévoyée, quand un simple « secrétaire » peut donner des ordres à un archevêque sur un point de pastorale locale…)

    L’interview du professeur Grillo.

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  • Sainte Julienne Falconieri

    Sainte Julienne peut être considérée comme une seconde fondatrice de l’Ordre des Servites de la bienheureuse Vierge Marie ; les circonstances qui accompagnèrent sa dernière Communion ont enveloppé cette âme séraphique d’un parfum virginal, au point d’en faire l’une des figures les plus attirantes de l’hagiographie eucharistique. On sait en effet, par une ancienne tradition, que la sainte Hostie pénétra invisiblement dans la poitrine de la malade qui ne pouvait communier, car elle rejetait toute nourriture.

    La messe est du Commun, sauf la première collecte qui est la suivante : « Seigneur qui, d’une façon merveilleuse, voulûtes réconforter par la nourriture eucharistique votre bienheureuse servante Julienne durant sa dernière maladie ; nous vous demandons par ses mérites que nous aussi, dans cette épreuve suprême, fortifiés par le même Sacrement, nous puissions arriver à la patrie céleste ».

    De même que les païens mettaient dans la bouche des morts la monnaie destinée à payer le fret de la barque de Caron, ainsi, au IVe siècle, c’était déjà une ancienne tradition de l’Église romaine, confirmée par un grand nombre de textes des saints Pères, que de réconforter le dernier instant des fidèles par la nourriture eucharistique : Viaticum, que parfois l’on déposait même sur la poitrine des défunts. Par la suite, l’Église modifia cette discipline et déclara qu’il suffisait aux mourants de recevoir comme viatique cette Communion qui suit la Confession et l’Extrême-Onction, sans qu’il soit nécessaire de la renouveler au moment même du dernier soupir. Cette antique coutume romaine reflète cependant la foi énergique du premier âge patristique, où, en face du matérialisme païen, on voulait confesser solennellement le dogme de l’immortalité de l’âme et de la finale résurrection des corps, dont la divine Eucharistie est le gage.

    Bienheureux cardinal Schuster

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    Le triptyque de sainte Julienne Falconieri en l’église des Sept Saints Fondateurs (des Servites) à Florence, par Giuseppe Cassioli, en... 1934. A droite, la bienheureuse Jeanne Soderini, disciple de Julienne. A gauche, mais oui, c’est sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, et je ne sais pas ce qu’elle fait là.