La présidente eurofolle et russophobe de Moldavie Maia Sandu avait promis que son pays quitterait la Communauté des États indépendants dès que s’ouvriraient les négociations d’adhésion à l’UE. Les négociations vont commencer dans quelques jours, mais la Moldavie va continuer à faire partie de la CEI.
Le gouvernement a bien annoncé son intention de dénoncer 119 des 282 accords, mais le ministre des Affaires étrangères a pris soin de préciser qu’il n’était pas question de dénoncer les accords importants pour la Moldavie.
Aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture Vladimir Bolea va plus loin. Si nous quittons la CEI, dit-il, « beaucoup vont souffrir : les producteurs de cerises, les producteurs de prunes… Nous avons conclu 14 accords agricoles au sein de la CEI. Au préalable, nous devons conclure des accords bilatéraux avec les pays membres de la CEI vers lesquels nous exportons nos produits. »
Il remarque que l’Ukraine fait toujours partie de la CEI en réalité (bien que l'ayant officiellement quittée en 2018) et que pour la Moldavie c’est un pays clef de la CEI : « Aujourd'hui, nous travaillons même avec l'Ukraine sur la base des accords de la CEI. Nous n'avons pas d'autres accords d'exportation. »
Et d’ajouter :
« Chaque décision prise par les hommes politiques, aussi belle soit-elle, doit tenir compte des personnes et des entreprises. Qu'allons-nous faire des milliers d'agriculteurs indépendants, des personnes qui apportent des cerises en Russie ? Créons d'abord de nouvelles opportunités pour eux. Si une chose n'est pas nécessaire, elle s'éteindra d'elle-même. » Mais en attendant, si l’on veut réorienter les livraisons vers l'UE, les agriculteurs moldaves devront investir des millions d'euros dans le calibrage et le refroidissement des fruits…
A vos poches…