Euractiv :
Les partis pro-UE perdent du terrain face à l’extrême droite eurosceptique car ils ne mettent pas suffisamment en avant les avantages concrets que présente l’Union pour ses citoyens dans leurs campagnes électorales. C’est ce qu’ont observé des analystes lors d’un évènement du think tank Centre for European Policy Studies (CEPS) mercredi (5 juin).
C’est vraiment prendre tous les experts et conseillers des partis européistes pour des billes. Si les candidats européistes « ne mettent pas suffisamment en avant les avantages concrets », c’est évidemment qu’ils n’en trouvent pas. S’ils taisent des arguments électoraux décisifs, c’est que ces arguments n’existent pas.
Voilà un bel aveu. Corroboré par la plainte qui suit : « En revanche, les partis d’extrême droite semblent beaucoup plus enclins à évoquer (…) l’importance cruciale des politiques de l’Union pour les citoyens européens — tout en insistant sur l’impact aspect négatif que celles-ci auraient. »
Auraient… Comme ce conditionnel sonne irréel…
*
Au fait, pour qui voter ?
A vrai dire ça n'a guère d'importance, car les pouvoirs du Parlement européen sont très limités, en dehors de son pouvoir de nuisance idéologique par ses résolutions sociétales à jet continu.
Et je ne me vois pas voter pour une quelconque des listes qui peuvent avoir des élus selon les sondages, pour raisons notamment de pandémie et d'Ukraine.
Il reste Philippot et Asselineau. Qui disent exactement la même chose sur le sujet européen. Il est absurde qu'ils ne puissent pas s'entendre. Même à eux deux ils n'auraient sans doute aucun élu, mais ils seraient plus visibles. Philippot a l'avantage d'avoir sur sa liste le pro-vie Poisson, mais le tort indélébile d'avoir jeté Jean-Marie Le Pen aux orties. Asselineau, dont je ne suis pas proche à certains égards (tout ce qui ne concerne pas directement la souveraineté nationale est "subalterne" et "secondaire"), a fait la preuve de son sérieux et de sa parfaite indépendance.