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  • De plus en plus difficile

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    A Rennes il y a le CRIDEV : Centre de Ressources et d’Interpellation pour un monde sans rapports de domination. Subventionné par la mairie. Le 24 juin, puis le 23 septembre et le 21 octobre, il y aura au Cridev « le blabla des gros.ses », « groupe de parole, en non mixité personnes grosses et sans hommes cisgenre ».

    Il faut lire ça plusieurs fois pour comprendre qu’en fait c’est interdit aux hommes normaux, même s’ils sont gros. Au nom de la lutte contre les discriminations, évidemment. Parce que les hommes normaux, même s’ils sont gros, établissent des rapports de domination. Une fois qu’on le sait, on comprend le monde injuste dans lequel il nous faut vivre. Merci à la mairie de Rennes de nous en faire prendre conscience.

  • Euthanasie

    J’avoue que je ne suis pas de près (ni même de loin) le parcours de la loi sur l’euthanasie, puisque de toute façon elle passera. Je découvre à la faveur d’une tribune de « 75 parents et proches de personnes porteuses de déficience intellectuelle » qu’un député, une femme député, avait déposé en commission un amendement afin d’exclure le handicap mental du dispositif euthanasique, mais qu’il fut rejeté.

    On est tous d’accord qu’on doit pouvoir tuer les vieux et les malades comme on tue les enfants à naître, mais il restait une dernière petite lueur d’humanité chez cette femme : ne pas tuer au nom de l’hypocrite « aide au suicide » des gens qui ne peuvent pas lucidement demander à être suicidés…

    Mais non. Il n’y aura pas d’exception. Parce que ce serait une « discrimination ». Sic. C’est comme un sceau diabolique sur la nouvelle loi de la culture de mort.

  • Saint Norbert

    Lu sur le site de l’abbaye Saint-Martin de Mondaye :

    Norbert de Gennep, né vers 1080, fut dès son jeune âge chanoine de la collégiale Saint-Victor à Xanten. Il y reçut le sous-diaconat, sans toutefois s’engager définitivement sur la voie de la cléricature. Vers 1108-1109, on le trouve chapelain à la cour de l’archevêque Frédéric de Cologne, et avant 1110, déjà dans l’entourage de l’empereur Henri V, qu’il accompagne à Rome où surgit une querelle concernant l’investiture. Norbert en revient terriblement perplexe. Est-ce la raison pour laquelle, en 1113, il refuse le diocèse de Cambrai que lui propose l’empereur ?

    Au printemps 1115, sur la route de Freden, il est jeté à bas de son cheval lors d’un violent orage. C’est le commencement de sa conversion. Il démissionne de sa fonction de chapelain impérial et s’adonne à la méditation, sous la conduite de l’abbé bénédictin de Siegburg. Aux Quatre-temps de décembre 1115, il reçoit le même jour le diaconat et la prêtrise. Avant son ordination il se dépouille de ses vêtements précieux et prend une peau d’agneau. Sitôt ordonné il repart pour Siegburg et se retire quarante jours dans la prière. Ensuite seulement, il célèbre sa première messe. A Xanten, aux chanoines de la cathédrale, il déclare qu’il désire la réforme du chapitre, mais il n’est pas écouté. Norbert comprend son échec et se retire. Deux années durant, chez l’ermite Liutolf et chez les chanoines réguliers de Rolduc, dans le silence, il précise son projet de vie et en prépare la mise à exécution.

    Il commence alors à se livrer à la prédication itinérante. S’il suscite l’admiration de beaucoup, il en inquiète cependant quelques uns et en agace d’autres. En 1118, il doit se justifier devant le concile de Fritzlar. Puis il décide de tout quitter et de renoncer à son canonicat ainsi qu’à ses bénéfices. Il entame alors une vie de pèlerin. Il rencontre le pape Gélase II à Saint-Gilles en Provence. Le Pontife régularise sa situation canonique et fait de lui un prédicateur apostolique. Au cours de l’hiver suivant, il se rend nu-pieds, à marches forcées à Valenciennes, où ses premiers compagnons se meurent d’épuisement. Il y rencontre Burchard, évêque de Cambrai et son ancien ami à la cour impériale. Hugues de Fosses, le chapelain de l’évêque, est très impressionné par le personnage de Norbert et sollicite de l’accompagner.

    En 1119 Norbert est présent au concile de Reims. Le nouveau pape Calixte II le recommande à son neveu Barthélemy, évêque de Laon. Dans cette dernière ville, Norbert fréquente la célèbre école épiscopale. Sur la suggestion du pape, il accepte de réformer le chapitre de Saint-Martin, mais c’est de nouveau un échec, comme à Xanten. L’évêque lui propose ensuite de chercher dans son diocèse un lieu où il pourrait se fixer. La solitude de Prémontré lui plaît. Entre temps, il continue ses prédications apostoliques. En prêchant, il recrute des disciples : Evermode à Cambrai, Antoine à Nivelles. A Laon, il en accueille sept autres à la suite d’un sermon.

    A Pâques 1120, au nombre de quatorze, tous s’installent à Prémontré. Ils décident entre eux qu’ils seront des chanoines réguliers et qu’ils se conformeront à la Règle de Saint Augustin. A Noël 1121 se déroule, à Prémontré, la cérémonie de la profession. Ils sont désormais une trentaine et se proposent de vivre selon l’institution apostolique en s’inspirant de la vie des chrétiens dans l’Eglise primitive à Jérusalem. Ils se trouvent dans le sillage de la réforme grégorienne. Leur habit sera de laine écrue plutôt qu’en étoffe noire. A cette couleur, Norbert ajoute le symbole du blanc dont était revêtu l’ange, témoin de la Résurrection. L’Eucharistie est au centre de la vie journalière des premiers frères, et ils manifestent une profonde dévotion à Notre-Dame qu’ils ont choisie comme patronne de l’église. A côté des chanoines vivent un grand nombre de frères laïcs, ainsi que des sœurs qui s’occupent de l’hôpital que Norbert a fait construire pour accueillir pauvres et pèlerins : tous sont engagés dans la réforme ecclésiale.

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  • La persécution

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    L'archevêque Victor de Khmelnytskyï a consacré lundi une nouvelle église, dédiée à sainte Barbe, dans le village de Molomolintsy dans la région de Khmelnytskyï. Elle remplace celle qui a été volée par les pillards de l’Eglise du pouvoir en mai 2022.

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    Le cabinet des ministres de l’Ukraine a adopté des amendements au règlement concernant la nomination des aumôniers dans l’armée et la police. Dorénavant le service d'État chargé de l'ethnopolitique et de la liberté de conscience (sic) doit empêcher la nomination d’aumôniers de l’Eglise orthodoxe ukrainienne. (Ce qui se dit, comme dans la loi d’interdiction toujours en attente : « organisation religieuse dont le centre de direction est situé dans un État reconnu comme ayant mené une agression armée contre l'Ukraine et/ou occupé temporairement une partie du territoire de l'Ukraine ».) Seules l’Eglise du pouvoir et l’Eglise grecque-catholique pourront avoir des aumôniers. Mais l’an dernier la première avait eu 494 mandats mais n’avait fourni que 97 aumôniers, la seconde avait eu 91 mandats et n’avait fourni que 25 aumôniers.

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    Le métropolite Nicodème de Jitomir a consacré hier une nouvelle église dédiée aux saints Cyrille et Méthode à Olchanka, dans le diocèse de Jitomir.

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    La commission du ministère de la Culture de l'Ukraine est arrivée ce matin sur le territoire de la laure de Potchaïev, accompagnée de policiers et d'officiers du SBU, afin de commencer son « inspection », dans le cadre du processus visant à en expulser les moines. Mais la responsable de la coordination des institutions culturelles du département du patrimoine culturel du ministère, qui dirige la commission, se garde d’évoquer cette perspective. Elle prétend que cette inspection est de pure routine. Il faut tenter d’éviter les réactions qui ont suivi l’inspection de la laure des Grottes de Kiev. C'est ce qu'on a appelé chez nous "les inventaires". Le ministère prétend que tout ce qui se trouve dans le monastère appartient à l'Etat, alors que bien évidemment seuls le terrain et les murs lui appartiennent - depuis qu'ils ont été volés par l'Etat communiste.

  • Fico !

    Impressionnant Robet Fico. Le revoilà déjà. Pour dire d'abord qu'il pardonne à l'homme qui voulait le tuer et lui a mis cinq balles dans le corps (parce que les responsables sont ceux qui suscitent la haine, comme Soros), et pour réitérer avec force ses positions, celles qui ont conduit à vouloir le tuer. Pendant 14 minutes, selon son format habituel, il montre que s'il a été physiquement très atteint, il se remet vite et a gardé toute sa vitalité intellectuelle. Une très bonne nouvelle.

  • Armes en balade

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    Les gendarmes espagnols demandent au gouvernement des mesures urgentes contre l’utilisation par les trafiquants de drogue, dans le détroit de Gibraltar, d’armes provenant d’Ukraine…

  • La Russie isolée

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    Le 27e Forum économique international de Saint-Pétersbourg s’est ouvert aujourd’hui. Le thème principal est : « La formation de nouveaux centres de croissance comme pierre angulaire d'un monde multipolaire ».

    Sont inscrits 28.600 participants de 136 pays. Plus de 3.400 entreprises sont représentées. Il y a 66 salles de conférence pour 218 réunions d’affaires. Et un hall d’exposition de 100.000 mètres carrés.

    L’an dernier avaient été conclus plus de 900 contrats pour une valeur de 43 milliards de dollars.

    L'arrivée de Vladimir Poutine au Centre Lakhta :



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  • Ellipse sexuelle

    Une fois de plus c’est sur le site des journalistes orthodoxes ukrainiens que je découvre cette information (vérifiée sur le site du Tagespost qui relate le fait) : Mgr Ludger Schepers, délégué de la Conférence des évêques allemands pour la pastorale LGBTQ, affirme que le magistère de l’Eglise et l’anthropologie chrétienne doivent s’approprier les « connaissances récentes des sciences humaines et sociales » et « entrer en dialogue avec elles ». « Les uns partent du principe qu'il y a un noyau homme et un noyau femme ». Mais on peut aussi prendre comme point de départ le fait que les deux sont des êtres humains, ce qui est aussi la racine du mot biblique Adam. « Le fait d'être humain est ce qui nous relie ». Mgr Schepers se représente la sexualité « plutôt comme une ellipse avec deux pôles et la possibilité de ce qui se trouve entre les deux. Avec ce modèle, je reste dans la bipolarité de genre et j'ai quand même la possibilité d'inclure ces personnes dans l'image de l'humanité. »

    Puis il évoque la « souffrance » d’être né dans le mauvais corps, etc.

    Une autre recherche rapide permet d’apprendre que Mgr Schepers a été (logiquement, vu sa fonction) le premier évêque allemand à bénir des couples de même sexe. En mai 2022.

  • "Depuis ma jeunesse"

    La vidéo postée hier par le Chœur (laïque) du monastère Sretenski de Moscou (filmée dans la chapelle historique du monastère, la cathédrale de Vladimir).

    От юности моея мнози борют мя страсти, / но Сам мя заступи и спаси, Спасе мой.

    Ненавидящии Сиона, посрамитеся от Господа, / яко трава бо огнем будете изсохше.

    Слава Отцу и Сыну и Святому Духу, и ныне и присно и во веки веков. Аминь.

    Святым Духом всяка душа живится, / и чистотою возвышается, /  светлеется Тройческим единством, священнотайне.

    Traduction de l’horologion slavon en français :

    Depuis ma jeunesse, nombreuses sont les passions me font la guerre ; mais toi, ô mon Sauveur, secours-moi et sauve-moi.

    Vous qui haïssez Sion, soyez confondus devant le Seigneur. Comme l’herbe desséchées par le feu, ainsi vous deviendrez.

    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
    Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

    Par l’Esprit-Saint, toute âme vit ; en se purifiant elle s’élève ; elle est rendue resplendissante par l’action secrète de l’unique Divinité en trois personnes.

    Lu sur le site de l’église Saint Jean de Cronstadt de Minsk :

    Lorsque nous adressons nos prières à Dieu, nous lui parlons comme nous parlons aux gens. Lorsque nous écoutons la parole de Dieu - pendant la lecture de l'Évangile - c'est le Seigneur lui-même qui nous parle. C'est pourquoi la lecture de l'Évangile dans le service divin est entourée de solennité.

    Lors de la Veillée nocturne, nous pouvons observer plusieurs étapes de préparation à l'écoute de l'Évangile.  L'une d'entre elles est le chant de l'antienne « Dès ma jeunesse... ».

    Le tout début de l'hymne - « dès ma jeunesse, de nombreuses passions se sont élevées en moi » - témoigne de la nécessité pour l'homme de se repentir devant Dieu. Les mots « intercède pour moi » appellent à placer tout espoir dans le Sauveur.  « Toi-même, mon Sauveur, aide-moi et sauve-moi ».

    L'homme s'adresse ensuite à ceux qui s'opposent à Dieu. « Soyez confondus devant le Seigneur » signifie « ayez honte, craignez », vous tous qui haïssez Sion, c'est-à-dire la sainteté. (Sion est une montagne qui fait partie de Jérusalem.) « Vous serez desséchés » signifie « vous serez brûlés », comme l'herbe sèche.

    Après la glorification de la Sainte Trinité, le chant peint une image merveilleuse de la transfiguration de l'homme. « L'âme est vivifiée », c'est-à-dire qu'elle est « vivifiée » par la grâce de l'Esprit Saint.  Elle est « exaltée par la pureté », c'est-à-dire qu'elle n'est « exaltée que lorsqu'elle est purifiée de ses péchés ».  « Animée par l'unité trinitaire » signifie « sanctifiée, devenant pure, irréprochable, s'approchant de la Très Sainte Trinité - Dieu ». Comment cela se produit-il ? « Sacramentellement, lorsque l'âme est sanctifiée en participant aux sacrements de l'Église. Ce chemin est mystérieux et intime, parce que la personne y rencontre Dieu lui-même.

    L'antienne « Dès ma jeunesse... » est appelée « des degrés » par analogie avec les psaumes « des degrés » du 18e cathisme du Psautier. « Degré » signifie « étape » sur le chemin du sanctuaire, de la sanctification. La Parole de Dieu - les paroles de l'Évangile - est sur le point de retentir.  Le diacre apporte solennellement l'Évangile liturgique par la Porte Royale. L'une des étapes de l'écoute attentive a été franchie.  Une autre est à venir - le Prokeimenon....

    (N.B. L’antienne est une adaptation de deux versets du psaume 128, qui est l’un des 15 « psaumes des degrés ».)

  • Saint Boniface

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    En quoi peut donc consister le message de cette journée de commémoration ? Saint Boniface, qui grandit dans la culture monastique profondément développée de sa patrie, demeura pendant toute sa vie maître et disciple à la fois. Il reconnut comme présupposé important pour la prédication et la réception de l'Evangile le développement spirituel et moral de l'homme à travers la sollicitude et la transmission de l'antique patrimoine de la formation chrétienne. Saint Boniface représente donc, également à une époque qui menace de perdre ce patrimoine, un modèle pour les familles, les écoles et les Instituts de formation. Dans le même temps, il représente également un modèle de fidélité à la papauté comme centre d'unité ecclésiale. Seul le sarment qui demeure sur la vigne peut porter du fruit (cf. Jn 15, 4). La réalisation de l'unité entre l'Eglise de son territoire de mission et l'Eglise réunie autour du Successeur de Pierre est le mérite historique de saint Boniface et, dans le même temps, son testament à préserver. Toutefois, ce qui nous parle aujourd'hui, ce n'est pas seulement l'œuvre du grand missionnaire, mais également toute sa personnalité. Il quitta la sécurité de sa patrie pour annoncer l'Evangile parmi les Germains et les Francs comme "étranger par la volonté de Dieu". Avec courage et intrépidité, il lutta non seulement contre les cultes païens de son époque, mais il n'eut pas non plus peur de l'hostilité lorsqu'il dut réformer la vie chrétienne déjà existante.

    Saint Boniface ne se laissa décourager ni par la difficulté des obstacles qu'il rencontra, ni par les défaites et les échecs. Il laissa comme orientation aux autres sa propre expérience de vie : "Restons fermes dans la lutte au jour du Seigneur, car voici venus des jours d'affliction et de misère... Nous ne sommes pas des chiens muets, ni des observateurs taciturnes, ni des mercenaires qui fuient devant les loups ! Nous sommes au contraire des Pasteurs attentifs qui veillent sur le troupeau du Christ, qui annoncent aux personnes importantes comme aux personnes ordinaires, aux riches comme aux pauvres la volonté de Dieu... à temps et à contre-temps" (Boniface à l'Archevêque Cuthbert de Canterbury en l'an 747).

    L'artiste qui a illustré la tombe de saint Boniface, l'a représenté allongé dans le tombeau, tandis que, soulevant le couvercle, il regarde dehors : un bon Pasteur, en effet, n'oublie pas son troupeau sur terre, pas même dans la gloire des Cieux. Adressons-nous donc à l'"Apôtre des Allemands", en implorant son intercession afin que la foi qu'il a annoncée et l'Eglise qu'il a fondée, fleurissent également aujourd'hui et à l'avenir, comme par le passé, et apportent un témoignage précieux de l'Evangile du Christ.

    Jean-Paul II, lettre à l’évêque de Fulda à l’occasion du 1.250e anniversaire du martyre de saint Boniface.

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