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  • Baerbock etc.

    La Baerbock 360 degrés a encore frappé. En pleine campagne européiste elle a déclaré :

    « Ce sont nos grands-parents, mes grands-parents, qui ont contribué à construire la paix et la liberté. »

    Son grand-père était un officier de la Wehrmacht. Il était fier d’avoir lu Mein Kampf, et il a été décoré de la Croix du mérite de guerre avec glaives.

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    Elle avait pourtant déjà été épinglée à ce propos, en compagnie de quelques autres dignitaires allemands aux origines nazies (mais pour von der Leyen c'est par alliance...):

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    Mais cela peut expliquer pourquoi une Verte pacifiste devient une acharnée pourvoyeuse d’armes des nazis ukrainiens.

    Quant au clip de propagande européiste d’Ursule, quelqu’un a eu la désobligeante idée de modifier ainsi sa bande son :



  • Sainte Clotilde

    Clotilde, fille du roi Chilpéric, après le meurtre de ses parents, fut élevée par son oncle Gondebaud, roi de Bourgogne, qui la donna en mariage à Clovis encore païen. Étant devenue mère, elle fit baptiser son premier-né, avec la tolérance plutôt que l’assentiment de Clovis. L’enfant, à qui on avait donné le nom d’Ingomer, étant venu à mourir lorsqu’il portait encore la robe blanche des néophytes, Clovis se plaignit vivement à Clotilde, attribuant la perte de son fils à la vengeance des dieux de ses pères irrités du mépris qu’on avait fait de leur divinité. Mais Clotilde disait : Je rends grâces au tout-puissant Créateur de toutes choses, de ce qu’il ne m’a pas jugée indigne de mettre au monde un fils appelé à partager son royaume.

    Ayant mis au monde un second fils, elle voulut aussi qu’il fût baptisé ; on lui donna le nom de Clodomir. L’enfant étant tombé malade, le roi affirmait déjà qu’il allait avoir le même sort que son frère, lorsqu’il fut guéri par les prières de sa mère. Cependant la reine ne cessait d’exhorter son époux à repousser l’idolâtrie pour adorer le Dieu unique en trois personnes ; mais Clovis se tenait attaché aux superstitions des Francs, jusqu’à ce qu’un jour, dans une expédition contre les Allemands, ayant vu son armée fléchir, il se souvint des conseils de Clotilde, et implora le Christ qui lui donna la victoire. Clotilde, pleine de joie, vint au-devant de lui jusqu’à Reims, ayant su la manière dont tout s’était passé. Appelé par elle, saint Rémi instruisit Clovis des mystères de la foi, le baptisa et lui conféra l’onction du saint chrême.

    Après la mort de Clovis, Clotilde se fixa à Tours, où elle passa le reste de sa vie au tombeau de saint Martin, se livrant aux veilles, à l’aumône et aux autres œuvres de la piété, exerçant sa munificence envers les églises et les monastères. Clodomir ayant été tué dans la guerre de Bourgogne, elle éleva près d’elle ses petits-fils, Théobald, Gontaire et Clodoald. Enfin, pleine de jours, elle rendit son âme au Seigneur, à Tours, et son corps fut transféré à Paris, escorté des chœurs qui chantaient des psaumes. Les rois Childebert et Clotaire ses fils l’ensevelirent à côté de Clovis, dans le sanctuaire de la basilique de Saint-Pierre qui a reçu depuis le nom de Sainte-Geneviève.

    Bréviaire

    « Vivières, en lisière de la forêt de Villers-Cotterêts, est un de ces hauts lieux de la foi presque totalement ignorés des touristes, qu'il est émouvant de redécouvrir. Les reliques de sainte Clotilde, celle à qui la France dut de devenir chrétienne, y furent transférées au IXe siècle, pour les mettre à l'abri des incursions normandes. Vivières possédait alors une puissante abbaye, solidement fortifiée. Le culte de sainte Clotilde s'y instaura rapidement, et les pèlerinages affluèrent. En 1134, l'abbaye de Vivières restitua la châsse à l'église Saint-Leu-Saint-Gilles à Paris. Les reliques de sainte Clotilde devaient être brûlées à la Révolution. Mais ses cendres, précieusement recueillies sont encore vénérées dans l'église parisienne. Plus heureuse, celle de Vivières a pu conserver le chef et un bras de la sainte, qui lui avaient été laissés en reconnaissance de son hospitalité. Un pèlerinage est organisé depuis Paris chaque année. Il groupe surtout des royalistes attachés à la double tradition monarchique et chrétienne de la France, symbolisée par la sainte épouse de Clovis. »

    Guide de la France religieuse et mystique, par Maurice Colinon, Tchou, 1969.

    Mais c’est un pèlerinage parfaitement inclusif : depuis sa création en 1947 il accueille même les républicains…

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  • Ukraine

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    Le métropolite Tikhon, primat de l’Eglise orthodoxe américaine et le métropolite Onuphre, primat de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, ont concélébré la divine liturgie ce matin au monastère de Bancheny (Mănăstirea Bănceni, en Bucovine du Nord, comme disent les Roumains, et dans la partie encore roumanophone de la région), avec sept autres métropolites (dont le métropolite Longin de Bancheny, le plus persécuté d’Ukraine), trois archevêques et quatre évêques, les prêtres du monastère et 12 diacres. En présence de milliers de fidèles. Démonstration de force d’une Eglise que Zelensky avait promis de faire disparaître avant la fin 2023.

    Il y a même du français à 1h37’24… avant un trisagion entonné en anglais assez joliment malgré tout… (et l’exhortation avant la communion est en roumain).

    L'arrivée du métropolite Tikhon, et son habillage qu'on ne voit pas dans l'autre vidéo parce que la caméra est focalisée sur le chœur :

  • 2e dimanche après la Pentecôte

    Sancti nóminis tui, Dómine, timórem
    páriter et amórem
    fac nos habére perpétuum :
    quia numquam tua gubernatióne destítuis,
    quos in soliditáte tuæ dilectiónis instítuis.

    La collecte est toute débordante d’amour, et s’adapte admirablement à ce dimanche dans l’octave de la Fête-Dieu : « Inspirez-nous, Seigneur, continuellement, l’amour et la crainte de votre saint Nom, puisque nous sommes assurés que vous ne laissez jamais dans l’abandon ceux qui fréquentent l’école de votre sainte dilection. » Que d’idées, et combien profondes, se cachent en ces quelques mots ! Seule l’Église possède le secret de cette divine éloquence.

    On demande d’abord l’amour et la crainte de Dieu, en tenant compte du double élément, matériel et spirituel, dont nous sommes composés. La crainte vaut surtout, mais non exclusivement, pour tenir en frein nos facultés inférieures, tandis que l’amour est le vrai rythme du cœur et de l’âme. Qui aime se confie au Seigneur, lequel, précisément parce qu’il nous aime, nous veut du bien, ou plutôt nous veut le Bien. On parle en dernier lieu d’une solide éducation dans l’amour, parce que la grâce du Paraclet tend à purifier de plus en plus notre amour de tout ce qu’il peut avoir de bas et de purement humain, pour entraîner l’âme à vivre dans cette brûlante atmosphère de pure dilection qui enveloppe la tente nuptiale de l’Époux divin.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Un autre Américain

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    Le métropolite Tikhon, archevêque orthodoxe de Washington et New York, métropolite de toute l’Amérique et du Canada, est arrivé en Ukraine pour une visite de quatre jours. Il a été accueilli à Tchernivtsi par le métropolite Onuphre, primat de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et par des milliers de fidèles, et a présidé les vigiles à la cathédrale du Saint-Esprit.

    Demain ils concélébreront la divine liturgie au monastère de Bancheny (dont l’abbé est l’une des personnalités les plus persécutées d’Ukraine).

    N.B. Né à Boston, il s'appelle Marc Raymond Mollard et est l’aîné des trois enfants de François et Élisabeth Mollard...

  • Un p’tit coup d’Otava Yo

    Ils viennent de le mettre sur YouTube mais ça date de 2020. Le titre est « Virelangue » (ou Fourchelangue). C’est une suite de jeux de mots qui ressemblent à des comptines mais sont des exercices de prononciation (les chaussettes de l'archiduchesse...). Il y a des sous-titres anglais, dont on peut demander la traduction automatique en français (le petit rectangle et la roue dentelée en bas à droite).

    Petits exemples :

    Sur la fenêtre il y a un petit moucheron (krochkou mochkou), le chat (kochka) l'attrape avec sa patte (lovko lovit laloï).

    La souris se lave avec du savon (michka milom mila) le nez
    avec du savon le dos, du savon la queue.
    Du savon pour qu'elle devienne blanche
    Et elle a mangé allègrement le savon.

    Un peuplier (topol) marchait avec peine (topal) le long de la route.
    Le peuplier allait à Sébastopol,
    Et à côté de lui, il y avait Séba.
    Le peuplier à droite, Séba à gauche (Séba sléba).
    Où se trouvent Séba et le peuplier (topol)?
    Près de Sébastopol.

    Blanche est la neige, blanche est la craie, le sucre blanc est blanc aussi, mais voilà l’écureuil n’est pas blanc (bielka nié biéla).

    (Le texte russe intégral se trouve sous la vidéo sur YouTube.)

  • Curieux

    Zelensky affirme dans une interview au Guardian qu’il a demandé deux fois au gouvernement britannique s’il pouvait utiliser les missiles Storm Shadow sur le territoire russe mais qu’il n’a pas eu de réponse.

    Que ce soit vrai ou non n’a pas d’importance. Ce qui importe ici est que Zelensky dit exactement le contraire de Stoltenberg, qui venait d’affirmer que la Grande-Bretagne a toujours permis à l’Ukraine de frapper la Russie avec des Storm Shadow.

    Si le petit soldat de l’OTAN et le chef de l’OTAN se mettent à se contredire, c’est mauvais signe pour la suite. Pour eux.

    (Les Ukrainiens ont lancé la nuit dernière, pour la première fois, des missiles américains HIMARS sur Belgorod.)

  • Enorme

    Gigantesque "Marche pour la paix" à Budapest (voyez jusqu'où ça va à partir de 0'43), avec Viktor Orban qui a déclaré : 

    « L'Europe se prépare à la guerre et, chaque jour, elle franchit une nouvelle étape sur son chemin vers l'enfer... L'Europe se précipite vers la guerre, vers sa perte, dans un train sans freins et avec un mécanicien fou. Nous essaierons d'arrêter ce train lors des élections du Parlement européen. Nous devons actionner le frein d'urgence pour au moins permettre à ceux qui le souhaitent de descendre de ce train et de s'éloigner de la guerre."

    On voit aussi un crucifix en tête de cortège.

  • Sainte Angèle Merici

    Mon tout dernier mot pour vous - et je vous le dis en vous priant même avec mon sang - est que vous viviez dans la concorde, unies ensemble, toutes d’un seul cœur et d’un seul vouloir.

    Soyez liées l’une à l’autre par le lien de la charité, vous estimant, vous aidant, vous supportant en Jésus-Christ.

    Car si vous vous efforcez d’être ainsi, sans aucun doute le Seigneur sera au milieu de vous ; vous aurez en votre faveur la Madone,

    les Apôtres,

    tous les Saints et Saintes,

    les Anges,

    et finalement tout le ciel et tout l’univers.

    Car Dieu l’a ordonné ainsi de toute éternité, que ceux qui sont unis dans le bien pour son honneur auront toutes sortes de prospérités, et tout ce qu’ils feront tournera bien, puisqu’ils ont Dieu lui-même et chacune de ses créatures en leur faveur.

    Voyez donc combien importe cette union et concorde.

    Alors désirez-la,

    recherchez-la,

    embrassez-la,

    retenez-la de toutes vos forces,

    car, je vous le dis, étant ainsi unies de cœur toutes ensemble, vous serez comme une forteresse ou une tour inexpugnable,

    contre toutes les adversités,

    et persécutions,

    et tromperies du démon.

    Et je vous certifie de plus que toute grâce que vous demanderez à Dieu vous sera infailliblement accordée.

    Et moi, je serai au milieu de vous, aidant vos prières.

    Encouragez donc vos filles à poursuivre courageusement l’œuvre commencée.

    Et en même temps réjouissez-vous, car sans aucun doute ce que je vous dis se réalisera.

    Sans parler de la grâce très grande et inappréciable que Celui qui m’aime, ou plutôt qui nous aime, vous accordera au moment suprême de la mort,

    puisque c’est dans les grands besoins qu’on reconnaît l’amitié véritable.

    Et croyez fermement qu’alors surtout vous connaîtrez que je suis votre fidèle amie.

    Maintenant je vous laisse ; soyez consolées et ayez vives la foi et l’espérance.

    Mais auparavant je veux que vous soyez bénies, in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen.

    Neuvième et dernier des « Avis adressés aux colonelles ».