Euractiv :
Les partis pro-UE perdent du terrain face à l’extrême droite eurosceptique car ils ne mettent pas suffisamment en avant les avantages concrets que présente l’Union pour ses citoyens dans leurs campagnes électorales. C’est ce qu’ont observé des analystes lors d’un évènement du think tank Centre for European Policy Studies (CEPS) mercredi (5 juin).
C’est vraiment prendre tous les experts et conseillers des partis européistes pour des billes. Si les candidats européistes « ne mettent pas suffisamment en avant les avantages concrets », c’est évidemment qu’ils n’en trouvent pas. S’ils taisent des arguments électoraux décisifs, c’est que ces arguments n’existent pas.
Voilà un bel aveu. Corroboré par la plainte qui suit : « En revanche, les partis d’extrême droite semblent beaucoup plus enclins à évoquer (…) l’importance cruciale des politiques de l’Union pour les citoyens européens — tout en insistant sur l’impact aspect négatif que celles-ci auraient. »
Auraient… Comme ce conditionnel sonne irréel…
*
Au fait, pour qui voter ?
A vrai dire ça n'a guère d'importance, car les pouvoirs du Parlement européen sont très limités, en dehors de son pouvoir de nuisance idéologique par ses résolutions sociétales à jet continu.
Et je ne me vois pas voter pour une quelconque des listes qui peuvent avoir des élus selon les sondages, pour raisons notamment de pandémie et d'Ukraine.
Il reste Philippot et Asselineau. Qui disent exactement la même chose sur le sujet européen. Il est absurde qu'ils ne puissent pas s'entendre. Même à eux deux ils n'auraient sans doute aucun élu, mais ils seraient plus visibles. Philippot a l'avantage d'avoir sur sa liste le pro-vie Poisson, mais le tort indélébile d'avoir jeté Jean-Marie Le Pen aux orties. Asselineau, dont je ne suis pas proche à certains égards (tout ce qui ne concerne pas directement la souveraineté nationale est "subalterne" et "secondaire"), a fait la preuve de son sérieux et de sa parfaite indépendance.
Commentaires
UPR a été le Précurseur de la lutte vers la libération nationale, depuis a7 années déjà. Les analyses de F Asselineau sont exceptionnelles et vérifiées. Philippot a copié Asselineau, n'a pas voulu le rejoindre dans son combat, mais a fondé Les Patriotes. Pour moi, maintenant, pour d'autres raisons sérieuses en sus, Florian Philippot, ce faisant, tout comme Cheminade d'ailleurs et d'autres 'petits candidats souverainistes', permet ainsi l'emiettement, la dispersion des voix. J'en conclus qu'il est, en quelque sorte, la seconde ligne de l'opposition contrôlée, puisque la première, FN, RN est maintenant clairement dévoilée comme un des partis de l'étranger, ceux de la soumission à l'UERRSL.
Tous les partis le sont quasi tous, à l'exception desdits souverainistes !
UPR a été le Précurseur de la lutte vers la libération nationale, depuis a7 années déjà. Les analyses de F Asselineau sont exceptionnelles et vérifiées. Philippot a copié Asselineau, n'a pas voulu le rejoindre dans son combat, mais a fondé Les Patriotes. Pour moi, maintenant, pour d'autres raisons sérieuses en sus, Florian Philippot, ce faisant, tout comme Cheminade d'ailleurs et d'autres 'petits candidats souverainistes', permet ainsi l'emiettement, la dispersion des voix. J'en conclus qu'il est, en quelque sorte, la seconde ligne de l'opposition contrôlée, puisque la première, FN, RN est maintenant clairement dévoilée comme un des partis de l'étranger, ceux de la soumission à l'UERRSL.
Tous les partis le sont quasi tous, à l'exception desdits souverainistes !
Je pense que la seule liste acceptable pour un catholique est celle avec Poisson, Phillippot n'ayant pas pris parti contre les fondamentaux.
Asselineau est très hostile à "l'extrême droite" il dénonçait ceux qui en étaient proches il n'y a pas si longtemps. Durant cette campagne, il s'est fait discret là-dessus mais je doute qu'il aie changé et il n'a rien dit dans ce sens.
Phillippot a clairement combattu la tyrannie sanitaire alors qu'il n'y avait aucun intérêt et que des coups à prendre. Les manifs jusqu'à un procès, on n'a pas vu Asselineau.
On peut lui reprocher d'avoir éjecté JMLP, mais il faut être juste c'est ce dernier qui a sabordé le FN en imposant sa fille incompétente et sans convictions de droite qui s'est vite entourée de courtisans et d'homos militants comme Chenu.
Je vois mal Asselineau faire des concessions demain à ceux qu'il passe son temps à critiquer aujourd'hui, précisément comme Phillippot.
Il ne suffit pas d'avoir de bonnes idées, même si il lui en manque, mais il faut aussi avoir le sens politique et trouver aussi des qualités quand elles existent chez les autres car une fois élu il faudra composer et concéder.
Ce n'est ni par conviction ni par goût, mais il n'y a rien d'autre en vue à mon sens.
Frédéric Poisson seul pro-vie de la liste sert d'alibi. Philippot ne s'est pas prononcé contre les "fondamentaux", mais il ne s'est pas prononcé pour. Pour défendre la vie et la famille, il faudra trouver autre chose, car les députés européens n'ont aucun pouvoir.
On peut présenter la chose comme ça.
Comme on peut dire que les droitistes ralliés à Zemmour par dépit et volonté de revanche sur la bande à Marine avec en tête Marion sont un alibi à une liste du Likoud avec Zemmour et Knafo.
Quand je dis que Phillippot ne s'est pas prononcé pour les fondamentaux, j'aurais pu ajouter comme tous les autres candidats excepté ceux qui se sont prononcés contre.
Le mieux est l'ennemi du bien, surtout en politique. On ne peut pas lui reprocher son ambiguité ni interpréter sa position comme un rejet caché.
En dehors de Poisson, il n'existe aucun parti qui soit clairement et sans ambiguité pour les fondamentaux. Que Phillippot accepte de s'allier avec lui est plutôt une prise de risque quand on connaît la répulsion de la majorité des électeurs à l'encontre des valeurs catholiques.
Je n'ai pas vu ce qu'en disait Asselineau, mais j'ai l'impression qu'il veut être le chef et se fiche des problèmes "secondaires" selon lui. La tyrannie sanitaire n'a pas été un problème secondaire et il le reste mais il n'y avait que des coups à prendre à la combattre.
Qui l'a fait en dehors de Phillippot et Poisson?
Le RN a écarté des postes de direction du parti les catholiques et la grande majorité de ses élus a voté pour l'avortement dans la constitution. Si on attend encore quelques années, le RN finira de renier tout ce qui peut l'être encore.
Marion et quelques autres sont pro-vie, mais Zemmour et Knafo, qui dirigent tout, qu'en pensent-ils? Ce sont eux qui dirigent le parti et une fois élue, car Zemmour est à une place inéligible, on verra les priorités dont j'ai déjà un peu idée, à savoir soutenir Israël en attaquant les musulmans.
Zemmour a dit publiquement qu'il était pour l'Eglise et contre le Christ, il est fanatiquement pro-israélien, pire que Marine, c'est dire. Reconquête sert de refuge aux droitistes sans parti, mais est-il pour autant un parti droitiste attaché aux valeurs fondamentales que nous défendons?
J'ai bien peur que nous ne nous apercevions bien vite qu'il n'aura servi qu'à neutraliser ce qui restait du FN, largement détruit par Marine Le Pen. Ainsi qu'à capturer l'électorat de droite de conviction au profit du soutien inconditionnel à Israël.
Mais on peut aussi ne pas voter ou pour un vote témoignage qui n'a aucune chance de passer les 5%, je comprends très bien. Qui vivra verra et l'avenir nous dira qui veut quoi.
@Dauphin
Il ya la liste de Pierre-Marie Bonneau qui défend "la sortie de l’UE, l’abolition de l’avortement, ainsi que la remigration de certaines populations étrangères." Elle demande l’abrogation des lois mémorielles et antiracistes et l’annulation des naturalisations en cas d’incompatibilité avec la civilisation française. C'est en réalité la liste "Benedetti", grand catholique s'il en est, qui est aussi le seul à dénoncer le bidouillage des élections qui est devenu la règle depuis 2017.
Je ne l'ai pas trouvée dans l'enveloppe expédiée par le ministère de l'Intérieur. Sera-t-elle dans les bureaux de vote ?
Envoyer Pierre-Marie Bonneau à Strasbourg, ce serait le rêve.
Merci pour le tuyau. Je vais vérifier que le bulletin de vote est bien là demain. Les petits candidats ne font pas toujours de "profession de foi" envoyée par courrier.
Autrement, il y a le vote "blanc" à ne pas confondre avec un vote "nul" et qui signifie: "aucun candidat ne me convient, mais je viens voter pour vous le faire savoir". (munissez-vous d'une feuille blanche, il n'y en aura pas au bureau de vote en France, contrairement aux autres pays). L'abstention, ils s'en foutent: "vous n'avez pas voté, tant pis pour vous". Gribouiller des injures sur le bulletin, c'est un défoulement, pas un vote.
Il faut télécharger le bulletin de vote ici:
https://euronat.net/guide
Il ne sera probablement pas dans votre bureau de vote.
L'UPR est le seul parti politique classé 'DIVERS' depuis sa fondation par le ministère de l'intérieur : et pour cause, il est ouvert à tous, de l'extrême gauche à l'extrême droite, tous ceux, au-dela des clivages qui veulent rejoindre le combat primordial, essentiel pour la libération de la France.
F Asselineau est dans la ligne du seul Président français catholique depuis la fin de la seconde guerre mondiale, Charles De Gaulle ; cette ligne qui fut reprise, ignorée, méprisée par la masse populaire, mais, par la suite, incarnée magistralement par Marie-France Garaud (aussi P. Séguin). Ses convictions n'ont pas changé depuis 17 années (2007). Ses analyses clairvoyantes, aisément vérifiables, sont éprouvées. Il est, selon moi, de loin, le seul à avoir la carrure du Chef d'État qu'il est urgent de voir reprendre la France en mains.
F. Philippot est un politicien chevronné, qui est le copier-coller des analyses profondes de l'UPR. Il a suivi les déclarations d'Asselineau, comme tant d'autres le font sans l'avouer, et se proclament souverainistes. Il a toujours suivi avec un temps de retard -histoire de tester si le projet a une chance d'être suivi par une certaine opinion?- avec un temps de retard : ainsi sa position de non-opposition à l'Otan devint favorable à une sortie de l'Otan. Politicien pas mal communiquant, néanmoins efficient comparé à la pléthore des politiciens qui occuoent le terrain ; politicien avec ses défauts : activisme parfois débridé, pas constant, virant plutôt dans le sens de l'opinion. Ainsi il a soutenu mordicus le port du masque ....au début, a claironné dans le sens de l'opinion majoritaire l'absence de médicaments lors de la manipulation pandémique ; il a pu manifester sans problème sous les fenêtres de Veran pendant des semaines alors qu'on connaît la main ultra-légère des forces de l'ordre politique. Tout cela pose question. Récemment il commet une intervention intempestive dans le procès intenté contre U von der Leyen, pour faire croire qu'il est à l'initiative alors que les protagonistes ont déclaré qu'il ne fallait surtout pas politiser le procès ! Cela interpelle, non ?
F Asselineau très vite a repris et défendu les avancées du professeur Didier Raoult de l'IHU de Marseille, celles du professeur Luc Montagnier....
L'UPR (loin de J Chirac qui n'avait oas osé ou pas voulu, pourtant au pouvoir, conforté par 4/5 de la population) corrigera dans la Constitution que la France est un pays laïque, mais de racines chrétiennes (dommage que pas plus clairement de racine catholique !). Cela est déjà gravé dans le marbre constitutionnel en Russie par le gouvernement Poutine ; les russes, eux, ont écrit 'orthodoxe'.
Oui, F Asselineau n'est pas un fan des manifestations de rues, les considérant, à tort peut-être, comme très peu productives. Cette position de principe est peut-etre discutable, mais le distingue de F Philippot.
On a un vrai Chef d'État, qui connaît les rouages de l'État et a développé avec l'âge une expérience. Mais, comme toujours, les rares chefs sont méprisés par le landau politique, face à un nombre plus grand maintenant de politiciens 'souverainistes' qui, chacun, veulent tirer la couverture à eux, mais surtout participent consciemment au morcellement des voix qui devraient rejoindre le parti originel de la libération. Cela questionne les raisons profondes qui les animent ? Qui est celui qui vise réellement le Bien commun de la France ? Pour moi, c'est clair : l'UPR.
Charles de Gaulle, Président catholique ?
Il faudrait le demander à Brasillach et la cohorte de martyrs de 1945...
Affirmation péremptoire habituelle concernant Charles De Gaulle !
Notre Seigneur seul juge.
En fait, les mêmes affirmations se retrouvent à l'égard de Vladimir V Poutine : Poutine, Président orthodoxe ?
Notre Seigneur seul connaît le cœur de l'homme !
S'il y a une catégorie de Français la plus difficile à détromper, c'est bien celle des gaullistes.
@Hugo
Il y a quelques semaines, Combaz semblait compter sur Asselineau pour réclamer un contrôle des résultats électoraux. Autrefois (jusqu'en 2016 précisément), la France avait le système de contrôle le plus sûr du monde, mais François Hollande a modifié tout cela en le centralisant, via l'INSEE et le ministère de l'Intérieur. Il y a eu fraude manifeste lors du second tour des élections présidentielles en 2022, quand les télespectateurs ont vu le compteur des voix dévolues à MLP accuser soudain une marche arrière de quelques centaines de milliers d'électeurs. Naturellement, la grosse dame hommasse favorable à l'inscription de l'avortement dans la Constitution n'y a rien trouvé à redire. Elle ne figurait au second tour que comme épouvantail volontaire et soumis, le plus susceptible de donner un semblant de crédibilité à la réélection de l'abominable. Epouvantail paillasson d'ailleurs, comme l'a montré le débat d'entre deux tours.
Mais Mélenchon, qui aurait dû, selon certains résultats, figurer au second tour de cette dernière présidentielle (contre qui, that is the question : sûrement pas contre Macron en tout cas) n'a rien dit non plus. Jean Lassalle, pour qui pas mal de gens, dans mon entourage, avaient voté, je ne l'ai pas entendu protester.
Je crains que Combaz n'ait fait preuve, comme souvent, d'un optimisme peu réaliste en comptant sur Asselineau pour réclamer un meilleur contrôle du comptage lors de ces européennes 2024. Quant au "catholique" de Gaulle, qui disait "J'ai rendu la République à la France, je puis bien lui rendre les francs-maçons", nous lui devons la constitution la moins démocratique d'Europe, pour ne pas dire du monde, et le petit tyran "marié" avec un monsieur qui a laminé, entre autres méfaits, toutes nos institutions, et qui voudrait aujourd'hui regarder depuis son abri antiatomique les villes de notre pays se faire vitrifier par les Russes. On reconnaît l'arbre (De Gaulle) à ses fruits...
https://odysee.com/@campagnoltvl:2/on-veut-voir-le-comptage!:d
Stav,
F Asselineau avait déjà prié par écrit les instances de l'OSCE (Organization for Security and Co-operation in Europe) d'envoyer des contrôleurs EN FRANCE lors du scrutin électoral du 9 juin, demain.
Bien entendu, le problème crucial réside plus encore aux moments du comptage final et de la répartition des votes au sein du ministère de l'Intérieur : qui a la haute main, comment, au moyen de quels logiciels et machines de calcul (à l'étranger, aux USA) les résultats quasi-finaux sont donnés à 20h ?
C'est là que plus encore que localement, TOUT SE JOUE !
L'excellent Combaz de Campagnol s'est exprimé à ce sujet. Mais rien ne se passe, car c'est un secret ; c'est la raison invoquée imparable aux yeux du Pouvoir : le secret sous la surveillance du petit nombre garantit l'impartialité ! GROSSE FOUTAISE, BIEN ÉVIDEMMENT
Que pourrait y faire Asselineau ? Rien. Mais, lui, au moins, le seul a quémandé de observateurs internationaux de l'OSCE. J'ignore si l'OSCE sera présente. Reste le décompte final qui demeure le centre OPAQUE (trucage facilité).
Ce problème crucial se pose non seulement au sein de l'UERRSL, mais clairement aux USA où les équipes de D Trump ont tenté d'apporter des preuves flagrantes, sans succès ou au Brésil....et plus.
En 1954, De Gaulle, catholique, monarchiste, voulait tenter de ramener la monarchie catholique en France. Ce n'était manifestement pas le moment, ni peut-être pas encore la bonne personne : De Gaulle au comte de Paris : 'Si la France doit mourir, c’est la République qui l’achèvera (..) d’ailleurs ce n’est pas le régime qui convient à la France. Si la France doit vivre, alors la monarchie aura son rôle à jouer (..) en l’adaptant, en lui donnant un sens, elle peut être utile.'
Le 10 mai 1959, alors en visitant Amboise, le général de Gaulle déclare : 'je salue nos rois, leurs descendants qui sont de très bons, de très nobles , de très dévoués serviteurs du pays'.
Le putsch d'Alger du 21 avril 1961 refroidît le rapprochement avec le comte de Paris, mais ne signifia pas la rupture. Le 10 mai 1961, De Gaulle écrivit à son fils Philippe qu’il faudra 'continuer cette sorte de monarchie populaire et qui est le seul système compatible avec le caractère et les périls de notre époque'.
De Gaulle envisagea le présenter lors des élections de 1965, mais ses plus proches collaborateurs étaient fermement opposés, trouvant l'idée déplacée : 'le comte de Paris à l'Elysée, pourquoi pas la reine des Gitans ?'
Le Peuple n'était pas prêt. De Gaulle, rapporte Alain Peyrefytte, son fidèle et très honnête porte-parole : 'si j'ai de l’estime et de la considération pour le personnage historique, une candidature du prince n’aurait aucune chance'
LA POLITIQUE EST LE CHAMP DU POSSIBLE. N'en déplaisent aux détracteurs monarchistes, vichystes ou autres partisans de l'étranger !
Peut-être le relèvement de la France pourrait advenir, je ne sais ; peut-être serait-ce par le truchement d'un Président fort, en fin d'un décennat au moins, si la France redevenue plus catholique et mérite que la Providence alors Lui octroie un retour en grâce !
@Hugo
On juge les hommes publics aux actes et aux paroles.
On n'a jamais entendu dire que le Général de Gaulle soutenait l'Eglise catholique, pas même avec la loi Debré, qui a supprimé in fine le caractère propre de l'enseignement catholique. Et pas davantage, il n'a témoigné publiquement de sa filiation chrétienne en dehors de participation àdes gestes privés.
En revanche, les exemples ne manquent pas pour V. Poutine.
C'est toute la différence.
Fidelis Montaignac, le contexte est très différent. Je ne vais pas pinailler, j'en suis incapable.
Tout de même, De Gaulle a sauvé la France comme il a pu, sous l'emprise occidentale matérialiste et le début de l'hégémonie laissée par les États démissionnaires aux puissants lobbys financiers. Ne nous leurrons pas, c'était déjà le cas en Occident. La décennie de la présidence sous De Gaulle a été une parenthèse heureuse pour la France, parenthèse décennale qu'avait d'ailleurs prédite Pie XII prophétique (sans savoir que ce serait finalement sous De Gaulle ; maintenant on sait depuis lors)
@HuGo
Pétain était le rejeton d'une famille de cultivateurs, tandis que de Gaulle était issu d'une grande famille bourgeoise à prétention nobiliaire. Tous les deux ont reçu une solide formation catholique.
Pétain me fait l'effet d'un homme beaucoup plus modeste, beaucoup plus humble. Il a fait don de sa personne à la France et comme il n'avait rien d'un républicain on peut penser que dans un autre contexte il aurait pu s'effacer après la guerre devant un descendant légitime d'Hugues Capet... Pas le comte de Paris.
Quant à de Gaulle, c'était un homme de génie et d'un orgueil insensé. Il a quitté Pétain (fâchés...) en lui lançant cette phrase : "Vous entendrez parler de nous !" Longtemps plus tard, il reconnaissait en privé : "Les Français n'étaient pas dignes du maréchal Pétain". Il a fondé sa monarchie, élective, la Ve République. Je vous répète que nous en voyons les fruits. Je ne vais pas jusqu'à penser qu'il les avait prévus, mais c'était un traître, le premier d'une liste de bonimenteurs électoraux. Lui s'est fait élire sur une promesse, l'Algérie française, mais il n'a même pas pris la peine de sauver les harkis. Quant à ses successeurs et à leurs promesses !... La dégringolade, la chute libre, on creuse encore...
Il ne faut pas accréditer les fausses légendes. Une grande nation doit leur faire un sort. L'histoire de France a ses fausses légendes, mais la pourriture générée par la fausse légende gaullienne, la France s'y est presque noyée, elle y barbote encore un peu, comme une guèpe dans un verre de vin, épanouie, rieuse, ruisselante, en agitant les bras ! "Aaaahbleugreubleu ! Arhbleugreubleu ! Arghbl ! C'étlait blien, cl'étlait le blon tlemps, bleubleuh, le glénabrahhl de Glaube !"
Votre jugement est emprunt de sens historique, avec la mise en perspective d'un grand soldat, aussi bien intellectuellement que militairement, il accepté le fardeau de protéger la France, et les français, qu'il respectait, lui, dans une situation désastreuse causée par 20 ans de renoncements et de lâchetés..
"La pourriture générée par la fausse légende gaullienne" !
Bravo pour votre lucidité.
De Gaulle, piètre chef militaire, sans vraies responsabilités importantes dans l'armée, s'est mué en politicien haineux et implacable, outils des anglais, pratiquant la politique du pire, attaquant notre empire avec la complicité des anglais. Il se met sous la tutelle de Staline, dés 1941.
Ses trahisons de 1962-62 ne sont que la suite de ses méfaits de 1940-1945..
Les jugements que je lis, ici, sur de Gaulle sont plutôt outranciers !
Personnellement, je n'admire personne, seuls les saintes et les saints sont dignes d'admiration, mais j'essaie d'être lucide et objectif autant que faire se peut.
Je trouve qu'il y a beaucoup d'injustice à dénigrer de Gaulle, sans nier qu'il avait certains défauts de caractère, notamment un orgueil démesuré, mais cet orgueil a quand même servi la cause de la France dans la mesure où il lui a permis de résister aux pressions exercées sur lui par Churchill et Roosevelt.
Sans entrer dans les détails , que tout le monde connaît, il faut reconnaître que sans lui :
- la France n'aurait pas pu figurer parmi les vainqueurs
- la France n'aurait pas été présente à la signature de la reddition allemande le 8 mai 1945
- la France eût été réduite à l'état de colonie américaine selon le désir de Roosevelt
- la France aurait même couru le risque d'une guerre civile, seul le prestige acquis par de Gaulle lui a avait permis de s'imposer aux communistes qui avaient le vent en poupe à l'époque
- c'est de Gaulle qui avait convaincu Staline de modérer les ardeurs des communistes français, ce qui lui avait permis de créer un gouvernement rassembleur
- on pourrait multiplier ces exemples et on devrait lui reconnaître au moins le mérite d'avoir évité le malheur d'une guerre civile après la guerre comme la Grèce l'a connu à cause des communistes qui voulaient s'emparer du pouvoir
Voilà voilà voilà...
Vous avez bien du courage, Oléandre, à daigner soumettre quelques arguments à ceux qui ont pris pour toujours le parti de l'étranger, les anti-DeGaulle. Ils nourriront à jamais une haine atavique irrépressible, peu argumentée à son égard.
Le 'don de sa personne', cocasse de la part de celui qui visait le pouvoir dès 1934 ; au fond il se justifiait un peu comme, plus tard, Wojciech Jaruzelski, le 13 décembre 1981 en Pologne occupée, qui prit la pouvoir pour dissuader les soviétiques d'agir eux-mêmes !!!
Notez de suite, notable exception, que la Nouvelle-Calédonie rejetta Vichy, malgré des intimidations navales, et rejoignit la France Libre, dès l'été 1940 !
Tout au long de la guerre, Vichy était en rapport constant avec Washington (à Genève surtout) et prêt à prendre le relais du dépeçage de la France, de sa soumission à la suite de l'opération 'Overlord-Suzerain'. Normal pour des traîtres de passer de l'un à l'autre maître. Entre parenthèses, l'escadre française eût dû partir en Guadeloupe-Martinique comme l'avait demandé le Royaume-Uni afin de ne pas prendre le risque de la voir servir aux mains de l'Allemagne nazie. Résultat : Mers el-Kébir, le 3 juillet 1940. Ils avaient choisi leur camp. Rebelote le 27 novembre 1942 : sabordage de la flotte à Toulon pour ne servir ni les allemands, ni les alliés. Et Giraud, l'homme de Roosevelt en juin 1943. Ils oublient de mentionner que De Gaulle avait été condamné à mort par contumace.
On le voit encore de nos jours avec le même parti de l'étranger : soumission à l'UE.
Quand à l'Algérie, il suffit de les renvoyer aux réflexions d'un vrai pied noir d'Oran, qu'on ne peut soupçonner de ne pas avoir aimé follement son pays natal, Albert Camus qui a vécu la fin de l'Algérie française ; ils seront fixés sur la prise de position qu'a dû prendre le Chef de l'État. Pouvait-il encore agir autrement ? NON.
Quand au redressement : politique (stabilité rendue), économique (agricole et industriel), militaire (force de frappe nucléaire entamée sous la 4ème mais à son terme avec ses lanceurs indépendants et ses SNLE), diplomatique (voix de la France écoutée dans le monde, indépendance nationale hors blocs, juste des solidarités de circonstances ; un État n'a pas d'amis, mais des intérêts, ceux de son Peuple, en l'occurrence les intérêts Peuples de France, le Bien Commun !