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  • Virage ?

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    Le New York Times, au terme d’une enquête approfondie réalisée par ses journalistes et ses experts, affirme que le missile qui a fait 16 morts et 30 blessés sur le marché de Konstantinovka était ukrainien et a été lancé par les Ukrainiens.

    Cela ne nous apprend rien, puisqu’on le savait dès le début. Mais toute la classe politico-médiatique avait condamné le nouveau crime de guerre des Russes qui n’hésitent pas à bombarder les marchés dans leur entreprise de génocide ukrainien. L’article du New York Times pourrait donc marquer un spectaculaire virage dans l’information sur la guerre en Ukraine. Et cela d’autant plus qu’il a été publié – ce n’est évidemment pas un hasard – le jour où Zelensky est arrivé à New York pour la session de l’ONU…

    Le New York Times souligne que tous les médias occidentaux ont « immédiatement cru » et publié l’accusation portée par Zelensky. Mais la vidéo qui a aussitôt circulé montrait autre chose.

    « Les indices qui ont été compilées et analysées par le New York Times, y compris des fragments de missiles, des images satellites, des témoignages et des médias sociaux, suggèrent fortement que la frappe catastrophique a été causée par un missile de défense aérienne ukrainien tiré par un système de missiles Bouk. »

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    Photos à l’appui montrant que le tir venait du nord-ouest, donc des positions ukrainiennes, comme cela avait été aussitôt noté par les analystes non inféodés à la propagande ukrainienne.

    Le New York Times rappelle aussi que les autorités ukrainiennes avaient interdit aux journalistes occidentaux de se rendre sur place les jours suivants…

    Mikhaïl Podolyak accuse le New York Times de « mentir ». Et d’affirmer : « La société recevra certainement une réponse à la question de savoir ce qui s'est exactement passé à Konstantinovka », parce que « les forces de l'ordre mènent, par principe, une enquête approfondie et détaillée sur chaque incident dans le cadre de l'enregistrement et de la documentation des crimes de guerre russes ».

    C’est le même Podolyak qui avait déclaré qu’il n’y aurait pas d’enquête sur Konstantinovka, puisque c’est une « évidence » que c’était une frappe russe.

  • Ubukraine

    Une proposition de loi a été déposée hier au Parlement ukrainien, afin de modifier le code pénal pour permettre aux prisonniers de bénéficier d’allègements de peine s’ils produisent de l’électricité en pédalant.

    Ce n’est pas une blague. L’annonce officielle est ici. Le texte est ici.

    Cela commence ainsi :

    La durée d'exécution de la peine fixée par un jugement du tribunal pour une personne condamnée à une peine d'emprisonnement d'une certaine durée est réduite conformément à la procédure prévue dans le présent article si la personne condamnée exerce une activité socialement utile sous la forme de production d'électricité à l'aide d'un groupe électrogène sur bicyclette.

    « La production d'énergie électrique au moyen d'exercices physiques (pédalage) sur une installation de production de bicyclettes conformément aux normes établies » permet de réduire la peine de trois jours par mois, sur dix mois dans l'année, ce qui donne un maximum de trente jours par année.

    Au cas où ce ne serait pas assez clair on précise :

    Remarque. On entend par installation de production d'électricité par bicyclettes un dispositif conçu pour produire de l'énergie électrique grâce à l'activité physique d'une personne qui pédale sur une bicyclette ou un vélo d'appartement, avec transfert ultérieur de l'énergie électrique reçue vers des installations de stockage et/ou directement vers les lieux de consommation.

    Malgré le luxe de détails (le pédalage n’est pas considéré comme un travail, le pédaleur doit obtenir un certificat médical garantissant qu’il est apte à pédaler, etc.), il manque une précision tout de même importante : combien de temps le prisonnier doit-il pédaler pour obtenir une réduction de peine ? Le texte dit que c’est au ministère de la Justice d’en décider…

    Il y avait déjà une proposition de loi, déposée en juillet, visant à des réductions de peine selon le nombre de livres que le détenu veut bien lire, pour « promouvoir la réhabilitation et la resocialisation des personnes condamnées à une peine d'emprisonnement à durée déterminée en leur inculquant, par la lecture d'ouvrages spécialement sélectionnés, des valeurs spirituelles et morales correctes, ainsi que des objectifs visant à la réhabilitation ». Des livres uniquement en ukrainien, bien sûr, et conformes à l’idéologie régnante, naturellement.

  • Saint Janvier

    Dans la liste épiscopale de Bénévent, saint Janvier est mentionné comme martyr en 305 ; selon une lettre d'Uranius, saint Janvier serait apparu avec saint Martin de Tours pour réconforter saint Paulin de Nole agonisant (431) ; dans la catacombe de Naples, une peinture du V° siècle représente saint Janvier nimbé, entre deux cierges ; saint Janvier est incrit au calendrier de Carthage, au V° siècle ; on trouve une passion de saint Janvier dans les Acta Bononiensia qui ne sont pas antérieurs au VI° siècle, et dans les Acta Vaticana qui sont probablement du IX° siècle.

    Encore que plusieurs villes italiennes s'en disputent l'honneur, saint Janvier est sans doute né à Naples vers 270. Son père, haut magistrat napolitain qui le destinait à sa succession, cédant, dit-on, aux demandes instantes de l'évêque, lui permit d'embrasser la cléricature. Le jeune homme aurait été ordonné prêtre en 302 et, la même année, élu évêque de Bénévent. Au début de la persécution de Dioclétien, le proconsul Draconce fit arrêter deux diacres, Sosius et Procule, et deux gentilshommes, Eutyche et Acuce, mais il fut rappelé à Rome avant que de les avoir livrés au bourreau ; Timothée, le nouveau proconsul, réussit à faire arrêter saint Janvier et le fit comparaître devant son tribunal, à Nole : Offre de l'encens aux idoles ou renonce à la vie. - Je ne puis immoler des victimes au démon, moi qui ai l'honneur de sacrifier tous les jours au vrai Dieu. Condamné à mort, saint Janvier sortit indemne de la fournaise où on l'avait précipité ; sa chair fut labourée avec des ongles de fer et il fut jeté en prison où le rejoignirent le diacre Festus et le lecteur Desiderus. Les sept condamnés furent conduits à Pouzzoles pour être donnés aux bêtes. Courage, mes frères,dit l'évêque à ses compagnons, combattons généreusement contre le démon et contre son ministre Timothée. Notre Seigneur m'a envoyé ici afin que le pasteur ne soit pas séparé de son troupeau, ni le troupeau de son pasteur. Que les promesses et les menaces ne fassent aucune impression sur vos coeurs. Gardons une fidélité inviolable à notre divin Maître. En plaçant toute notre confiance en Dieu, nous triompherons de la malice de nos adversaires. Finalement saint Janvier fut décapité (19 septembre 305).

    Une pieuse femme d'Antignano recueillit avec une éponge du sang de l'évêque martyr et le conserva chez elle jusqu'à ce que le corps passât devant chez elle pour être déposé à Naples ; lorsqu'elle mit l'ampoule près du corps, le sang desséché se liquéfia et, depuis, le miracle se reproduit régulièrement.

    Au commencement du IX° siècle, Sicon, prince de Bénévent, assiégea Naples et, victorieux, laissa la vie sauve aux habitants que parce qu'ils acceptèrent de lui donner le corps de saint Janvier. Sans quitter Bénévent, le corps de saint Janvier changea d'église en 1129 puis fut secrètement déposé sous le maître-autel de l'abbaye de Monte-Vergine où on ne le découvrit qu'en 1480. Le roi Ferdinand de Naples obtint du pape Alexandre VI la permission de ramener saint Janvier dans la cathédrale de Naples où il rentra solennellement le 13 janvier 1497.

    (Source)

  • La persécution

    La commission du conseil municipal de Kiev pour l’architecture et l’urbanisme, et la commission de la culture, du tourisme et des communications publiques, ont déposé la semaine dernière un projet visant à détruire tous les lieux de culte appartenant à l’Eglise orthodoxe ukrainienne (plus de 70…), aux frais de l’Eglise. Le conseiller qui porte le projet explique sans rire que cela « contribuera à l’établissement de l’harmonie et de la paix dans le domaine religieux ».

    Un adjoint considère aujourd'hui qu’on pourrait peut-être plutôt les « transférer » à d’autres dénominations religieuses.

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    Le 14 septembre, le métropolite Irénée de Dnipropetrovsk et Pavlograd a consacré une nouvelle église à Oboukhovka, dans la région de Dniepropetrovsk, en présence du maire.

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    L'archevêque Pimène de Rivne et Ostrog a célébré la divine liturgie le 15 septembre dans la nouvelle église Saints Antoine et Théodose des Grottes de Kiev construite dans le village de Gannivka. L’ancienne église avait été prise par les pillards du pouvoir dès 2019.

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    Selon le « chef adjoint du département des activités d'information et d'analyse » de l'administration militaire régionale de Khmelnytskyï, 228 communautés de l’Eglise orthodoxe ukrainienne ont été « transférées » à l’Eglise du pouvoir dans la région depuis le 24 février 2022. Et de préciser sans rire que tous les « transferts » sont effectués « conformément à la législation ukrainienne » et qu'il « n'y a pas de situations conflictuelles sur fond de confrontation interconfessionnelle ».

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    Un aumônier de l’Eglise grecque-catholique ukrainienne a prêché dans une église volée à l’Eglise orthodoxe ukrainienne par l’Eglise du pouvoir, dans le village de Novoselki, près de Vychgorod. Il a qualifié de « joyeuse nouvelle » la prise de l’église Saints Boris et Gleb de Vychgorod par les militants de l’Eglise du pouvoir, et a exhorté ses auditeurs à « soutenir les gens là-bas et rejoindre leur travail, car nous devons nettoyer complètement la ville de Vychgorod, tout le district et chaque village », afin d’accomplir la « purification finale de l’occupant spirituel ».

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    Ce matin, les autorités ont coupé l’électricité au monastère de l’Epiphanie de Kremenets (région de Ternopil). C’est la dernière action en date pour obliger les 80 religieuses à quitter les lieux.

    Sous le régime soviétique, le monastère avait été fermé. Après la chute de l’URSS, les moniales ont commencé à le faire revivre. L'État est resté propriétaire de l'ensemble des bâtiments, et les moniales ont été autorisées à utiliser la propriété gratuitement. Au cours des 32 dernières années, les moniales ont restauré et maintenu les bâtiments à leurs frais.

  • Quelques pépites

    Le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu, dans un entretien au Spiegel, dit que « l'Union européenne doit envisager des mesures en cas de victoire de la Russie dans le conflit en Ukraine ».

    L'une d’elles doit être l'interdiction totale du commerce avec la Russie.

    Il ajoute que de telles mesures seront nécessaires, quelles que soient les conséquences qu'elles entraîneront pour la population de l'UE.

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    Le président finlandais Sauli Niinisto a répondu aux questions du New York Times. Aucune surprise à en attendre. L’homme qui a fait entrer son pays dans l’OTAN est évidemment un parfait russophobe, ou cosacophobe, puisque, dit-il, les Finlandais appellent les Russes des Cosaques. Mais au détour de la conversation une information intéressante :

    « Lors de leurs rencontres avant l'invasion de février 2022, M. Niinisto a déclaré que M. Poutine était axé, agressif et bien informé, voire obsessionnel, sur la culture russe. Il a déclaré avoir décidé de tester M. Poutine en l'interrogeant sur le poème de Mikhaïl Lermontov sur la mort de Pouchkine, le plus grand poète russe. M. Poutine a parlé pendant plus d'une demi-heure. "Il savait tout sur ce sujet - pour lui, c'est la Russie, la Russie dans son ensemble", a déclaré M. Niinisto. »

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    Réflexion d’un Serbe sur son fil X (ex-Twitter) où il suit de très près la guerre en Ukraine :

    « Lorsque votre pays est en guerre avec votre voisin, qui se trouve être le plus grand pays de la planète, et que vous n'avez plus d'armes propres, ni d'argent pour votre budget, et que dans le même temps, vous décimez votre population. De plus, vos mécènes continuent à vous encourager à vous battre et à fournir ce qui manque parce qu'ils veulent affaiblir vos voisins au détriment de la vie de votre peuple. Peu à peu, vous réalisez : “Mince, c'est ce qu'ils avaient prévu depuis le début, en provoquant mes voisins”. Et alors vous voyez votre propre gouvernement se remplir les poches - à ce moment-là, même la dernière personne devrait se rendre compte qu'elle a été trompée. »

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    Ce week-end il y avait comme chaque année pour Roch Hachana le grand rassemblement hassidique dans l’ancienne ville juive de Ouman en Ukraine : quelque 40.000 personnes, surtout israéliennes, malgré les exhortations de Netanyahou à ne pas y aller. On a pu y voir de nouvelles manifestations de « judéo-bandérisme »

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    Le journaliste Vladislav Davidzon, ami de BHL, avec l’acteur Luzer Tversky, arborant le drapeau judéo-bandérite. Donc judéo-nazi. Non, ce n’est pas une blague. Ce drapeau est devenu spécialement populaire à partir de 2014 (Maïdan), date de cette photo :

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    Et à Ouman on a pu voir par exemple un soldat du bataillon nazi Azov avec un patch judéo-bandérite embrasser un juif hassidique.

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    L’oligarque Igor Kolomoïsky, financier de plusieurs milices nazies dont Azov, et grand sponsor de Zelensky qui vient de le mettre en prison, arbore volontiers un T-shirt où il se proclame « Judéobandéra ». Rappelons que les Ukrainiens qui se battaient sous le drapeau rouge et noir avaient fait allégeance au Reich et avaient massacré eux-mêmes des milliers de juifs, puis participé à la déportation des autres vers les camps.

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  • Saint Joseph de Cupertino

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    Extraits de la "Vie de saint Joseph de Cupertin" par Dominique Bernino.

  • 16e dimanche après la Pentecôte

    Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus dit : « Qui de vous, si son âne ou son bœuf tombe dans un puits, ne l’en retirera pas aussitôt, le jour du sabbat ? »

    L’âne et le bœuf, cela renvoie à plusieurs passages de l’Ancien Testament. Ici, Jésus combine divers versets pour montrer qu’il est licite de guérir le jour du sabbat.

    Matériellement, ce que dit Jésus fait penser à Exode 21, 33 : « Si quelqu'un a ouvert sa citerne ou en creuse une sans la couvrir, et qu'il y tombe un bœuf ou un âne… ». Mais la suite ne correspond plus : « Le maître de la citerne rendra le prix de ces bêtes, et la bête qui sera morte sera pour lui. »

    La vraie référence est ailleurs.

    Dieu dit : « Tu travailleras pendant six jours, et le septième tu ne travailleras pas, afin que ton bœuf et ton âne se reposent » (Exode 23, 12). Mais il peut arriver que le bœuf ou l’âne en profitent pour faire une escapade. Or, « si tu vois l’âne ou le bœuf de ton frère tombé dans le chemin, tu ne seras pas indifférent, mais tu l’aideras à se relever » (Deutéronome 22, 4). Et ce n’est pas seulement valable pour l’âne et le bœuf de ton frère, c’est valable aussi pour ceux de ton ennemi : « Si tu rencontres le bœuf de ton ennemi ou son âne lorsqu’il est égaré, ramène-le-lui » (Exode 23, 4).

    A plus forte raison celui dont l’âne ou le bœuf est tombé dans le puits va l’en sortir, même si c’est le jour du sabbat, qui implique de laisser se reposer l’âne et le bœuf, mais pas de le laisser mourir dans un trou.

    A plus forte raison encore est-il donc licite de guérir un être humain le jour du sabbat. Et il n’y a aucun des invités du chef pharisien qui fasse une objection. (On remarquera que pour dire que les pharisiens ne répondent rien, saint Luc utilise un verbe qu’il n’emploiera qu’une seule autre fois, pour dire que les saintes myrophores restent chez elles le jour du sabbat : un verbe caractéristique de l'attitude qu'on doit avoir pendant le sabbat, qui veut dire rester tranquille ou garder le silence - ne rien faire ou ne rien dire, et qui ici prend un aspect quelque peu ironique.)

    Jésus guérit donc l’hydropique, ce que saint Luc dit en trois mots, trois verbes : l’ayant pris, il le guérit, et le renvoya. Une concision extrême, unique chez saint Luc qui est médecin et donne volontiers des détails. C’est qu’ici la guérison n’a pas d’importance. C’est une des innombrables guérisons de Jésus qui guérissait tous les malades qui l’approchaient. Cette guérison est seulement ce qui permet à Jésus de donner un enseignement sur le sabbat. Sur son sabbat : Dieu sauve les hommes le jour du sabbat, le jour de son « repos », car ce 7e jour est celui qui va devenir le 8e jour, le jour du salut. Un jour qui a commencé en fait dans la nuit de Noël, quand Dieu est né homme et qu’il dormait, le petit Fils, entre le bœuf et l’âne gris.

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    Bien sûr pour Noël la référence est d’abord Isaïe : « Le bœuf connaît son possesseur, et l'âne, la crèche de son maître ; mais Israël ne m'a pas connu, et son peuple ne m'a pas compris. »

  • Dans la trappe !

    Le président lituanien a signé un décret retirant sa nationalité lituanienne à la patineuse Margarita Drobiazko, pour son « soutien public à la Fédération de Russie pendant l’invasion russe de l’Ukraine en 2022 ». Il lui avait déjà retiré l’an dernier sa décoration de l’Ordre du Grand-Duc Gediminas pour avoir patiné à Sotchi sur la musique du Lac des cygnes.

    Margarita Drobiazko a notamment été, avec son partenaire, médaille de bronze aux championnats du monde de patinage artistique à Nice en 2000, et ils sont le seul couple de patineurs à avoir participé cinq fois aux Jeux Olympiques.

    Margarita Drobiazko est née russe mais à la chute de l’URSS elle a déménagé en Lituanie, et elle était devenue lituanienne en 1993.

    *

    La première ballerine du Ballet d’Etat de Bavière, Prisca Zeisel, ne l’est plus, parce qu’elle a accepté une invitation à un concert de gala à Sébastopol. L’invitation a été divulguée par la presse, et la direction du Ballet de Bavière a fait savoir qu’elle n’avait pas son accord. Prisca Zeisel y est allée et a dit qu’elle démissionnait.

    En 2022 le Ballet de Bavière avait licencié les danseurs russes qui ne condamnaient pas le gouvernement russe.

  • Marioupol 245 ans

    Les jeunes de Saint-Pétersbourg félicitent Marioupol pour son 245e anniversaire. A Marioupol il y a eu un spectacle, une fête foraine, diverses animations.



  • Pénible découverte

    Une Ukrainienne patriote feuillette un manuel scolaire pour l’équivalent de notre sixième : "Atlas - Introduction à l'histoire" et découvre que l’Ukraine n’existe pas…


    Bonsoir tout le monde. Nous faisons le travail à la maison, classe de sixième. Voici un atlas. Introduction à l’histoire, avec des cartes. Et nous y trouvons de très intéressantes informations. Ici : il a été publié en 2018 et réédité en 2021. Et nous découvrons, comme ils disent. Nous feuilletons, voyez, nous arrivons à la page 21. Et sur la page 21, regardez : ceci est notre Ukraine, non ? L’Ukraine, on voit la Crimée, bon, tout le monde sait où est l’Ukraine. Le titre dit : « L’Ukraine au XVIIIe siècle ». Et nous lisons : « L’empire russe ». C’est écrit là. Et ici il est écrit : « Novorossia ». Est-ce que quelqu’un sait ce que c’est et peut l’expliquer parce que, moi, par exemple, je ne comprends pas. Je tourne la page, et ici c’est la même chose. Il est écrit : « L’empire russe ». Et ici, regardez ce qui est écrit : « Les centres des provinces russe », non ? Il y a un point, ce point-là. Il y a Odessa avec ce point, je vois Kherson ici, avec ce point. Et comment c’est devenu « l’empire russe » au XXe siècle je ne comprends pas, s’il vous plaît expliquez-moi…