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  • De la férie

    Aujourd’hui on fait mémoire de saint Cyprien et sainte Justine.

    Dans le calendrier byzantin c’est une curieuse fête, intitulée en grec

    Ἡ Μετάστασις τοῦ Ἁγίου, ἐνδόξου καὶ πανευφήμου Ἀποστόλου καὶ Θεολόγου, Ἰωάννου τοῦ Εὐαγγελιστοῦ.

    La « métastasis » du saint, glorieux et digne de toute louange l’apôtre et théologien Jean l’Evangéliste.

    En slavon « métastasis » a été traduit par un mot mystérieux : « prestavlenie ». Qui est traduit ici par « mort », là par « repos », et dans le ménée de Chèvetogne par « transfert ».

    Quel « transfert » ? Le liturgicon grec-catholique melchite traduit carrément : « Assomption du glorieux et illustre apôtre, saint Jean l’Evangéliste ».

    Il se trouve qu’en effet le mot métastasis est utilisé par les théologiens pour parler de l’Assomption de la Mère de Dieu. On sait qu’en Orient on dit « Dormition ». Mais on peut voir :

    Η Κοίμησις και η Μετάστασις της Υπεραγίας Θεοτόκου

    La Dormition et la "métastasis" de l’hyper-sainte Mère de Dieu.

    Ici dormition désigne la mort, et métastasis la résurrection et l’assomption.

    D’où "l’assomption de saint Jean". Certains textes (mais pas liturgiques) l’évoquent expressément, expliquant ainsi le propos mystérieux du Sauveur : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne… », et même des peintres occidentaux ont représenté la scène, dont Giotto :

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    Et si saint Jean a été enlevé au paradis, il se trouve peut-être avec la Mère de Dieu dont il avait eu la garde sur cette terre (et dont il était devenu le fils), mais, si ce n’est pas si haut, assurément avec Enoch et Elie qui ont été enlevés avant lui. Ce que montre une peinture de l’église roumaine de Ieud Deal :

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  • La persécution

    Le président du Parlement ukrainien, Rouslan Stefantchouk, a déclaré que le projet de loi interdisant l’Eglise orthodoxe ukrainienne ne peut pas être présenté actuellement, parce qu’il n’obtiendrait pas la majorité :

    « Le Parlement est un mécanisme qui prend des décisions collectivement. Et il me semble que tant qu'il n'y a pas 226 votes autour d'un texte législatif aussi important, le présenter en séance, échouer pour simplement faire plaisir à la Fédération de Russie, c'est tout simplement dénué de sens et juridiquement et politiquement irresponsable. »

    Stefantchouk « veut vraiment croire » qu'il obtiendra ces 226 votes, mais jusqu’à présent on en est encore aux discussions internes au sein des partis…

    Cette déclaration a suscité de vives réactions de la part de ceux qui veulent cette interdiction à tout prix. Selon le député Nikita Potouraïev il y a aujourd’hui « près de 200 » députés en faveur de la présentation de la loi, et il en faut non 226 mais 230 ou 240 pour être sûr du vote final. « À mon avis, c'est un objectif réalisable et je suis convaincu qu'il devrait être atteint », mais pour cela il « faut faire pression » sur les récalcitrants. « Le pays tout entier doit savoir par son nom qui, parmi les députés, est prêt à voter avant même le scrutin, et qui ne l'est pas. » Les médias doivent demander aux députés « d’exprimer publiquement leur position sur l’interdiction de l’Eglise orthodoxe ukrainienne ». Il a ajouté que l’interdiction de l’Eglise orthodoxe ukrainienne « ne concerne pas la foi, ni la religion, ni la liberté de conscience » et ne viole donc en rien le principe de la liberté de religion, et ne constitue en rien une ingérence de l’Etat dans les affaires de l’Eglise, et que ceux qui pensent le contraire « sont tout simplement mal informés ».

    Le chef du mouvement nazi S14, Eugène Karas, exige que les noms des récalcitrants soient publiés et promet déjà de « gifler tous ces connards ». « Bien sûr je ne suffirai pas pour tout le monde, mais je donnerai l’exemple et le pays me soutiendra davantage. » (Eugène Karas est l’homme qui avait expliqué à ses troupes comment provoquer les moines de la Laure des Grottes de Kiev ; ses propos avaient été enregistrés et les moines ont porté plainte. Son mouvement a été renommé « Fondation pour l’avenir » (sic) en 2020, mais tout le monde en Ukraine continue de l’appeler S14.)

    *

    Lors d’une réunion ecclésiastique à Oboukhov (région de Kiev), les avocats de l’Eglise orthodoxe ukrainienne ont expliqué comment se déroulent les fameux « transferts » de paroisses vers l’Eglise du pouvoir. Ils paraissent se produire ici et là de façon indépendante, mais il n’en est rien. Tout est organisé par un cabinet d’avocats qui a de gros moyens : plusieurs millions de dollars, et qui détruit méthodiquement l’Eglise orthodoxe ukrainienne paroisse après paroisse. Dans un premier temps le cabinet s’adresse au chef de la communauté territoriale, ou au maire, avec un gros paquet d’argent. S’il refuse on fait appel à des activistes. De l’argent est également proposé aux recteurs de ces paroisses pour qu’ils passent volontairement à l’Eglise du pouvoir. Lorsqu’une « réunion communautaire » sur le transfert est annoncée, c’est que les négociations ont abouti. Au moment où la réunion est convoquée, les initiateurs savent déjà que leurs protocoles illégaux seront acceptés et enregistrés, et que la police ne laissera pas entrer les fidèles. Si la réunion n'aboutit pas au résultat ordonné, les chefs de village peuvent être privés de primes ou d'indemnités.

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    Une « réunion communautaire » à Bilogorodka, dans la région de Kiev.

    *

    Les avocats estiment que dans la région de Kiev 60 à 70% des églises de l’Eglise orthodoxe ukrainienne ont été « transférées ». Dans le district de Pereïaslav, elles toutes été prises. Et elles sont toutes vides. Les avocats demandent instamment que soient conservées toutes les traces possibles des agissements des activistes de l’Eglise du pouvoir et des autorités régionales et locales, car tout ce qu’ils font est illégal et un jour justice sera faite.

  • Robert Fico

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    Quelques propos de l’ancien Premier ministre slovaque Robert Fico, qui pourrait revenir au pouvoir à la faveur des élections de samedi prochain. (Photo: en meeting le 14 septembre dernier.)

    Dans la Constitution slovaque, il est écrit que la Slovaquie doit s'appuyer sur l'héritage culturel des saints Cyrille et Méthode... Dans la Constitution slovaque, il est écrit que le mariage est une union unique entre un homme et une femme... pourquoi veulent-ils annuler l'article de la Constitution slovaque où il est écrit que le mariage est une union unique entre un homme et une femme ?... Ils s'y préparent déjà... Quelqu'un veut-il me dire que les saints Cyrille et Méthode sont venus en Slovaquie pour soutenir les mariages homosexuels ?... Probablement pas... Nous ne devons pas permettre que l'article relatif à cette union unique soit supprimé de la Constitution... Parce que dans un instant, nous aurons en Slovaquie 3 toilettes, conçues pour les hommes et pour ceux qui seront aujourd'hui des hélicoptères, des chats et des chiens... Ne permettons pas l'introduction de l'idéologie du genre dans les écoles... ne permettons pas à nos enfants d'avoir la tête embrouillée…

    La Constitution slovaque stipule que la Slovaquie est un pays de paix. Pourquoi sommes-nous impliqués dans la guerre en Ukraine d'une manière aussi insensée ? Qu'est-ce que les marchands d’armes pensent, qu'en envoyant toutes les armes du monde là-bas, la Russie quittera la Crimée ou les territoires qu'elle a occupés ? La Russie ne quittera jamais ces territoires ! Alors pourquoi ne pas entamer immédiatement des négociations de paix afin que des centaines de milliers de personnes ne meurent pas ? Nous sommes le parti de la paix, nous n'enverrons pas une seule balle en Ukraine ! Nous avons aidé les Ukrainiens avec de l'aide humanitaire lorsque les citoyens de l'Ukraine ont échappé à la guerre....

    Si quelqu'un en Europe est en faveur d'une solution pacifique au conflit en Ukraine, il est automatiquement qualifié de pro-russe. Si quelqu'un refuse d'envoyer des armes à l'Ukraine parce que cela ne fait que prolonger le conflit, il est automatiquement pro-russe. Nous dirons que les sanctions ne fonctionnent pas, parce qu'elles ne fonctionnent pas, donc c'est pro-russe. Pourquoi ne pas dire ce que nous pensons de l'Ukraine ? Nous ne sommes pas obligés de répéter la rhétorique des États-Unis d'Amérique ou de l'Europe occidentale ! Nous sommes la République slovaque souveraine ! Pourquoi devrais-je répéter ce que dit le chancelier fédéral ? Devrais-je dire ce que Macron dit ? La Slovaquie est un pays qui a certains liens avec les nations qui composaient l'Union soviétique dans le passé... Les gens en Slovaquie ne mangent pas du foin... nos gens ont leur propre esprit. Un sondage réalisé par Globsec a révélé que la majorité des Slovaques pensent que l'Ukraine elle-même est principalement responsable de la guerre en Ukraine... ou que les États-Unis constituent une menace pour la sécurité... nos concitoyens ont leurs propres opinions ! S'il vous plaît, n'imaginez pas que lorsque nous disons que les parties en présence devraient s'asseoir à la table et négocier, c'est automatiquement pro-russe, ce n'est pas pro-russe, c'est pour les gens...

    La Slovaquie est censée être un pays souverain... Toutes nos armes et tous nos avions ont été envoyés en Ukraine et aujourd'hui il n'y a personne pour garder notre espace aérien... Il est gardé par les pays environnants... Ils ont prétendu que les avions qu'ils avaient donnés à l'Ukraine étaient de la ferraille impropre au vol et aujourd'hui, ces avions larguent allègrement des bombes sur les forces armées russes... Le ciel slovaque est aujourd'hui contrôlé par des avions de la République tchèque, de la Hongrie, de la Pologne et de la Hongrie... C'est une honte, ce n'est pas de la souveraineté…

    En tant que parti social-démocrate SMER, nous annonçons que nous ne sommes pas d'accord avec l'augmentation des dépenses d'armement à plus de 2%, parce que nous avons besoin de cet argent pour les gens, pour l'éducation, pour les soins de santé des retraités et autres...

    Dans le même temps, nous déclarons que nous n'accepterons jamais que l'Ukraine devienne un État membre de l'OTAN... Dans ce cas, c'est le début de la troisième guerre mondiale... Et nous ne voulons pas cela... Nous n'aimons pas la guerre, nous ne la voulons pas, ce n'est pas notre guerre...

    J'imagine ceux qui travaillent sur des ordinateurs dans la capitale et se baladent dans les cafés, lorsqu'ils seront appelés à se battre, ils iront d'abord voir leur médecin pour qu'il leur donne un certificat médical attestant qu'ils sont malades et qu'ils ne peuvent pas aller se battre...

    Et je pense aussi à l'Union européenne, qui est un bon projet mais dont le fonctionnement est aujourd'hui très mauvais... Par exemple, ce désir de sanctions qui font plus de mal que de bien... Nous n'accepterons jamais l'abrogation du droit de veto, c'est pour nous une ligne rouge à ne pas franchir... L'Union européenne n'est pas possible sans le droit de veto pour des pays aussi petits que la Slovaquie.

  • Une chapelle sur le front

    Une chapelle souterraine, sur le front, près de Svatovo, à la frontière de la République de Lougansk. Elle est complète, avec même une coupole…



  • Réponse de Crimée

    Iryna Verechtchouk, vice-Premier ministre d’Ukraine, a instamment demandé aux habitants de Crimée de quitter le territoire, qui va être anéanti par les bombes de l’OTAN, et d’attendre la "désoccupation" dans des zones contrôlées par Kiev ou dans des pays tiers.

    Réponse de la présidente de la Communauté ukrainienne de Crimée Anastasia Gridchina :

    « Ceux qui voulaient partir l'ont fait en 2014, et les autres n’iront nulle part. Les Ukrainiens de Crimée se sentent parfaitement chez eux, sur leur terre natale, en Crimée russe. Ici, les Ukrainiens sont appréciés, leur culture et leur langue sont préservées et protégées. Je suis convaincue qu'il continuera d'en être ainsi. »

    Anastasia Gridchina a souligné que les Ukrainiens de Crimée ont déjà assez ressenti l’« attention » de Kiev pour eux et qu'ils n'ont aucune envie de se retrouver sur un territoire ukrainien.

  • Invincible Ouchakov

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    Un missile britannique Storm Shadow a frappé vendredi le QG de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol. Il s’en est suivi un sévère incendie, qui a notamment brûlé tout l’entourage de l’icône de saint Théodore Ouchakov, « l’amiral invincible » devenu moine, qui était fixée sur la représentation d’un mat de navire avec des voiles. Mais l’icône elle-même est quasiment intacte (on ne voit que des dégâts mineurs sur le fond en haut à droite).

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    Le gouverneur de Sébastopol, Mikhail Razvozhayev, a déclaré :

    « Des siècles plus tard, l'invincible amiral continue de défendre Sébastopol et donne confiance en une nouvelle victoire. Le cadre en bois a été complètement brûlé, mais l'image du saint, peinte sur bois, a survécu et n'a pas été touchée par le feu après l'attaque de l'AFU. Vous et moi avons été les témoins d'un véritable miracle ! »

  • Le vent tourne ?

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    Jusqu’ici les hommages rendus aux nazis ukrainiens ne gênaient personne, tout au plus pouvait-on avoir droit à une grimace en Pologne, puisque les nazis ukrainiens ont massacré autant de Polonais que de juifs. Mais cette fois ce n’est pas passé. Il est vrai que ce fut particulièrement spectaculaire : vendredi, lors de la visite de Zelensky au Parlement canadien, toute la salle, absolument unanime, s’est levée pour acclamer un « vétéran ukrainien » de 98 ans, sous le regard triomphant du couple Zelensky et aux applaudissements de Trudeau (vidéo ici, avec sous-titres français).

    Le vétéran en question est connu comme étant, comme par hasard, un ancien combattant de la célèbre 14e Division SS Galicie. (Le poing levé de Zelensky répond au poing levé du vieux nazi qui avait commencé à tendre le bras...)

    Les organisations juives du Canada s’en sont émues et ont protesté. Alors le président du Parlement s’est confondu en excuses, soulignant qu’il était le seul responsable de cette initiative. Ce qui est évidemment faux. Mais il ne faut pas faire mentir Trudeau qui jure qu’il n’était pas au courant, ce qui est absurde.

    L’ambassadeur de Pologne a lui aussi protesté, et demandé des excuses au gouvernement du Canada.

    Encore un effort, et ils découvriront qui est la personne en vêtement bleu derrière Zelensky. Il s’agit de Crystia Freeland, ministre des Finances et vice-Premier ministre du Canada, hystériquement en pointe dans le soutien à Zelensky et multipliant les « Slava Ukraini » sur les réseaux sociaux. Le grand-père maternel de Crystia Freeland était le rédacteur en chef du journal nazi ukrainien basé à Cracovie. Il saluait les exploits de la division SS Galicie, et titra sur la « glorieuse victoire allemande » de Dieppe où plus de 3.000 soldats… canadiens furent tués ou blessés. Puis il se réfugia au Canada, comme des centaines d’autres. Crystia Freeland, soutenue par son gouvernement, a tenté de faire croire que c’était de la propagande russe. Mais les preuves se trouvaient à l’université d’Alberta… Cela n’a pas empêché Crystia Freeland de manifester en faveur de l’Ukraine avec le drapeau de Bandera…

    Vendredi, on a vu Crystia Freeland entrer au Parlement, derrière Zelinsky, avec un sourire bravache et un geste méprisant envers les manifestants qui protestaient contre l’aide du Canada au régime de Kiev. Puis savourer, toujours derrière Zelensky, l’hommage unanime rendu au vieux nazi.

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    Addendum. Trudeau ne savait rien, mais la belle-fille de Hunka a naïvement publié sur Facebook une photo du vieux nazi qui "attend Trudeau et Zelensky dans la salle de réception "... Quelqu'un commente: "Il est si content d'être là. C'est très gentil de la part d'Anthony Rota (le président du Parlement) d'avoir fait cela." Le post a été supprimé... trop tard.

  • De la férie

    Le martyrologe romain de ce jour commence ainsi :

    Apud castéllum Emmaus natális beáti Cléophæ, qui fuit Christi discípulus, quem et in eádem domo in qua mensam Dómino paráverat, pro confessióne illíus a Judæis occísum tradunt, et gloriósa memória sepúltum.

    Au bourg d'Emmaüs, l'anniversaire du bienheureux Cléophas, disciple du Christ. Dans la maison même où il avait préparé le repas du Seigneur, nous dit la tradition, il fut mis à mort par les Juifs pour avoir confessé le Christ. On lui donna en ce lieu même une digne sépulture.

    Et sur cette sépulture les franciscains construisirent une église au XIVe siècle. Elle fut abandonnée et tomba en ruine. Les franciscains revinrent, et en 1902 le sultan leur permit de reconstruire l’église à l’identique. Depuis 1919 elle est la « basilique de la Manifestation de Notre Seigneur Jésus-Christ ».

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  • 17e dimanche après la Pentecôte

    Justus es, Dómine, et rectum judicium tuum : fac cum servo tuo secúndum misericórdiam tuam.
    Beáti immaculáti in via : qui ámbulant in lege Dómini.

    Vous êtes juste, Seigneur, et pleins de rectitude sont vos jugements : agissez avec votre serviteur selon votre miséricorde.
    Bienheureux ceux qui sont sans tache dans leurs voies, qui marchent selon la loi du Seigneur.

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    Par le Chœur Saint-Joseph de Helmond, aux Pays-Bas.


    podcast

    Nous commençons l'introït d'aujourd'hui par un acte de foi : "Tu es juste, Seigneur, et tout ce que tu ordonnes et commandes est juste". Cette déclaration fait taire toute interrogation, tout examen, tout doute. Et la décision ultime que Dieu annoncera au jour du jugement est également juste. Plus nous approchons de la fin de l'année liturgique, plus l'Église a l'habitude de mettre sous nos yeux cette pensée du grand jugement. Serons-nous capables de la supporter, cette manifestation de la justice de Dieu ? Si nous y réfléchissons, nous penserons que c'est une bonté de la part de Dieu de nous permettre d'en appeler à sa miséricorde : nous comprenons maintenant pourquoi la mélodie de la deuxième phrase est si émouvante, presque turbulente : nous semblons nous étirer pour saisir la main miséricordieuse de Dieu. Seule sa justice peut nous rendre la pureté que nous avons peut-être perdue sur le chemin difficile et dangereux de la vie. Seul son amour miséricordieux peut nous donner la force nécessaire pour rester fidèles à ses commandements, en particulier au principal d'entre eux, mentionné dans l'Évangile d'aujourd'hui : l'amour de Dieu et du prochain.

    Dom Dominic Johner

    Petit rappel, à l’attention des idéologues qui parlent de « liturgie tridentine » pour faire croire que c’est la liturgie d’une époque donnée et qu’elle a fait son temps, mais aussi des tradis de bonne foi qui continuent de parler de « messe tridentine » parce que les livres ont été fixés sur demande du concile de Trente, voici cet introït dans le plus ancien livre liturgique noté que nous ayons, le Codex 121(1151) d’Einsiedeln, dit Graduel des séquences de Notker, qui date de 960-970. Avec l’indication : 17e dimanche.

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  • Des soldats allemands ?

    Voici le témoignage d’un soldat russe qui affirme avoir trouvé un équipage de char constitué d’Allemands, mais pas de mercenaires, de réels soldats de l’armée allemande. Je le publie parce qu’il sonne vrai, sans affirmer qu’il le soit. C’est une dépêche de RIA Novosti datée de Lougansk.

    "Lorsque nous avons déjoué leur tentative d'assaut et neutralisé le Leopard, nous nous sommes approchés du véhicule en panne dans l'espoir d'obtenir des informations. À notre grande surprise, nous avons découvert que le mécanicien du char était gravement blessé et que le reste de l'équipage avait péri. Se réveillant, le mécanicien nous a vus et s'est mis à crier 'nicht schießen' (ne tirez pas)", raconte le commandant du groupe, dont le nom de code est Légende.

    Légende souligne sa maîtrise de la langue allemande, et précise que le mécanicien du char "a répété plusieurs fois qu'il n'était pas un mercenaire mais un militaire de la Bundeswehr, et que tout l'équipage appartenait à la même compagnie".

    Il a poursuivi : "J'ai été quelque peu déconcerté, bien sûr, mais j'ai ensuite réalisé que peu importe qu'il s'agisse d'un équipage de militants ukrainiens ou de militaires allemands, le résultat reste le même : les chars allemands brûleront, et même les chars américains brûleront, peu importe qui les contrôle."

    Le médecin de l’équipe de renseignement a indiqué que le mécanicien-chauffeur avait perdu beaucoup de sang et souffrait de graves blessures.

    "J'ai demandé au médecin combien de temps il lui restait, et il m'a répondu qu'il ne lui restait que quelques minutes. J'ai informé le soldat allemand que sa blessure était trop grave et qu'il avait peu de chances de survivre. Il a exprimé son profond amour pour son enfant et sa femme et a regretté sa décision de venir ici. Nous avons commencé à le préparer pour l'évacuation, mais il est décédé, et quelques minutes plus tard la Cargaison 200 est arrivée", a confié Légende.