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On a trouvé un « cas » à Auckland. Alors Auckland est strictement confinée pour une semaine, et toute la Nouvelle-Zélande pour trois jours. « Nous devons agir fort et vite », a déclaré le Premier ministre. Les autorités ont publié la liste de 23 sites où « l’homme contaminé » s’est rendu depuis la semaine dernière…
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A Melbourne (5 millions d’habitants), en Australie, le confinement, qui dure depuis huit semaines, est prolongé de deux autres semaines, et assorti d’un couvre-feu total. Il s’agit ouvertement d’une punition : trop de gens n’ont pas respecté le confinement le dernier week-end : « Nous avons vu beaucoup de personnes bafouer les règles, ne pas faire ce qu'elles devraient faire », a dit le Premier ministre de l’Etat de Victoria.
Il semble que ce propos de Macron, relevé par le Salon Beige, n’ait pas été très commenté. Il est pourtant ahurissant, même quand on connaît le personnage.
Dans cette chronique liturgique j’ai déjà eu l’occasion de citer des sites touristiques polonais, qui savent de quoi ils parlent quand il s’agit de religion, et qui en parlent, et en très bon français. Voici ce que dit « Kraków Travel » sur la chapelle de l’église des dominicains de Cracovie où se trouvent les reliques de saint Hyacinthe. Sous le titre : « L’Apôtre du Nord ».
Jacek Odrowąż, appelé Apôtre des Peuples Slaves où l’Apôtre du Nord, était le premier dominicain polonais. La chapelle avec ses reliques est l’un des lieux de culte les plus populaires de Cracovie.
Selon la tradition, la chapelle de style baroque tardif de l’église des Dominicains se trouve à l’emplacement de la cellule médiévale dans laquelle a passé les dernières années de sa vie le plus connu des missionnaires polonais (Le Bernin a placé sa figure sculptée sur la colonnade entourant la place Saint-Pierre au Vatican). Saint Hyacinthe Odrowąż, né vers 1183, fut le premier Polonais entré dans l’Ordre des Prêcheurs, fondé en 1216 à Toulouse par saint Dominique pour « combattre l’hérésie et le schisme ». Hyacinthe, originaire d’une opulente famille noble silésienne, fit des études à Paris et à Bologne, puis devint chanoine du chapitre de Cracovie ; pendant un voyage en Italie, il fit la connaissance du fondateur de la nouvelle congrégation apostolique. Il reçut de lui l’habit des dominicains et se consacra désormais à sa vocation de missionnaire. Pendant son voyage de retour en Pologne, il organisa les couvents de Friesach (Autriche), de Prague (Tchéquie), de Wrocław et de Kamień puis, en 1222, le premier couvent dominicain de Pologne, auprès de l’église de la Sainte-Trinité de Cracovie. Dans les années qui suivirent, il mena une activité apostolique dans différents diocèses de Pologne et de Bohème, mais aussi en Ruthénie et en Prusse. Il rentra à Cracovie en 1243, pour y prêcher, confesser, prier et mener une vie d’ascèse.
Il fut canonisé en 1594. C’est un des plus grands thaumaturges parmi les saints polonais ; il aurait été aidé dans l’obtention de grâces, les guérisons et les résurrections qu’il obtenait par la Sainte Vierge qui lui apparaissait pour intercéder. La légende parle de Saint-Hyacinthe fuyant Kiev devant les Tatares : lorsque le dominicain brandit l’ostensoir, la statue en albâtre de la Vierge à l’Enfant s’adressa à lui pour qu’il la sauve de la profanation. La sculpture monumentale devint alors si légère que le moine réussit à la transporter à Cracovie, après avoir franchi le Dniepr à pied sec sur son propre manteau déployé sur les flots. Saint Hyacinthe aurait aussi fait venir à Cracovie les pierogi (genre de raviolis, spécialité polonaise) pour nourrir les pauvres qu’il protégeait. Il aurait également ressuscité la vache d’une pauvre femme, le cheval d’un pauvre homme et relevé le blé après la grêle, en sauvant ainsi le peuple de la faim. Saint-Hyacinthe mourut le jour de la fête l’Assomption de la Vierge, le 15 août 1253. Sainte Bronisława et l’évêque Jan Prandota, dont les témoignages ont été recopiés, affirmèrent avoir eu ce jour la vision d’Hyacinthe montant au ciel assisté de la Vierge.
La tombe du prêtre dans l’église des Dominicains de Cracovie devint rapidement célèbre pour ses miracles: les femmes stériles y obtenaient la fertilité, les malades guérissaient, les mauvais esprits quittaient les possédés. L’autel actuel et le sarcophage dans la chapelle Saint-Hyacinthe datent du tournant des 17e et 18e siècles. La vie et les miracles du saint sont représentés sur des peintures baroques sur les murs.
Jo Bidon, le 8 juillet dernier, affirmait que l’hypothèse d’un gouvernement taliban en Afghanistan à l’issue du retrait américain (fin août) était « hautement invraisemblable ». Il précisait que « les talibans ne sont pas l’armée du Sud, euh du Nord Vietnam, ce n’est pas comparable en termes de capacités. En aucun cas on ne verra des gens s'envoler du toit d’une ambassade aux, euh des Etats-Unis depuis l’Afghanistan. Ce n’est pas du tout comparable. » Ceci est une photo de l’ambassade américaine à Kaboul, hier, montrant un hélicoptère venant exfiltrer le personnel…
Hélas c’est pire : en fait il n’est pas si stupide qu’il le fait croire. Il ment. Pire encore : c’est un évêque qui se fait porte-parole de l’idéologie dominante au lieu de transmettre la foi. (Et c’est loin d’être le plus mauvais…)
La fête de saint Joachim fut instituée et fixée au 20 mars par Jules II au début du XVIe siècle. Supprimée en 1568 par saint Pie V comme toutes les fêtes liées à des textes apocryphes, elle fut rétablie dès 1584 (comme celle de sainte Anne) par Grégoire XIII. En 1738 Clément XII la fixa au dimanche dans l’octave de l’Assomption. Saint Pie X l’assigna au 16 août.
Curieusement, l’introït et le graduel de la messe sont repris de la vigile de saint Laurent (il y a juste une semaine). L’offertoire est repris d’un commun des martyrs, et la communion d’un commun des évêques (et Joachim n’était ni l’un ni l’autre).
La mélodie de l’alléluia a été reprise d’un ancien alléluia d’une messe de dédicace des églises, dont le texte était : « O quam metuendus est locus iste… » Le nouveau texte, dans le missel, est : « O Jóachim, sanctæ conjux Annæ, pater almæ Vírginis, hic fámulis ferto salútis opem. » O Joachim, époux de sainte Anne, père de la glorieuse Vierge, aidez ici-bas au salut de vos serviteurs.
Mais cela ne colle pas avec la mélodie, qui ferait chanter « O Jóachim sanctæ — conjux Annæ », disjoignant le nom et la sainteté de la conjointe. On a donc transféré la sainteté d’Anne à Joachim : « O Jóachim sancte — conjux Annæ ». Et comme c’est sa fête, la logique musicale a judicieusement prévalu sur le texte.
Tropaire et kondakion de la divine liturgie de la Dormition, le 15 août 2020 en l'église de l'Assomption de Palazzo Adriano. (Les deux mélodies sont spécifiques de l’éparchie de Piana degli Albanesi.)
Dans ton enfantement tu es restée vierge ; dans ta dormition tu n’as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu. Tu as été transférée à la vie, étant Mère de la Vie, et par tes prières tu rachètes nos âmes de la mort.
Ni le tombeau ni la mort n’ont eu pouvoir sur la Mère de Dieu, infatigable à la supplication, inébranlable espoir dans ses intercessions. Puisqu’elle est la Mère de la Vie, il l’a transférée à la vie, celui qui reposa dans son sein toujours virginal.
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Préface, Sanctus, consécration et mégalynaire de la divine liturgie de la Dormition de la Mère de Dieu, à Palazzo Adriano le 15 août 2020.
Saint, saint, saint le Seigneur Sabaoth. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux.
Toutes les générations te diront bienheureuse, toi qui seule es Mère de Dieu. En toi, Vierge pure, les lois de la nature ont été dépassées : ta maternité reste virginale et ta mort annonce la vie. Mère de Dieu, vierge après l’enfantement, vivante après la mort, sauve pour toujours ton héritage.
C’est le nom d’un site qui recense les entreprises qui s’engagent à ne pas demander le passe soi-disant sanitaire.
Je suis heureux d’y trouver mon restaurant préféré (mais pas surpris puisque le patron n’a jamais mis de masque), en me demandant quand même comment il va tenir face à la dictature.