L’octave de Pâques se termine déjà, en avance, parce que dès ce samedi on commémore le baptême des néophytes de cette année, lors de la veillée pascale : en ce jour ils doivent déposer leur vêtement blanc (in albis deponendis).
Ainsi il n’y a plus le graduel Haec dies, qui chaque jour changeait de verset, mais un premier alléluia, comme ce sera le cas pendant tout le reste du temps pascal. On remarque que le verset de cet alléluia est… le texte du graduel Haec dies. La mélodie est bien connue : c’est celle du premier dimanche de l’Avent, de la messe de Minuit, du 3e dimanche après l’Epiphanie… Il semble admis que le verset originel est celui du premier dimanche de l’Avent. Mais on peut remarquer que le long mélisme sur exsultemus tombe particulièrement bien…
Allelúia, allelúia. Hæc dies, quam fecit Dóminus : exsultémus et lætémur in ea.
Alléluia, alléluia. Voici le jour que le Seigneur a fait ; passons-le dans l’allégresse et dans la joie.
Concert des Maîtres de Chœur à Fontevraud le 29 juillet 1980 :