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  • Hostis Herodes impie

    Hymne des vêpres (strophes 8, 9, 11 et 13 de l’hymne A solis ortus cardine de Sedulius.

    Hostis Herodes impie,
    Christum venire quid times ?
    Non eripit mortalia
    qui regna dat caelestia.

    Hérode, cruel ennemi,
    pourquoi crains-tu la venue du Christ ?
    Il n'enlève pas les royaumes de la terre
    lui qui donne de régner au ciel.

    Ibant magi, quam viderant
    stellam sequentes praeviam,
    lumen requirunt lumine,
    Deum fatentur munere.

    Les mages marchaient en suivant l'étoile
    qui leur montrait le chemin
    à sa lumière ils reconnaissent
    Dieu par leur offrande.

    Lavacra puri gurgitis
    caelestis Agnus attigit ;
    peccata quae non detulit
    nos abluendo sustulit.

    L'Agneau du ciel a touché
    les eaux d'une source pure ;
    en nous lavant il a enlevé
    les péchés qu'il n'a pas commis.

    Novum genus potentiae :
    aquae rubescunt hydriae,
    vinumque jussa fundere
    mutavit unda originem.

    Nouveau signe de puissance :
    les eaux des urnes rougissent ;
    sur son ordre, le vin coule,
    et l'eau change de nature.

    Gloria tibi, Domine,
    qui apparuisti hodie,
    cum Patre et Sancto Spiritu
    in sempiterna saecula. Amen.

    Gloire à toi Seigneur
    qui es apparu aujourd’hui,
    avec le Père et le Saint-Esprit
    dans les siècles éternels. Amen.

  • Idolâtres

    Une association, « Cheval en Seine », propose une ligne de ramassage scolaire à bord d'une calèche à cheval.

    Voilà qui paraît sympathique. C’est sans compter sur les nouveaux idolâtres, appelés antispécistes. Ceux de Sotteville ont lancé une pétition en ligne contre cette ignoble initiative d'esclavage de nos frères équins : « Tirer une calèche pour un cheval, ce n'est pas naturel. »

    On attend le moment où les antispécistes et les écolos anti-carbone s’étriperont joyeusement au nom de leurs idéologies respectives…

  • Khmers verts

    Il commence à se dire en Australie, de plus en plus fort, et jusqu’au sommet de certains Etats, que les incendies sont dus à la dictature « écologique », à savoir l’idéologie des Verts, devant laquelle tout le monde s’incline depuis des années : en bref, il est interdit de débroussailler, pour favoriser la biodiversité.

    Le résultat est spectaculaire…

  • "De la naissance ?"

    Dans le message de François pour la XXVIIIe Journée Mondiale du Malade :

    « La vie doit être accueillie, protégée, respectée et servie, de la naissance à la mort : c’est à la fois une exigence tant de la raison que de la foi en Dieu auteur de la vie. »

    Si la vie ne doit être respectée qu’à partir de la naissance, cela veut dire que l’avortement est légitime. Et légitime jusqu’à la naissance.

    Puisqu’il n’y a plus de textes latins officiels qui fassent foi, on ne sait pas si c’est vraiment ce que le pape a voulu dire. Dans le pire des cas c’est son message. Dans le moins pire, mais presque aussi horrible, c’est ce que pensent les traducteurs francophones du Saint Siège.

  • Un nouveau diocèse…

    … en Egypte :

    « Sa Béatitude le Patriarche Ibrahim Sedrak, avec le consentement des évêques du synode de l’Eglise patriarcale d’Alexandrie des Coptes, et après avoir consulté le Siège apostolique, a érigé selon la norme du canon 85 CCEO l’éparchie d’Abou Qirqas, avec un territoire démembré de l’éparchie de Minya. »

    L’Eglise copte catholique étant toute petite, il est intéressant de voir qu’elle paraît néanmoins se développer. On remarque que Abou Qirqas n’est guère qu’à une vingtaine de kilomètres de Minya, mais c’est une ville de 400.000 habitants.

  • Tria sunt munera

    ℟. Tria sunt munera pretiosa quae obtulerunt magi Domino in die ista, et habent in se divina mysteria : * in auro ut ostendatur Regis potentia, in thure Sacerdotem magnum considera, et in myrrha Dominicam sepulturam.
    . Reges Tharsis et insulae munera offerent, reges Arabum et Saba dona adducent.
    ℟. In auro ut ostendatur Regis potentia, in thure Sacerdotem magnum considera, et in myrrha Dominicam sepulturam.
    . Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto.
    ℟. In auro ut ostendatur Regis potentia, in thure Sacerdotem magnum considera, et in myrrha Dominicam sepulturam.

    Ils sont trois, les précieux présents que les mages offrirent au Seigneur en ce jour, et ils ont en eux des mystères divins : dans l’or, afin de montrer la puissance royale, dans l’encens considère le Grand Prêtre, et dans la myrrhe la sépulture du Seigneur. Les rois de Tharsis et des îles offriront des présents, les rois d’Arabie et de Saba apporteront des dons.

  • Nouvelles de la dictature

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    (Via Le Salon Beige)

  • Pravda vaticane

    Vatican News :

    « Pour sa dernière apparition publique de 2019, au terme de la célébration, le Pape François s’est déplacé sur la Place Saint-Pierre pour visiter la crèche qui y est installée depuis la première semaine de l’Avent. Avec sa bonhomie habituelle, et visiblement ravi de ces occasions de contact direct, il s’est livré à de nombreux échanges avec les pèlerins présents, accordant une attention particulière aux enfants. »

    (Via Benoît et moi)

  • Il y a 50 ans (12) : l'Epiphanie

    Au début, les membres de la commission chargée de « restaurer » le calendrier liturgique jugèrent qu’il fallait donner la permission de célébrer la fête de l’Epiphanie (et non plus la solennité transférée) le dimanche suivant le 6 janvier si le 6 janvier n’est pas un dimanche. Il y eut une voix discordante, en faveur du dimanche avant le 6 janvier. Finalement il fut décidé que l’Epiphanie serait célébrée le « deuxième dimanche de la Nativité » là où le 6 janvier n’est pas férié.

    La commission répondait ainsi à une question qui ne se posait pas, si l’on voulait, comme ils le disaient, « restaurer » la liturgie. Car l’Epiphanie est la plus ancienne fête de la manifestation du Seigneur, antérieure même à Noël. Les experts faisaient semblant de s’inquiéter des gens qui n’allaient plus à la messe en semaine. Mais c’est pour cela qu’il y avait la solennité transférée au dimanche suivant…

    C’est un exemple de cette hypocrisie qui est une des marques de fabrique de la réforme liturgique : l’Epiphanie restait le 6 janvier là où la fête est fériée, et elle était transférée au « deuxième dimanche de la Nativité » là où le 6 janvier n’est pas férié. Comme c’est le cas dans la plupart des pays, l’Epiphanie est, de fait, transférée au « deuxième dimanche de la Nativité », ce qui est une double rupture de la tradition. Pour la première fois dans l’histoire de l’Eglise le 6 janvier n’est plus la date de l’Epiphanie, et pour la première fois une fête peut être transférée… au dimanche qui la précède. En outre disparaît le rapport entre les deux grandes Manifestations, l’Epiphanie, le 6 janvier, et la Transfiguration, le 6 août, sept mois plus tard. Et d'abord le fait que l'Epiphanie se célèbre 12 jours après la Nativité.

    Curieusement, la commission chargée de « restaurer » les textes liturgiques ne changea rien à l’office et à la messe de l’Epiphanie. Du moins à ce qui en restait après la destruction de pans entiers de l’office. Et c’est une occasion parmi d’autres de constater la perte de substance de la liturgie soi-disant restaurée.

    Dans le soi-disant « office des lectures » qui a remplacé les matines (où il y a moins de lectures que dans les matines), il n’y a que deux répons, alors que les matines romaines en ont huit, et les matines monastiques douze. On a gardé le quatrième répons, et le dernier de l’office monastique. Et l’on a mis à la poubelle toute une série d’évocations scripturaires, symboliques, poétiques et musicales du mystère du jour, qui plongeaient dans la plus haute antiquité (dont les répons qui évoquaient les rois…)

    Surtout, on a supprimé les deux premiers répons, ceux qui chantaient le Baptême du Christ. Hodie in Jordane… Aujourd’hui, ce jour d’aujourd’hui, dans le Jourdain, alors que le Seigneur était baptisé, les cieux s’ouvrirent… Tel est le rappel, appuyé, que le mystère de l’Epiphanie est aussi celui du Baptême du Seigneur, qui est le seul objet de la liturgie byzantine du 6 janvier.

    Sans doute répondra-t-on que la « réforme liturgique » a fait précisément du Baptême du Seigneur une fête à part entière, une semaine après l’Epiphanie. Mais le Baptême ce n’est pas une semaine après, c’est le jour même. Hodie. C’est pourquoi la liturgie latine traditionnelle a, au jour octave de l’Epiphanie, une commémoraison du Baptême du Seigneur.

  • Epiphanie du Seigneur

    L’offertoire, par les moines de Ligugé.


    podcast

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    Reges Tharsis, et ínsulæ múnera ófferent : reges Arabum et Saba dona addúcent : et adorábunt eum omnes reges terræ, omnes gentes sérvient ei.

    Les rois de Tharsis et les îles lui offriront des présents, les rois d’Arabie et de Saba apporteront des dons et tous les rois de la terre l’adoreront, toutes les nations le serviront.

    Début du commentaire de dom Johner :

    Par les yeux du cœur nous voyons la procession presque interminable de ceux qui apportent leurs présents. Les Mages de l’Orient ont trouvé et trouvent toujours de nombreux émules. Ce sont les âmes qui ne sont pas indignes des « rois » en empressement et joie du sacrifice, dans leurs royales dispositions; les âmes qui offrent tout ce qu’elles ont et sont comme un sacrifice au Christ, un vivant holocauste, et constituent un acte perpétuel d’adoration. Leur sacrifice s’unit au sacrifice eucharistique comme la goutte d’eau que le prêtre mélange au vin dans le calice à l’offertoire. Puis vient la consécration. Dans la sainte communion le Christ lui-même devient leur nourriture sacrificielle, leur banquet de noces. Parce que dans ces dons, comme le prie la secrète, « sont maintenant offerts non plus l’or, l’encens et la myrrhe, mais c’est celui que ces offrandes mystiques signifiaient qui est immolé et reçu : Jésus-Christ… »