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  • Cours d’islamisation

    Les enfants d’une école danoise s’entraînent à la prière islamique. Sans doute parce que l’islamisation ne va pas assez vite.

    Le directeur de l’école justifie qu’on entraîne les enfants à dire « Allahou Akbar » au nom de la « découverte de l’autre »…

    En fait les enfants rigolent. Pour le moment...

  • Vincent Lambert

    La mise à mort a recommencé.

    « Le cours de la procédure d'arrêt des traitements sera poursuivi à partir de ce jour », a déclaré par courriel le « docteur » Sanchez à chacun des membres de la famille de Vincent Lambert.

  • L’entrée du Seigneur en Egypte

    La fête de l’entrée du Seigneur en Egypte est célébrée chez les coptes le 1er juin. Elle a eu cette année un éclat tout particulier. Le 1er juin a eu lieu la messe solennelle célébrée par le patriarche Tawadros II avec nombre d’évêques et de prêtres, en l’église Saints Serge et Bacchus du Caire. Il y avait là aussi des représentants des ministères des Antiquités et du Tourisme, le gouverneur du Caire, et Nabila Makram, ministre des migrations et des expatriés, qui a déclaré qu’au Ier siècle l’Egypte avait été bénie par l’arrivée de Jésus-Christ enfant, que l’Egypte avait embrassé l’enfant et sa mère la Vierge Marie après qu’ils eurent échappé à l’oppression du roi Hérode qui voulait le tuer… Il a vécu en Egypte pendant plus de trois ans, a-t-elle ajouté, et dans chaque endroit qu’il a visité a été construite une église, notamment dans le Nord-Sinaï, le Delta, à Wadi al-Natroun, Le Caire, Minya, et Assiout.

    Le lendemain 2 juin était inaugurée au Musée Copte une exposition intitulée « Le voyage de la Sainte Famille », sous la houlette du ministère des Antiquités.

    Le 24 juin a eu lieu au théâtre du Centre de conférence al-Manara du Nouveau Caire un spectacle grandiose produit par l’Opéra du Caire, organisé par l’Association de Renouveau de l’Héritage égyptien, sur l’entrée de la Sainte Famille en Egypte, en présence du patriarche et de nombreux ministres et personnalités, dont le ministre de la Culture, Enas Abdel Dayem, jouant de la flûte... Le ministère des Antiquités a déclaré dans un communiqué officiel que l'anniversaire de l'entrée de la Sainte Famille en Égypte revêtait une grande importance historique et religieuse. Que l’Eglise copte égyptienne a acquis une position religieuse particulière parmi les Eglises du monde entier en raison de son association avec ce voyage béni de plus de trois ans et demi, au cours duquel la Sainte Famille a béni plus de 25 sites à travers l’Égypte, depuis la côte du Sinaï à l’est du delta du Nil jusqu’à la Haute-Égypte. Et de rappeler qu’il a restauré et ouvert plusieurs de ces sites, églises et monastères.

    Le ministère vient de publier en outre une brochure « Stations du voyage de la Sainte Famille », qui passe en revue les 25 sites traditionnellement liés à ce voyage. Une brochure qui entre dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement égyptien pour que le Chemin de la Sainte Famille soit reconnu dans la liste des sites du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

  • La Visitation

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    Voici les trois collectes de la messe que l’on trouvait au XIXe siècle dans les missels de Lyon, Paris, et autres diocèses de France (selon le « missel parisien » de 1738) :

    Adesto Ecclesiæ tuæ misericors Deus, et filios adoptionis jugiter in ejus sinu purifica ; qui, Mariæ clausus utero, Joannem in sinu Elisabeth sanctificasti. Qui vivis…

    Assiste ton Eglise, Dieu miséricordieux, et purifie sans cesse en son sein les fils d’adoption, toi qui, enfermé dans le ventre de Marie, as sanctifié Jean dans le sein d’Elisabeth.

    Sicut beatissimæ Unigeniti tui Matris humilitatem gratam habuisti, Domine, ita maiestatis tuæ acceptum sit hoc nostræ servitutis sacrificium. Per eumdem Christum…

    De même que tu as agréé l’humilité de la très bienheureuse mère de ton Fils unique, ainsi soit accepté de ta majesté le sacrifice de notre servitude.

    Largire, quæsumus, Domine, fidelibus tuis, ut quem in utero latentem beatus Joannes cum exultatione præsensit, ejusdem in hoc sacramento absconditi præsentiam cum sancta lætitia sentiamus. Qui tecum vivit…

    Accorde, nous te le demandons, Seigneur, à tes fidèles, de sentir avec une sainte joie la présence dans ce sacrement de celui qui y est caché, que le bienheureux Jean pressentit avec exultation quand il était dissimulé dans le ventre.

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    Antependium de Strasbourg, vers 1410. (Détail.)

  • Saint John Henry Newman

    Le pape a tenu ce matin un « consistoire ordinaire public » pour la canonisation de cinq bienheureux, dont le cardinal Newman.

    Ils seront inscrits au registre des saints le 13 octobre.

  • Le Très Précieux Sang

    Veux-tu apprendre la vertu du sang du Christ ? Remontons à ce qui l’a figuré et rappelons-nous sa première image, en puisant aux récits de l’Écriture ancienne. C’était en Égypte, Dieu menaçait les Égyptiens d’une dixième plaie, il avait résolu de faire périr leurs premiers-nés, parce qu’ils retenaient son peuple premier-né. Mais afin que le peuple juif qu’il aimait ne risquât pas d’être frappé avec eux (car ils habitaient tous un même pays), le Seigneur lui indiqua un remède qui devait servir au discernement des Israélites et des Gentils. C’est un exemple admirable et propre à vous faire véritablement connaître la vertu du sang de Jésus-Christ. Les effets de la colère divine étaient attendus, et le messager de la mort allait de maison en maison. Que fait donc Moïse ? « Tuez, dit-il, un agneau d’un an, et de son sang, marquez vos portes ». Que dis-tu, Moïse ? Le sang d’un agneau peut-il donc préserver l’homme doué de raison ? Certainement, nous répond-il ; non parce que c’est du sang, mais parce que le sang du Seigneur y est représenté. Comme les statues des rois, inertes et muettes, protègent d’ordinaire les hommes doués d’une âme et de raison qui se réfugient près d’elles, non parce qu’elles sont d’airain, mais parce qu’elles sont l’image du prince ; ainsi ce sang privé de raison délivra des hommes ayant une âme, non parce que c’était du sang, mais parce qu’il annonçait pour l’avenir le sang du Christ. Et alors l’Ange destructeur, en voyant les portes teintes, passa plus loin et n’osa pas entrer. Si donc aujourd’hui, au lieu de voir des portes teintes du sang d’un agneau figuratif, l’ennemi voit les lèvres des fidèles, portes des temples de Jésus-Christ, reluire du sang de l’Agneau véritable, cet ennemi s’éloignera bien plus. Car si l’Ange se retira devant la figure, à combien plus forte raison l’ennemi sera-t-il saisi de frayeur s’il aperçoit la réalité elle-même ?

    Voulez-vous sonder encore une autre vertu de ce sang ? Je le veux bien. Voyez d’où il s’est d’abord répandu, et de quelle source il est sorti. C’est de la croix même qu’il commença à couler ; le côté du Seigneur fut sa source. Car, est-il dit, Jésus étant mort et encore suspendu à la croix, un soldat s’approche, lui frappe le côté avec sa lance, et il en sort de l’eau et du sang : l’une, symbole du baptême ; l’autre, du Sacrement. C’est pourquoi l’Évangile ne dit pas : Il en sortit du sang et de l’eau, mais de l’eau d’abord, et puis du sang ; parce que nous sommes d’abord lavés dans l’eau baptismale, et consacrés ensuite par le très saint Mystère. Un soldat ouvre le côté, il fait une ouverture dans la muraille du temple saint. Et moi j’ai trouvé un trésor précieux, et je me félicite de découvrir de grandes richesses. Ainsi a-t-il été fait de cet Agneau. Les Juifs ont tué l’Agneau, et moi j’ai connu le fruit du Sacrement. Du côté coulèrent le sang et l’eau.

    Je ne veux pas, mon auditeur, passer si rapidement sur les secrets d’un si grand mystère, car il me reste encore à vous dire des choses mystiques et profondes. J’ai dit que cette eau et ce sang étaient le symbole du baptême et des Mystères. D’eux, en effet, a été fondée l’Église, par la régénération du bain et la rénovation du Saint-Esprit : je dis par le baptême et les Mystères, qui paraissent être sortis du côté. De son côté donc le Christ a édifié l’Église, comme du côté d’Adam fut tirée Ève, son épouse. Saint Paul atteste aussi cette origine, lorsqu’il dit : « Nous sommes les membres de son corps, formés de ses os », faisant allusion au côté du Christ. Oui, ainsi que Dieu fit la femme du côté d’Adam, de même le Christ nous donna de son côté l’eau et le sang, destinés à l’Église comme éléments réparateurs.

    Saint Jean Chrysostome, homélie aux néophytes, lecture du deuxième nocturne des matines.