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Chinois

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AsiaNews cite le témoignage d’un prêtre chinois sur les banderoles de la « fête du printemps » (du nouvel an lunaire) que les Chinois accrochent à leur porte. Les inscriptions sont de vœux de bonheur et de réussite pour les passants qui les lisent. Les chrétiens en profitent pour faire passer des messages religieux : Que Dieu te bénisse, que l’évangile t’apporte la paix, etc.

Des paroissiens sont venus dire au prêtre que des responsables du Parti leur avaient demandé d’enlever ces banderoles. Le prêtre est allé voir les responsables du Parti pour leur demander pourquoi ils voulaient que ces banderoles soient enlevées. Réponse : c’est pas nous, c’est un ordre venu d’en haut. Où ça, en haut ? Du Bureau des Affaires religieuses. Le prêtre téléphone au Bureau des Affaires religieuses. La raison principale, lui explique-t-on, est qu’il va y avoir une inspection impromptue d’une équipe du gouvernement provincial concernant la lutte contre la pauvreté, et que s’ils voient des inscriptions religieuses nous serons lourdement sanctionnés. Le prêtre a donc demandé ce qu’il en était auprès du gouvernement provincial. Où on lui a répondu qu’il n’y avait eu aucun ordre en ce sens et que d’ailleurs ce serait une injustice…

Comme quoi ce n’est pas seulement dans l’islam que le double langage permet de noyer le poisson tout en parvenant à ses fins.

AsiaNews (organe des Missions pontificales) fait à juste titre le rapport avec l’accord secret conclu entre le Saint-Siège et le gouvernement communiste chinois. Dans lequel l’Eglise est forcément le dindon de la farce.

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