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Le Premier ministre belge Charles Michel a remis hier soir sa démission, constatant qu’il ne pouvait plus gouverner.
J’avais trouvé très étrange que la démission des ministres de la NVA pour cause de pacte de Marrakech, donc la mise en minorité du gouvernement au Parlement, ait été considéré comme un simple accident de parcours qui ne changeait rien. Sinon que Charles Michel allait à Marrakech « à titre personnel »…
Cette histoire belge a donc pris fin hier soir. Et la Belgique se retrouve une fois de plus sans gouvernement. Sans gouvernement central, faut-il préciser, et c’est sans grande importance…
Samedi dernier 15 décembre, les trois cloches de l’église Saint-Laurent de Balangiga, aux Philippines, ont retrouvé leur clocher.
Elles avaient été confisquées par les Américains en… 1901, en réponse à une attaque philippine qui avait coûté la vie à près de 50 de leurs soldats. Depuis lors les « cloches de la discorde » étaient un thème récurrent et figuraient dans les livres d’histoire des écoles.
En 1957, le jésuite Horacio de la Costa, grand historien des Philippines (et qui deviendra supérieur provincial et conseiller du supérieur général), est le premier à écrire aux Américains pour demander la restitution des cloches, qui ont été financées par les habitants de Balangiga. D’autres demandes seront formulées et resteront lettre morte. Dans les années 1990, le président Fidel Ramos demandera officiellement la restitution d’une seule cloche. Bill Clinton refusera net.
L’an dernier, le tonitruant président Rodrigo Duterte, au cours de son discours sur l’état de la nation, s’était adressé aux diplomates américains présents : « Les cloches de Balangiga sont à nous. Rendez-nous nos cloches ! »
En août dernier, Jim Mattis secrétaire à la Défense de Donald Trump, a signé les documents de retour des cloches, alors que jusqu’ici la réponse était que seul le Congrès pouvait le décider.
Devant une foule enthousiaste, Rodrigo Duterte, invité d’honneur de la cérémonie de remise officielle, a déclaré : « Nous avons pu récupérer les cloches grâce aux prières et à la ferveur de notre nation tout entière », et il a rendu hommage à « la générosité américaine ».
(C'est le même Duterte qui quelques jour auparavant appelait à tuer les évêques, ce « ramassis d'imbéciles qui ne sert à rien» sinon à critiquer. Mais l'évêque du lieu est l'un de ceux qui ne le critiquent pas...)
Le 60e anniversaire de la première ordination épiscopale sans mandat du pape, c’est-à-dire la naissance de l’Eglise officielle schismatique de Chine, a été célébré lundi par une grande réunion à Nanjing, avec 48 évêques, plus de 100 prêtres et 200 religieuses.
Wang Zuoan, vice-président du Front uni (le parti communiste et les partis autorisés fantoches), et ancien directeur de l’Administration d’Etat pour les Affaires religieuses, a de nouveau souligné que les principes d’indépendance et d’autogestion (de l’Eglise de Chine) ne seront éliminés « à aucun moment et en aucune circonstance ».
Mgr Ma Yinglin, président de la Conférence épiscopale non reconnue par Rome, mais qui par la grâce de François n’est plus excommunié, a remarqué que sur les 98 diocèses (officiels) du pays près de la moitié sont vacants, et que plusieurs autres ont de très vieux évêques. Sous-entendu : il est urgent de sacrer de nouveaux évêques patriotiques.
Oui, c’est très bon, quoique un peu trop sucré à mon goût. Mais désormais c’est fini, on ne mangera plus de Toblerone. Du moins si l’on n’est pas favorable à l’islamisation. Car Toblerone est désormais halal, surveillé par les imams, qui ne le font pas gratuitement. Il ne peut donc plus être question de Toblerone, en particulier à Noël.
C’est depuis avril dernier que Toblerone est certifié halal. La société qui le produit n’en a pas soufflé mot, et le certificat n’apparaît pas sur l’emballage. Parce qu’on a (encore) peur des réactions des Européens, et d’abord des Suisses, puisque c’est un chocolat suisse, fabriqué à Berne, dans une usine désormais terre d’islam.
L’information vient d’être révélée par Blick, le quotidien de Zurich. Lequel souligne que plus de 100 usines de Nestlé dans le monde, soit une sur quatre « produit sous la supervision des muftis ». Et que chez le premier producteur suisse de produits laitiers, Emmi, 100 produits sont halal. Parce qu’il faut gagner le marché des pays arabes, de la Malaisie et de l’Indonésie.
Ecce radix Jesse ascendet in salutem populorum : ipsum gentes deprecabuntur : et erit nomen ejus gloriosum.
Voici que la racine de Jessé monte pour le salut des peuples ; les nations la prieront elle-même, et son nom sera glorieux.
Le capitule indique d’où vient la première partie de l’antienne : Isaïe 10,11. C’est une ancienne version, qui est celle d’un répons du troisième dimanche de l’Avent (avant 1960 dans le rite romain). Il est intéressant de la comparer à celle de saint Jérôme dans son commentaire d’Isaïe (il s’agit d’une traduction littérale de la Septante), et à celle du même saint Jérôme dans la Vulgate :
Et erit in die illa radix Jesse, et qui consurget ut princeps sit gentium : in ipso gentes sperabunt, et erit requies ejus honor.
Et sera en ce jour-là la racine de Jessé, et qui s’élèvera pour être le prince des nations ; en lui les nations espéreront, et son repos sera honneur.
In die illa radix Jesse, qui stat in signum populorum, ipsum gentes deprecabuntur, et erit sepulchrum ejus gloriosum.
En ce jour-là la racine de Jessé, qui se tient en signe des peuples, les nations la prieront elle-même, et son sépulcre sera glorieux.
On pourra se demander pourquoi il y a « montera » dans le capitule, « s’élèvera » dans la Septante et le commentaire de saint Jérôme, « se tiendra » dans la Vulgate. C’est que, comme cela arrive souvent, le verbe hébreu (amad) a les trois significations, et même plusieurs autres. En revanche, si « repos » et « sépulcre » traduisent le même mot, je ne vois pas qu’il puisse se traduire aussi par « nom ».
Antienne
O radix Jesse, * qui stas in signum populórum, super quem continébunt reges os suum, quem Gentes deprecabúntur : veni ad liberándum nos, jam noli tardáre.
O Racine de Jessé, * qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les Nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.
Collecte
Festina, ne tardaveris, Domine, Deus noster : et a diabolico furore nos potenter liberare dignare : Qui cum.
Dépêche-toi, ne tarde pas, Seigneur notre Dieu, et daigne nous libérer avec puissance de la fureur diabolique.
Antiphonaire des cordeliers de Fribourg, autour de 1300.
La cathédrale de l’Immaculée Conception de Pékin a été subitement fermée, à une semaine de Noël, pour « réparations ». Aucun calendrier des « travaux » n’a été donné.
D’autre part, quelque 60 policiers et fonctionnaires des Affaires religieuses ont donné l’assaut dimanche à l’église protestante clandestine Rongguili de Guangzou, pendant un cours de catéchisme. Ils ont saisi les livres, pris les noms des personnes présentes et leurs téléphones portables. Puis ils ont mis des scellés et fait savoir par les réseaux sociaux aux (quelque 5.000) fidèles qu’ils devaient aller dans les églises officielles. C’est la troisième église protestante fermée depuis septembre.
C’est elle-même qui le dit. La nouvelle Miss France s’empresse de montrer qu’elle a bien appris la leçon et qu’elle est une bonne propagandiste de l’idéologie du genre. La féminité, dit-elle au Parisien, «ce n'est pas naître femme, naître de sexe féminin», mais un «état d'esprit» qui peut être incarné «par une personne du genre féminin comme masculin». «Il y a des femmes qui sont des femmes, il y a des femmes qui sont des hommes, comme il y a des femmes qui sont des femmes et des hommes qui sont des hommes.»
Bon, elle s’emmêle un peu les pinceaux, mais le cœur y est.
« Le pape a nommé l’illustrissime docteur Andrea Tornielli directeur de la direction éditoriale du dicastère pour la communication. »
Le journaliste Andrea Tornielli, dit « la voix de Sainte-Marthe », était le chef thuriféraire médiatique de François, porte-parole gracieux du Saint-Père (notamment par son blog Vatican Insider), le voici officiellement en charge de faire dire par le nouveau « dicastère » la propagande officielle.
Ecce Deus noster : ecce Dominus Deus in fortitudine veniet, et brachium ejus dominabitur : ecce merces ejus cum eo, et opus illius coram illo.
Voici notre Dieu, voici que le Seigneur Dieu va venir dans sa puissance, et son bras dominera ; voici qu’il a sa récompense avec lui, et don œuvre est devant lui. (Isaïe 40,10)
Antienne
O Adonai, * et Dux domus Israël, qui Moysi in igne flammæ rubi pparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in brachio extento.
O Adonaï, * et Conducteur de la maison d’Israël, qui avez apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï : venez pour nous racheter par la puissance de votre bras.
Oraison
Deus, qui hominem de lapsu in mortem Unigeniti tui adventu redimisti : præsta, quæsumus; ut qui ejus gloriosam fatentur Incarnationem, ipsius Redemptoris consortia mereantur : Qui tecum.
O Dieu qui par l’avènement de votre Fils unique avez racheté l’homme de sa chute dans la mort, accordez, nous vous le demandons, que ceux qui confessent sa glorieuse Incarnation méritent d’être participants de ce même Rédempteur.
(Sur le capitule et l'oraison, voir ma note d'hier.)
Antonio Socci a découvert un propos du cardinal Parolin, « le numéro 2 de l’Eglise de Bergoglio », que personne n’avait semble-t-il remarqué jusqu’ici (en dehors de Faro di Roma). Il date du 7 novembre dernier, et il est comme dit Socci « incroyable ». Il est d’une telle indécence qu’il mérite en effet d’être connu.
Voici la traduction du texte intégral de la dépêche de l’agence des évêques italiens, SIR :
« “Du côté du Saint-Siège, il y a toujours intérêt à ce que ça se termine de la meilleure façon”. En marge de la conférence sur la charité politique tenue aujourd'hui au Palazzo S. Calisto, le card. Pietro Parolin, secrétaire d'Etat du Vatican, a répondu à une question sur l'affaire Asia Bibi, une chrétienne pakistanaise, mère de cinq enfants, acquittée par la Cour suprême pour blasphème et condamnée à la peine capitale en 2010. On craint maintenant pour sa vie, après les manifestations et les menaces reçues, qui ont forcé son avocat à se réfugier en Hollande et ont poussé son mari à demander l'asile pour sa famille dans plusieurs pays. Interrogé par des journalistes, Parolin a déclaré qu'il n'existait actuellement aucune activité diplomatique exercée par le Saint-Siège. "C'est une affaire interne au Pakistan, j'espère que cela pourra être résolu de la meilleure façon", a-t-il déclaré. "Je ne sais pas comment cela va se terminer, il y a eu de nombreuses réactions, la question n'est pas simple, c'est très complexe et délicat". »
L’affaire Asia Bibi, c’est une affaire interne au Pakistan. Et le Saint-Siège ne s’en occupe donc en aucune manière. Qu'Asia Bibi soit une fille très fidèle et persécutée de l'Eglise catholique, l'Eglise catholique n'en a rien à cirer.
Telle est l’Eglise d’aujourd’hui en son sommet. C’est conforme à l’accord avec la Chine communiste, et avec les pressions permanentes pour un accueil en Europe de millions de migrants musulmans. (Le cardinal Parolin étant le très insistant porte parole du pape sur ces questions.)