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O radix Jesse

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Capitule

Ecce radix Jesse ascendet in salutem populorum : ipsum gentes deprecabuntur : et erit nomen ejus gloriosum.

Voici que la racine de Jessé monte pour le salut des peuples ; les nations la prieront elle-même, et son nom sera glorieux.

Le capitule indique d’où vient la première partie de l’antienne : Isaïe 10,11. C’est une ancienne version, qui est celle d’un répons du troisième dimanche de l’Avent (avant 1960 dans le rite romain). Il est intéressant de la comparer à celle de saint Jérôme dans son commentaire d’Isaïe (il s’agit d’une traduction littérale de la Septante), et à celle du même saint Jérôme dans la Vulgate :

Et erit in die illa radix Jesse, et qui consurget ut princeps sit gentium : in ipso gentes sperabunt, et erit requies ejus honor.

Et sera en ce jour-là la racine de Jessé, et qui s’élèvera pour être le prince des nations ; en lui les nations espéreront, et son repos sera honneur.

In die illa radix Jesse, qui stat in signum populorum, ipsum gentes deprecabuntur, et erit sepulchrum ejus gloriosum.

En ce jour-là la racine de Jessé, qui se tient en signe des peuples, les nations la prieront elle-même, et son sépulcre sera glorieux.

On pourra se demander pourquoi il y a « montera » dans le capitule, « s’élèvera » dans la Septante et le commentaire de saint Jérôme, « se tiendra » dans la Vulgate. C’est que, comme cela arrive souvent, le verbe hébreu (amad) a les trois significations, et même plusieurs autres. En revanche, si « repos » et « sépulcre » traduisent le même mot, je ne vois pas qu’il puisse se traduire aussi par « nom ».

Antienne

O radix Jesse, * qui stas in signum populórum, super quem continébunt reges os suum, quem Gentes deprecabúntur : veni ad liberándum nos, jam noli tardáre.

O Racine de Jessé, * qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les Nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.

Collecte

Festina, ne tardaveris, Domine, Deus noster : et a diabolico furore nos potenter liberare dignare : Qui cum.

Dépêche-toi, ne tarde pas, Seigneur notre Dieu, et daigne nous libérer avec puissance de la fureur diabolique.

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Antiphonaire des cordeliers de Fribourg, autour de 1300.

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