Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 14

  • Adam et la TOB

    Voilà bien longtemps que je n’ai pas évoqué la TOB (« traduction œcuménique de la Bible) que je lis cette année. C’est qu’il n’y a pas grand chose à en dire, de plus ou de moins que ce que j’ai dit de la Bible Osty ou de la Bible de Jérusalem, puisque ce sont les mêmes principes matérialistes et les mêmes tics de l’esprit moderne qui sont à l’œuvre. Un atout incontestable de la TOB est qu’elle nous épargne les « Yahvé ». Et il lui arrive d’être moins pire que les autres. Il y a même de bonnes surprises. Car les traductions ne sont pas harmonisées. Ainsi le traducteur des livres des Chroniques tranche sur ses confrères, quand à plusieurs reprises il ose affirmer que le texte massorétique n’est pas bon et que ce sont les versions qui sont certainement les plus proches du texte originel…

    Mais ce matin, terminant la lecture de l’Ecclésiastique, selon les indications du bréviaire (la semaine prochaine c’est Job), je suis tombé sur un exemple particulièrement représentatif des conséquences de l’aveuglement volontaire de ces « spécialistes » qui traduisent la Bible en lui refusant absolument tout sens spirituel.

    C’est la fin du chapitre 49 :

    Sem et Seth furent glorieux parmi les hommes, mais au-dessus de tout être vivant dans la création est Adam.

    Et il y a cette note :

    « On ne voit pas bien sur quoi se fonde pour Ben Sira la gloire suprême d’Adam, peut-être sur le fait que, créé le premier, il est exclusivement l’œuvre de Dieu. En tout cas, c’est comme ancêtre d’Israël qu’il figure ici. »

    En fait, quand on ne comprend pas, mieux vaut ne rien dire…

    Le mot grec traduit par “création” est κτίσις. Ce mot veut dire initialement « fondation », donc création, donc créature (son sens le plus fréquent dans la Bible), et aussi, finalement, institutions politiques (dans la première épître de saint Pierre). Il n’est pas faux de le traduire par “création”, mais il a manifestement ici son sens originel : il renvoie à l’acte créateur de Dieu, à la fondation du ciel et de la terre et de ce qui y habite. Ce que la Vulgate a fort bien interprété en traduisant par « in origine ». Dans l’origine. Ce qui coupe court à toute ambiguïté. Et souligne en quoi Adam est au-dessus de toute créature, ce qui est évident pour tout chrétien et pour quiconque lit la Bible sans œillères antireligieuses : il s’agit d’Adam in origine, Adam l’homme parfait, à la parfaite image et ressemblance de Dieu. Adam avant la chute, dont la gloire est infiniment au-dessus de celle de quelque vivant que ce soit. C’est cela, tout simplement, que veut dire, et que dit, l’Ecclésiastique. Mais si l’on ne croit plus au péché originel, on ne comprend même plus cela que derrière un confus et obscur "peut-être"...

  • Dérive

    aksam-gazetesi-manset-30082016-middle.jpg

    Le quotidien turc Aksam (“le Soir”) a accusé le 31 août, en une, le patriarcat œcuménique de Constantinople d’avoir fait partie d’une alliance avec la CIA et Fethullah Gülen pour monter le coup d’Etat manqué contre Erdogan le 15 juillet dernier.

    L’accusation est énorme et montre un nouvelle étape dans la dérive du Sultan.

    Car il ne fait aucun doute que la prétendue « information », authentique attaque antichrétienne, vient du sommet de l’Etat, ou a été publiée en pleine connaissance de la présidence. En effet Aksam est un journal indéfectiblement pro-gouvernemental et son propriétaire est un proche d’Erdogan.

    On rappellera que Aksam a été condamné en avril de cette année pour avoir inventé un complot contre la fille d’Erdogan.

  • Au Pakistan

    Des islamistes ont attaqué très tôt ce matin un ghetto chrétien au nord de Peshawar, dans l’Etat appelé aujourd’hui Khyber-Pakhtunkhwa, naguère « Province de la Frontière-du-Nord-Ouest », territoire pachtoune le long de la frontière afghane. Ils ont été arrêtés par les gardiens, dont un a été tué. L’armée est intervenue immédiatement et au cours d’une fusillade a tué les quatre terroristes qui portaient des gilets explosifs.

    Dans la matinée, deux islamistes se sont fait sauter devant le palais de justice de Mardan, dans le même Etat, faisant au moins 12 morts et 50 blessés.

    Les deux attaques ont été revendiquées par le même groupe taliban qui avait perpétré le massacre du jour de Pâques à Lahore. Il affirme avoir tué « de nombreux infidèles » et ajoute qu'il continuera jusqu'à ce que soit instauré un véritable régime islamique dans le pays.

  • Ovni liturgique

    « Le Pape François a présidé les Vêpres pour la création dans la Basilique Saint-Pierre ce jeudi 1er septembre. »

  • C’est fait

    François a « accepté la démission » de Mgr Mario Oliveri du diocèse d’Albenga-Imperia.

    La plupart des journaux italiens ne sont pas dupes et titrent que l’évêque a été démis par le pape.

    François était tellement pressé de ne plus voir cet évêque trop traditionnel qu’il n’a même pas pu attendre qu’il ait 75 ans : dans trois ans.

    Mais ainsi tout le monde peut voir quelle est la mesquine méchanceté de ce pape.

    Les photos suivantes sont celles de confirmations conférées par Mgr Oliveri le 21 août dernier. (Trouvées sur le Forum catholique, merci à CM de la Rocca.)

    Italia+4.jpg

    Italia+5.jpg

    Italia+6.jpg

  • Saint Etienne roi de Hongrie

    Extrait de la lettre apostolique adressée par Jean-Paul II au peuple catholique de Hongrie au terme du “Millénaire hongrois”, le 25 juillet 2001.

    Pour l'immense bénéfice du peuple hongrois, la Providence divine a fait que, il y a mille ans, un homme d'une extraordinaire prudence, doté d'un génie extraordinaire et d'une profonde sagesse, reçut du Pape Sylvestre la couronne dont il fut coiffé en la solennité de Noël de l'an mille. En peu de temps, l'Etat hongrois devint indépendant et s'ajouta au nombre des Royaumes d'Europe.

    Etienne accepta la couronne, non pas comme un honneur, mais comme un service : c'est pourquoi, dans toutes les circonstances, il rechercha toujours le bien de la communauté qui lui avait été confiée, que ce soit en organisant et en défendant le Royaume, en promulguant de nouveaux décrets ou en assurant le développement des deux cultures, humaine et divine.

    Le roi Etienne, peu touché par l'attrait des avantages et des succès personnels, après avoir surmonté les fausses promesses de son temps, trouva une source vivante, à laquelle il puisa, fortifiant ainsi son âme pour guider son peuple à travers un service fidèle. Cette source spirituelle est résumée ainsi par un écrivain, avec une concision appropriée : « Se présentant toujours comme s'il se trouvait devant le tribunal du Christ, dont il contemplait la présence avec les yeux intérieurs et un visage tel qu'il inspirait le respect, il démontra qu'il avait le Christ sur les lèvres, le portait dans son cœur et dans toutes ses actions. »

    Au cours de ces mille ans, le roi Etienne est toujours apparu comme un exemple lumineux de vie familiale. Un seul de ses fils, Emeric, arriva à l'adolescence; saint Etienne soigna de façon particulière son instruction et veilla à ce qu'il fût enrichi par la science, alors nécessaire. Avec sollicitude, il se préoccupa de sa formation, pour laquelle il le confia à d'illustres maîtres - parmi lesquels saint Gérard, futur évêque de Szeged-Csanad -, et voulut que soit préparé à son usage un livret qui rapportât ses réflexions et ses règles de vie. Grâce à celles-ci, il prépara son fils de façon à le rendre digne de gouverner le Royaume, tant en vertu de la science que de sa conduite de vie. Mais il mourut jeune et ne put succéder à son père.

    La famille du roi Etienne s'imposa véritablement par sa sainteté. Honorée par sa bienheureuse épouse Gisèle et par son saint fils Emeric, elle put diffuser cette vertu tout au long des générations, au point de faire penser à juste titre que la maison des Arpadiens a donné à l'Eglise d'innombrables saints et bienheureux. Ces splendides lumières du christianisme nous poussent encore afin que, sur un droit chemin, nous suivions les traces du Christ. Dix siècles plus tard, elles représentent encore un avertissement à notre génération, afin que les vertus de la vie familiale soient profondément estimées et que ne soit pas négligée la mission d'éduquer les enfants. C'est pourquoi je répète à juste titre ce que j'ai dit aux hommes de culture et de science à l'occasion de ma visite pastorale en Hongrie : « L'éducation constitue l'un des facteurs les plus importants de la culture humaine. Par ailleurs, l'éducation ne consiste pas seulement dans la transmission aux nouvelles générations d'un résumé concis des conquêtes scientifiques et techniques acquises [...] Mais on doit fournir un effort aussi grand et même plus grand dans le domaine de l'éducation proprement dite [...] Une conception réductrice de l'homme affecte inévitablement l'action éducative. »

    De cet homme, qui gouverna de façon merveilleuse l'Etat, nous rappelons la nature particulière, qui le poussa à affronter avec succès les lourds engagements  liés  à  l'organisation  du Royaume. Les historiens de sa vie rapportent qu'Etienne eut une âme toujours consacrée à la prière et qu'il trouva toujours le temps de prier, bien qu'il fût toujours accablé par les nombreuses affaires du royaume. Cet esprit apparaît dans le Petit Livre sur la formation des coutumes, écrit pour son fils Emeric:  "L'observance de la prière est la plus grande conquête  de  la  santé royale... La prière constante est la purification et la rémission des péchés. Et toi, mon fils, chaque fois que tu te rends au temple de Dieu, fais en sorte d'adorer Dieu avec Salomon, fils du roi, et toi-même, en tant que roi, dis toujours : « Envoie, ô Seigneur, la sagesse du haut de ta grandeur, afin qu'elle soit toujours avec moi et qu'elle œuvre avec moi, afin que je sache ce qui te plaît, en tout temps. »

    • Dans un certain nombre de diocèses français on célèbre aujourd'hui les Martyrs de septembre.

  • Saint Gilles

    Saint-Gilles_St-Gilles_Portal_128.JPG

    10061603.jpg

    reliques_2.jpg

    abbatialesaintgilles-711px.jpg

    1311348_366_obj8724902-1_667x333.jpg

    arton841-1f17f.jpgLes reliques de saint Gilles sont revenues dans l’abbatiale qui porte son nom dans la ville du même nom, dans le Gard, le 3 avril dernier, à la faveur du 9e centenaire de l’abbatiale. Celle-ci avait été dévastée par les protestants en 1562, et les reliques de saint Gilles avaient été mises à l’abri à Saint-Sernin de Toulouse.

    Diverses manifestations célébrant cet anniversaire ont eu lieu ou auront lieu. Notamment trois expositions : sur Saint Gilles et la papauté (un pape est même né à Saint-Gilles : Clément IV), sur la réhabilitation du site abbatial, sur le chemin de Saint-Jacques, Saint-Gilles étant une étape de la Via Tolosane.