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  • La guerre qui nous est faite

    Par l’intermédiaire de Rorate Caeli (qui est devenu indispensable, même si je ne suis pas toujours d’accord avec sa ligne), je découvre un texte fort intéressant de Robert Mickens (Bobby pour les intimes). Robert Mickens est ce « vaticaniste » progressiste qui a réussi le tour de force de se faire virer du magazine progressiste The Tablet. Parce que le jour où François faisait cardinal le secrétaire de Jean XXIII, Loris Francesco Capovilla, 98 ans, Mickens se félicitait de ce geste et ajoutait sur Tweeter : « Cela aurait dû être fait depuis LONGTEMPS. Est-ce que vous pensez qu’il tiendra jusqu’aux funérailles du Rat ? » Le Rat étant Benoît XVI.

    Donc, cet immonde individu, auquel le National Catholic Reporter a ouvert ses colonnes avec délectation, a publié hier un article fielleux contre le cardinal Burke. Logique. Mais ce qui est intéressant est, en dehors du bavardage mondain alla François contre les méchants pharisiens, le cœur même de son texte :

    « Ne nous leurrons pas : la fascination pour les rituels non réformés qui ont précédé Vatican II n’est pas seulement une question d’esthétique ou le style. Il s’agit fondamentalement d’ecclésiologie ; c’est-à-dire de ce que nous croyons à propos de l’Eglise, de la nature de sa vie interne, et de ses relations avec les autres croyances et le reste du monde. La liturgie fut réformée et renouvelée après Vatican II pour refléter l’ecclésiologie renouvelée qui avait été développée pendant des décennies et qui fut alors officiellement adoptée et ratifiée au grand concile œcuménique.

    « C’est pourquoi Paul VI avertit qu’une foi le Novus Ordo, ou rite réformé, mis en place, il ne pouvait pas y avoir de retour en arrière à ce qui l’avait précédé. Il savait que faire cela serait tout remettre en question quant au concile, pas seulement sur la façon de célébrer le culte. Ses successeurs, particulièrement Benoît XVI, n’ont pas tenu compte de cet avertissement. Et, au lieu de cela, ils ont créé une situation où une toute petite minorité bruyante – avec son patronage et le patronage de « grands cardinaux » comme Burke – sont devenus la queue frétillante du chien. Quoique minuscules, ils sont très bruyants. Tout comme après le concile, leurs ancêtres de la vieille messe bombardés sympathiques cardinaux et des fonctionnaires du Vatican avec des plaintes et d’incessantes campagnes de lettres, ils ont dominé internet pour promouvoir leurs désirs d’un plus grand retour vers le passé. (….) Et maintenant, François est arrivé, que le théologien Richard Gaillardetz a appelé « le pape de l’ecclésiologie de Vatican II ». Le groupe de la « réforme de la réforme » et les fans de Burke ont été profondément démoralisés et même mis en colère par le déroulement de ce pontificat, marqué par son style extrêmement accueillant, évangélique et informel. C’est de l’intérieur de ce groupe de catholiques que les sombres pronostics de schisme sont issus, bien que les questions de mariage et de divorce qui ont motivé cette menace ne soient pas des articles de foi et ne se trouvent dans aucune formulation du credo. »

    Ce qui est frappant ici est que le discours du très progressiste Robert Mickens sur le rite de la messe et l’ecclésiologie est exactement le même discours que j’avais découvert avec stupéfaction chez Grégory Solari, qui avait été l’éditeur de l’Esprit de la liturgie de… Joseph Ratzinger en 2001, et qui était alors dans les milieux favorables à la messe de saint Pie V.

    Ce discours est littéralement aberrant, comme je l’avais alors montré. Ou plutôt, je comprends maintenant qu’il a un sens, si l’on ne se réfère pas à l’ecclésiologie de Vatican II, mais à l’ecclésiologie fantasmée par ceux qui ont inventé leur concile. Une ecclésiologie qui n’a rien à voir avec Lumen gentium. On le comprend avec un Robert Mickens, on ne le comprend pas avec un Grégory Solari.

    Mais force est de constater que c’est le même discours. Lequel est manifestement devenu la vulgate progressiste, celle des thuriféraires de François. Et l’on constate donc que cette idéologie couvre un très vaste secteur de l’intelligentsia « catholique », depuis des traditionalistes qui ont renié Benoît XVI pour tenter de faire partie de la cour du nouveau pape ou d’en récolter quelques miettes, jusqu’aux ultra-progressistes de toujours.

    On comprend alors que la béatification de Paul VI a notamment pour fonction de verrouiller cette idéologie : Paul VI a eu pleinement raison d’interdire la liturgie romaine, latine et grégorienne, et de persécuter sans état d’âme ceux qui voulaient la garder, car il ne s’agit pas d’une question liturgique mais d’une question ecclésiologique (et l’on sait que nombre d’évêques tiennent ce discours aux fidèles qui ont l’audace de demander la liturgie à laquelle ils ont droit). Il s’ensuit que si le bienheureux Paul VI avait raison, il va de soi que le Rat, dit Benoît XVI, avait tort, complètement tort, quand il a promulgué son motu proprio Summorum Pontificum. Car une forme liturgique ne peut pas être en même temps interdite à tout le monde et permise de plein droit à tout le monde, surtout si elle contredit le concile.

    Ainsi la béatification de Paul VI, et le discours dominant sur l’ecclésiologie du rite, donnent à François tous les arguments qui lui permettent, s’il le veut, quand il le veut, de légitimer une réactivation de l’interdiction de la liturgie traditionnelle (et pour commencer de détruire les Franciscains de l'Immaculée).

    Mais il y a un autre enseignement à cette évolution des choses, et à l’article de l’immonde Bobby contre le courageux cardinal Burke. C’est que si, d’un côté, on assiste à un regroupement des progressistes et des opportunistes de tout poil, on a découvert, à la faveur du synode – et c’est ce qui rend furieux tous les Bobbies de la planète – un autre regroupement, inédit, d’une très nette et très large majorité d’évêques, qui pour la plupart ne sont pas concernés par les questions liturgiques, ni même par un quelconque clivage conservateurs-progressistes, mais qui tout simplement ont découvert qu’une infime minorité, la bande à François (car c’est celle-là, l’infime minorité, et non celle qui est derrière le cardinal Burke), voulait détruire le fondement même du mariage sous couvert d’une fausse miséricorde, en ne craignant pas de faire mentir le Christ lui-même et saint Paul et toute la Tradition.

    Voilà ce qui est nouveau, du moins de façon visible grâce au synode. Et qui nous permet d’espérer. Car dans cette guerre qui nous est faite, nous ne sommes pas seuls. C’est François et ses copains qui le sont.

  • Saint Martin

    De l’avis général, l’hymne des vêpres et des matines des confesseurs Iste confessor a été composé (ou peut-être, ou sans doute) pour la fête de saint Martin, et la troisième strophe évoque les miracles qui eurent lieu sur son tombeau. Il s’agit d’une hymne ancienne, du VIIIe siècle, en strophes dites saphiques – terme qui paraît incongru pour un texte sacré mais indique que ce mètre fut inventé par Sapho, pour des poèmes fort peu sacrés… La strophe saphique se compose de trois vers « grands saphiques » de 11 pieds et d’un vers « adonique » de 5 pieds. (L’hymne à saint Jean Baptiste Ut queant laxis, dont on a tiré les notes de la gamme musicale, est également en strophes saphiques.)

    Après l’hymne on lira sa traduction par Pierre Corneille. Et l’on constatera que l’adaptation de la deuxième strophe est aussi virtuose qu’est franchement nulle la troisième (à cause surtout, du « qui ravagent leurs veines », qui ne correspond à rien dans le texte mais est laborieusement inventé pour rimer avec soudaines).

    Iste confessor Domini sacratus
    Festa plebs cujus celebrat per orbem,
    Hodie lætus meruit secreta,
    Scandere Cæli.

    Qui pius, prudens, humilis, pudicus,
    Sobrius, castus fuit et quietus
    Vita, dum presens vegetavit ejus
    Corporis artus.

    Ad sacrum cujus tumulum frequenter,
    Membra languentem modo sanitati,
    Quo libet morbo fuerint gravata,
    Restituuntur.

    Unde nunc noster chorus in honorem
    Ipsius hymnum canit nunc libenter,
    Ut piis ejus meritis juvemur
    Omne per ævum.

    Sit salus illi decus atque virtus,
    Qui supra cæli residens cacumen,
    Totius mundi machinam gubernat,
    Trinus et unus. Amen.

    Ce digne confesseur, dont le peuple en ces lieux
    Honore la mémoire et célèbre la fête,
    D’un empire aujourd’hui fit la sainte conquête,
    Et prit sa place dans les cieux.

    Tant qu’il vécut sur terre, on vit sa piété
    Par un divin accord s’unir à la prudence,
    Sa pudeur conspirer avec la tempérance,
    Son calme avec l’humilité,

    Autour de son tombeau les malades rangés
    Reçoivent chaque jour des guérisons soudaines,
    Et les maux les plus grands qui ravagent leurs veines
    Sont d’autant plus tôt soulagés.

    C’est donc avec raison que nos chœurs aujourd’hui
    Font résonner une hymne et des vœux à sa gloire,
    Afin que son mérite aide à notre victoire
    A monter au ciel après lui.

    Gloire à l’unique Auteur de ce vaste univers !
    Gloire, honneur et louange à sa bonté divine,
    Dont l’absolu vouloir gouverne la machine
    Du ciel, de la terre et des mers ! Amen.

  • Eulex Kosovo : un livre va confirmer le désastre

    Andrea Capussela a été entre 2008 et mars dernier à la tête de l’unité économique d’Eulex, la mission européenne visant à promouvoir l’Etat de droit au Kosovo. On sait depuis longtemps que cette mission sert en fait à protéger les plus grands corrompus qui sont aussi les dirigeants de ce cloaque intitulé Kosovo, et les révélations du procureur Maria Bamieh (qui est aujourd’hui menacée de mort) ne sont que les derniers éléments en date.

    Mais, dans un livre à paraître en février prochain, Andrea Capussela va donner des faits précis. Il analyse 15 cas significatifs ayant donné lieu à des actes d’accusation. Seulement 4 ont abouti à des condamnations. « Considérant l’ampleur de la corruption politique et du crime organisé au Kosovo, ces résultats sont très insuffisants », souligne-il, considérant que « la mission a agi au mépris de son mandat ».

    Sur ces 15 cas, 7 étaient dus à une pression extérieure, soit que la mission découvrait que son inaction allait être mise au jour, soit qu’il y avait une pression de Bruxelles ou de l’opinion publique internationale.

    Dans 3 des 4 cas qui ont abouti à une condamnation, il s’agissait de personnages secondaires.

    Selon Andrea Capussela, non seulement Eulex a failli à sa tâche, mais la corruption et le crime organisé ont empiré sous son mandat.

    Un chef enquêteur d’Eulex confirme, sous le sceau de l’anonymat, que ses enquêtes sur des personnages importants se sont heurtées au mur des institutions internationales censées apporter l’Etat de droit. « Il y a des gens qui tuent des gens et qui s’en tirent grâce à la Minuk et Eulex » (la Minuk était la mission de l’ONU, qui a laissé à Eulex 1187 cas qui ont disparu dans les placards…). Les performances d’Eulex sont pires que celles de la Minuk, dit-il, parce que ses dirigeants sont devenus si proches du gouvernement de Hashim Thaci qu’ils ont « fusionné » : « Ils sont indivisibles ». Et « les lois ne sont que pour les pauvres ».

    Pour ce qui est des faits les plus graves, rappelons qu’en juillet dernier l’enquêteur en chef Clint Williamson, terminant son mandat, a annoncé un acte d’accusation mettant en cause de hautes personnalités du Kosovo, et « cohérent » avec le rapport qui mettait ouvertement en cause Hashim Thaci dans divers crimes dont un trafic d’organes de prisonniers serbes… qui ne figurera pas dans l’acte d’accusation. Et Clint Williamson soulignait in fine qu’il était sans précédent qu’un procureur soit nommé sans qu’il y ait de tribunal…

    On sait aujourd’hui que les crimes sont tellement graves qu’ils ne peuvent être jugés que par un tribunal spécial international. Qui reste à constituer. Mais pour cela il faut d’abord modifier la Constitution du Kosovo. Dont les gardiens sont les principaux accusés…

  • La personnalité de l’année

    Selon The Advocate, le plus ancien magazine LGBT américain.

    En 2013, le bon pape François (« Qui suis-je pour juger ? ») :

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    En 2014, Poutine nouvel Hitler (à cause de la loi qui interdit la propagande homosexuelle envers les mineurs) :

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  • Pour dire merci au cardinal Burke

     

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    Je n’aime pas les pétitions, mais puisque Jeanne Smits et “Benoît et moi” s’y mettent, je ne peux que les rejoindre pour appeler à signer la pétition de LifeSiteNews de solidarité avec le cardinal Burke.

  • Ils n’arrêteront jamais…

    Mercredi prochain sort aux Etats-Unis un livre qui va tout simplement détruire les fondements de l’Eglise catholique et d’ailleurs des autres confessions chrétiennes. Il s’intitule L’évangile perdu, et il raconte l’histoire de Jésus selon un ancien manuscrit retrouvé à la British Library. Un manuscrit en araméen qui date d’au moins 1.450 ans et qui pourrait remonter à l’époque même du Christ. Il est ici traduit pour la première fois. Il confirme que Jésus était bien marié avec Marie-Madeleine, il précise qu’ils ont eu deux enfants dont il donne les noms. Il nous apprend qu’il y avait eu un complot qui a failli coûter la vie à Jésus quand il avait 20 ans (sic), et qu’avant l’Eglise fondée par Paul il y avait eu une Eglise de Marie-Madeleine, car la femme de Jésus avait un rôle prééminent. Etc.

    Le livre est écrit par Simsha Jacobovici, qui avait été co-auteur d’un livre de révélation archéologique bidon (mais qui avait occupé les médias pendant quelques semaines) intitulé La tombe de la famille de Jésus, et par Barrie Wilson, professeur d’études religieuses à l’université de Toronto, auteur du livre Comment Jésus devint chrétien

    La presse anglo-saxonne s’est déjà emparée de l’affaire avec le plus grand sérieux. La presse francophone va suivre…

  • Saint Tryphon

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    Saint Tryphon était né à Lampsaque, aujourd’hui Lapseki en Turquie sur les Dardanelles. Jeune homme, il gardait les oies. Mais il était rempli de l’Esprit Saint et guérissait les malades. En Orient il est connu comme un saint anargyre, celui qui guérit gratuitement. A cette époque la fille de l’empereur de Rome, Gordien, était possédée par un démon. Un jour le démon finit par dire qu’il ne serait expulsé que par Tryphon. Gordien envoya chercher les hommes nommés Tryphon, qui furent incapables de guérir la fille, jusqu’à ce qu’on trouve le Tryphon des oies de Lampsaque. Il arriva et expulsa le démon, qu’il fit apparaître sous les traits d’un horrible chien noir qu’il obligea à dire qui il était et qu’il n’avait aucun pouvoir sur les chrétiens.

    Sous l’empereur Dèce, qui avait succédé à Philippe qui avait succédé à Gordien, il fut dénoncé comme propagateur du christianisme. Il fut conduit à Nicée où après d’horribles tortures on lui trancha la tête.

    Il y avait, dit-on, au moins sept églises dédiées à Tryphon à Constantinople. Et une à Rome, où l’on vénérait ses reliques avec celles de deux autres martyrs dont on ne sait rien, Respice et Nymphe. Cette église était (et est toujours dans les livres liturgiques) la station papale du samedi après les cendres, mais sous Clément VIII, comme l’édifice menaçait ruine, la station fut transférée à l’église voisine de Saint-Augustin.

    Depuis 1725 sa fête est supplantée par celle de saint André Avellin.

  • Dédicace de l’archibasilique du Très Saint Sauveur

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    Au début du IIIe siècle, Constantin donna à l’Eglise le palais des Laterani, qui devint la résidence des papes. Selon la tradition c’est saint Sylvestre qui en 337 y installa sa chaire, le siège apostolique, et consacra l’autel de ce qui devint la basilique du pape. En 1307 le pape s’en alla résider à Avignon, et quand il revint à Rome, ce fut pour s’installer au Vatican. La basilique Saint-Pierre, sur la tombe de saint Pierre, allait donc devenir la basilique du pape. Néanmoins tout nouveau pape allait continuer à « prendre possession » de la basilique du Latran, comme de son église propre. De ce fait il n’a pas toujours été très clair de savoir laquelle était la cathédrale de Rome, même si l’on considérait l’autel du Latran comme le premier autel de la chrétienté.

    Saint Pie V inscrivit au calendrier liturgique la fête de la dédicace du Latran, et celle de la dédicace des basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul (le 18 novembre) comme fêtes doubles, donc à égalité. En 1897, Léon XIII les éleva toutes deux au rang de double majeure. C’est saint Pie X qui fit la différence, et régla liturgiquement la question, en faisant de la dédicace du Latran une fête double de deuxième classe.

    Selon la tradition le 9 novembre est le jour de la dédicace de la première église par saint Sylvestre. Mais on n’a aucune trace d’une célébration de la dédicace du Latran avant le XIIe siècle. C’est pourquoi, explique le cardinal Schuster, la messe et l’office sont du commun de la Dédicace, alors que les anciennes messes de dédicace d’églises sont des messes propres du saint titulaire de l’église (comme celle de saint Michel ou de sainte Marie Majeure).

    Ainsi, si elle avait été ancienne, la messe de ce jour serait une messe de la Transfiguration, puisque le titulaire de la basilique est le Très Saint Sauveur dans sa Transfiguration.

    La notice du bréviaire dit qu’on célèbre cette fête le 9 novembre « parce que c’est en ce jour que la première dédicace publique d’une église a été faite à Rome et que l’image du Sauveur apparut au peuple romain, peinte sur la muraille ».

    Il y a toujours au Latran l’image dite « achéropite » (non faite de main d’homme) du Sauveur, mais elle n’est pas sur la muraille. C’est une icône byzantine que les spécialistes datent du VIe siècle.

    Curieusement, le martyrologe romain, à la date du 9 novembre, indique aussi : « A Beyrouth, en Syrie, commémoration de l’Image du Sauveur qui, crucifiée par des juifs, versa tant de sang que les Eglises d’Orient et d’Occident en reçurent en abondance. » (1)

    A partir du IXe siècle se développa, d’abord en Catalogne, une dévotion de la Passio Imaginis Christi, la passion de l’image du Christ. Il y eut bientôt dans toute la Catalogne des autels et des chapelles de la « Passió de la Imatge del Crist », célébrée le 9 novembre. Dévotion qui s’étendit plus ou moins dans le reste de l’Europe après le XIe siècle, et on trouve une « Missa in solemitate Iconis Dominji Salvatoris », au 9 novembre, dans le missel romain imprimé à Venise en 1515.

    (1) Beryti, in Syria, commemoratio Imaginis Salvatoris, quae, a Judaeis crucifixa, tam copiosum emisit sanguinem, ut Orientales et Occidentales Ecclesiae ex eo ubertim acceperint.

  • Ça va durer longtemps ?

    Torrent de dépêches d’agences et d’articles sur cette « première » : Obama nomme une « femme noire » ministre de la Justice.

    Comme si ce qui est important est le sexe et la couleur de peau, et non la compétence.

    En outre, ce genre d’exclamation obligée est devenue ridicule : en l’occurrence c’est une femme noire qui succède à un homme noir, et on avait déjà vu au niveau au-dessus, celui de numéro 2 du gouvernement américain, une femme noire (Condoleezza Rice) succéder à un homme noir (Colin Powell) – sous un président de droite… Ah oui il était blanc. D’accord. Mais Obama n’est pas une femme…

  • Le "contrôle des naissances" par le vaccin contre le tétanos

    L’association des médecins catholiques du Kenya a désormais la preuve que le vaccin antitétanique administré au Kenya (et ailleurs) par l’OMS et l’UNICEF contient un antigène qui provoque des fausses couches et la stérilité.

    Alertés par les médecins, les évêques du Kenya avaient déjà dénoncé la campagne de « vaccination », début octobre, par une déclaration de leur commission de la Santé. Ils trouvaient bizarre que cette campagne se fasse de façon discrète, et non avec l’intense publicité habituelle. Ils trouvaient encore plus bizarre que cette vaccination contre le tétanos ne s’adresse qu’aux femmes entre 14 et 49 ans, soit uniquement aux femmes en âge de procréer, comme si les autres, et comme si les hommes, ne pouvaient pas attraper le tétanos… Ils trouvaient bizarre, enfin, qu’on privilégie la lutte contre le tétanos alors qu’il y a bien d’autres priorités sanitaires en Afrique.

    Et la commission soupçonnait fortement les vaccins de contenir des béta-HCG, l’hormone normalement sécrétée par la femme enceinte au début du développement de l’embryon. Or, soulignait la commission épiscopale, « quand elle est injectée comme un vaccin à une femme qui n’est pas enceinte, la béta-HCG combinée avec l’anatoxine tétanique développe des anticorps contre le tétanos et l’HCG, de sorte que si un ovule de femme est fertilisé, son HCG naturelle sera détruite, la rendant infertile. Dans cette configuration, la vaccination contre le tétanos est utilisée comme une méthode de contrôle des naissances. »

    Cette déclaration fut naturellement accueillie par une salve de démentis officiels, tous les acteurs jurant que le vaccin était exempt de toute autre substance que le vaccin contre le tétanos.

    Mais les médecins catholiques du Kenya ont fait analyser six vaccins prélevés dans six régions différentes (ce qui n’a pas été si facile car, autre particularité, le vaccin n’est administré que par des agents gouvernementaux escortés de policiers, qui remportent tout quand ils s’en vont). Or les échantillons, analysés par quatre laboratoires différents, au Kenya et à l’étranger, contiennent tous de la béta-HCG.

    D’où une nouvelle déclaration des évêques du Kenya : « Nous désirons annoncer que tous les tests démontrent que le vaccin utilisé au Kenya en mars et en octobre 2014 est en effet contaminé par l’hormone Beta-HCG » affirment-ils. Cette substance « cause l’infertilité et des avortements multiples chez les femmes », rappelle le document qui s’achève en dénonçant les intimidations perpétrées à l’encontre des médecins qui ont confirmé les informations relatives au vaccin, demandant aux Kenyans d’éviter la campagne antitétanique parce que « nous sommes convaincus qu’il s’agit d’un programme occulte de contrôle de la population ».

    LifeSiteNews affirme avoir un rapport de l’ONU d’août 1992 sur une réunion à Genève entre 10 scientifiques et 10 « militantes de la santé féminine » où l’on discuta de l’utilisation de « vaccins régulant la fertilité », pour conclure que le « vaccin anti-HCG » comme le plus avancé…

    Lequel « vaccin » aurait déjà été aussitôt administré au Mexique en 1993 puis au Philippines en 1994.

    Sources : Jeanne Smits, LifeSiteNews, Radio Vatican, Fides