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  • La Croix Rouge aussi est homofolle

    Bryan Barkley, bénévole et même pilier de la Croix Rouge britannique depuis vingt ans, a été exclu parce qu’il est contre la parodie de mariage entre personnes de même sexe, ce qui est « n’est pas compatible avec les valeurs » de l’organisation Croix Rouge-Croissant Rouge. Au fait, il y a beaucoup de bénévoles du Croissant Rouge qui sont favorables au soi-disant mariage homosexuel ? Bande d’hypocrites.

  • Pakistan: brûlés vifs pour « blasphème »

    Shahzad, 26 ans, et Shama, 24 ans, deux jeunes époux chrétiens qui travaillaient dans une fabrique de briques du village Chack 59, près de Kot Radha Kishan, au sud de Lahore, ont été brûlés vifs, ce matin, par des musulmans qui les accusaient d’avoir brûlé des pages du coran.

    Après le décès du père de Shahzad, Shema était allé nettoyer la maison de son beau-père, et il avait brûlé des détritus et des vieux papiers. Selon un musulman qui a assisté à la scène, dans ce feu se seraient trouvées des pages du coran. L’homme a donc fait courir la rumeur dans les villages alentours et une foule de plus de 100 personnes a pris les deux jeunes, qui ont été séquestrés pendant deux jours, avant d’être poussés, ce matin, dans le four où était en cours la cuisson de briques.

    Je suis incapable de commenter une telle horreur. La seule consolation est de savoir que ces deux jeunes gens sont entrés triomphalement dans la Vie avec la palme du martyre.

  • Languentibus in purgatorio…

    Merci à Pierre Le Morvan qui me fait découvrir Languentibus in purgatorio.

    Et je découvre que ce chant fut composé en l’honneur de Salaün ar Fol du Folgoët par dom Jean de Langouesnou qui fut témoin oculaire du fameux miracle du lys.

    Voici le texte même de l’abbé de Landevennec, reproduit par Albert Le Grand dans La vie des saints de la Bretagne Armorique.

    Et le chant retrouvé dans un livre de Coutances par la Schola Sainte-Cécile.

    Et une page de Huysmans qui en parle (dans En route).

    (Le mystère du Folgoët fut un film des frères Caouissin – le père et les oncles de Youenn – avec une musique de Jeff Le Penven…)

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  • Saint Charles Borromée

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    L’église Saint-Charles-Borromée de Vienne, que les Autrichiens appellent simplement Karlskirche, est considérée comme l’une des plus belles églises baroques d’Europe centrale. Elle a été construite entre 1716 et 1737, suite à un vœu de l’empereur Charles VI lors d’une épidémie de peste. Charles Borromée, qui est le grand évêque de Milan de la contre-réforme, modèle de l’application du concile de Trente, fut célèbre aussi pour son abnégation lors d’une épidémie de peste, bravant la contagion pour secourir son peuple (la peinture ci-dessus est l'apothéose de saint Charles Borromée, dans la Karlskirche).

    C’est dans cette église que le cardinal Burke va célébrer une messe pontificale, cet après-midi, dans le rite établi selon les prescriptions du concile de Trente.

  • Le Royaume Uni vers le « point de non-retour »

    Selon le Spiegel citant une source gouvernementale allemande, Angela Merkel a averti David Cameron, lors du dernier sommet européen, qu’elle ne chercherait plus à garder le Royaume Uni dans l’UE si Cameron continuait à vouloir imposer des quotas d’immigration intra-européenne et changer les règles concernant l’accès de ces migrants aux avantages sociaux des Etats de l’UE.

    La chancellerie et le ministère des Affaires étrangères « craignent » que « pour la première fois Cameron pousse son pays vers un point de non-retour » en termes d’appartenance à l’UE et qu’une sortie du Royaume Uni de l’UE soit dès lors possible.

    Ce matin, George Osborne, le chancelier de l’Echiquier (numéro 2 du gouvernement, ministre des Finances), a déclaré à la BBC : « Il n’a jamais été envisagé qu’il nous faille voir venir d’aussi grandes quantités de personnes, des gens qui viennent alors qu’on ne leur a pas proposé de travail, des gens qui viennent pour profiter de notre système d’avantages sociaux… Nous allons agir dans le calme et d’une façon rationnelle, mais le peuple britannique veut que l’on s’en occupe. »

  • Exemplaire cardinal Burke

    Accueillir des homosexuels. Agir avec miséricorde. Ne pas juger... Quand celui qui donne l’exemple de tout cela, concrètement, en vérité (et en toute discrétion), est l’affreux idéologue, le doctrinaire buté, l’ultra-conservateur, la figure de proue des cardinaux les plus réactionnaires, et que le pape met au placard des vieilleries : le cardinal Raymond Leo Burke.

    Jeanne Smits raconte le témoignage de l’ancien militant homosexuel Eric Hess que LifeSiteNews a trouvé dans un magazine pro-vie.

    Il y a l’attitude exemplaire et « productive » de Mgr Burke.

    Il y a aussi cette terrible confidence d’Eric Hess revenu à l’Eglise et vivant dans la chasteté : « Il raconte comment certains prêtres – pour la plupart âgés de 50 ou 60 ans tentèrent, jusque dans le confessionnal, de le détourner de cette voie en l’assurant que Dieu voulait le voir “réactiver” son homosexualité. »

    *

    Dans une interview au magazine espagnol Vida nueva, le cardinal Burke déclare : « Nombreux sont ceux qui m’ont exprimé leurs inquiétudes. A ce moment très critique, il y a un fort sentiment que l’Eglise est un navire sans gouvernail. (…) J’ai un total respect du ministère pétrinien, et je ne veux pas avoir l’air d’être celui qui parle contre le pape, (…) ils ont un peu le mal de mer parce qu’il leur semble que le navire de l’Eglise a perdu sa boussole. »

    *

    Le cardinal Burke est à Vienne, à l’invitation de l’association Una Voce Austria, notamment pour présenter la traduction allemande du livre Demeurer dans la vérité du Christ. Demain, il célébrera une grand messe pontificale selon la forme extraordinaire en l’église Saint Charles Borromée – le jour de sa fête. Le lendemain matin, le cardinal Burke devait célébrer une messe basse en l’église Saint-Léopold, suivie d’un petit déjeuner dans la salle paroissiale. Mais la paroisse Saint-Léopold est administrée par les chanoines de Klosterneuburg, et le « prévôt » des chanoines (qui est aussi abbé primat de tous les chanoines augustins) a interdit au curé de Saint-Léopold d’accueillir le cardinal Burke…

    Le prévôt et abbé primat est le Père Bernhard Backovsky. Il était considéré comme de tendance traditionnelle. Du temps de Benoît XVI. Comme chacun sait ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent. Surtout quand on le confond avec le Saint-Esprit.

  • “L’au-delà en 15 questions”

    Pour prolonger les réflexions de la Toussaint et de la commémoraison des défunts, on lira avec profit le nouveau hors série de l’Homme Nouveau : L’au-delà en 15 questions. Les textes sont globalement très bons, d’une lecture assez facile, et la présentation est agréable, avec une belle iconographie. Car ce n’est pas seulement à lire, c’est à faire lire, en ces temps d’ignorance encyclopédique, y compris chez les chrétiens, surtout en ces matières.

  • De la “complainte du purgatoire” au “paradis merveilleux”

    A lire sur le blog Ar Gedour Mag, une intéressante étude de Youenn Caouissin sur les hymnes bretons de la fête des morts et des funérailles.

  • Commémoraison de tous les fidèles défunts

    Les Matines des morts commencent par le bel invitatoire : Regem, cui omnia vivunt, venite adoremus : « Venez, adorons le Roi pour qui tout être vit. » Dans les leçons du premier nocturne, c’est Job, l’homme patient, la figure saisissante de ceux qui souffrent en purgatoire, qui implore la délivrance de ses cruelles souffrances dont il trace le tableau en gémissant et dont il désire connaître la cause. Au second nocturne, nous lisons un passage du livre de saint Augustin sur la sollicitude à témoigner aux défunts. Ce vénérable monument nous expose le prix qu’il faut attacher au corps humain, la piété avec laquelle on doit enterrer les cadavres et le devoir de prier pour les morts, à l’exemple de l’Église qui offre prières et sacrifice de la messe pour ceux envers qui elle peut quelque chose. Dans les leçons du troisième nocturne, l’Apôtre des nations proclame notre foi à la résurrection du Christ. Les antiennes, qui expriment ordinairement les sentiments des âmes souffrantes, produisent une impression particulièrement saisissante. Les psaumes qu’elles encadrent font entendre tour à tour le chant de la pénitence (1er et 3e nocturnes) et l’espérance du pardon (2e nocturne). — Les Laudes des morts expriment les sentiments d’une joyeuse espérance qui sont disséminés dans tout l’office. Elles commencent heureusement par le psaume 50, un psaume de la pénitence, mais elles passent bien vite au sentiment de joyeuse reconnaissance pour la moisson (ps. 64), à l’ardent désir de l’union à Dieu (ps. 62), à la joie de la résurrection (Cantique et ps. 150). Le cantique d’Ezéchias peint justement à merveille le passage des feux du purgatoire à la félicité du ciel.

    Dom Pius Parsch

    (Sur la raison de cette commémoraison le 3 et non le 2, voir ici.)

  • 21e dimanche après la Pentecôte

    La parabole que conte Jésus dans l’évangile de ce dimanche est une illustration de ce qu’il vient de répondre à Pierre qui lui demandait si l’on devait pardonner jusqu’à sept fois. Jésus lui a répondu qu’on ne doit pas pardonner jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois 7 fois. Le nombre 7 multiplié par 10 puis par lui-même ne donne pas un nombre mais une indéfinité : on doit toujours pardonner, sans aucun calcul d’aucune sorte. Comme Dieu pardonne.

    Alors Jésus raconte la parabole de cet « homme roi » qui découvre qu’un serviteur lui doit 10.000 talents. Aujourd’hui cela ne nous dit rien. Mais pour Pierre et les autres apôtres, la somme est inimaginable. Du reste aucun serviteur ne peut devoir 10.000 talents : l’équivalent d’au moins 60 millions de deniers, quelque chose comme 25 à 30 tonnes d’argent, cinquante fois plus que les impôts perçus par Hérode. Ces 10.000 talents sont l’équivalent du « 70 fois 7 fois ». Du reste, le mot grec pour dire 10.000 est le mot qui a donné « myriade ». Et déjà en grec, s’il voulait bien dire 10.000, il signifiait souvent « innombrable ». Comme on le voit aussi dans la première épître aux Corinthiens : « Dans l’église, j’aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles en langue ». Et la « myriade » d’hommes dont il est question au premier verset du chapitre 12 de l’évangile de saint Luc en grec a été traduit dans la Vulgate par « multis ».

    Donc les apôtres ont aussitôt compris que Jésus parlait d’une dette incommensurable, d’autant qu’ils venaient d’entendre les « 70 fois 7 fois » du pardon : il ne parlait pas d’une dette d’argent, mais de celle du Pater : « dimitte nobis debita nostra, sicut et nos dimittimus debitoribus nostris ».

    Ce que confirme la suite de la parabole, puisque celui qui se reconnaît débiteur insolvable de « l’homme roi » refuse de remettre sa dette à son compagnon qui lui doit 100 deniers. Soit six cent mille fois moins. Et toutefois ce n’est pas rien : c’est plus de trois mois de salaire d’un ouvrier. Car il faut garder en tête qu’on parle du pardon des offenses. Jésus ne parle pas du pardon des offenses les plus minimes, mais de vraies offenses, qui font vraiment mal.

    En bref, si tu n’arrives pas à pardonner une offense qui, convertie en frappe au porte-monnaie, équivaut à trois mois de salaire, comment veux-tu que Dieu te pardonne tes péchés, qui sont incommensurables, parce que tout péché est une blessure infligée à la bonté et à la beauté infinies de Dieu.

    Et, in fine, Jésus insiste : il ne s’agit pas de pardonner en paroles, du bout des lèvres, ou en faisant des restrictions mentales, mais « de tout son cœur ». Comme « l’homme roi » avait remis sa dette au serviteur parce qu’il avait été ému par sa supplication. Le grec emploie le verbe formé sur le mot splagkhna, qui veut dire entrailles, et spécifiquement les entrailles de la mère, traduisant l’hébreu rahamim, qui est la plus profonde miséricorde. Quand nous demandons pardon à Dieu, il en est remué dans ses entrailles maternelles. Puisque nous devons être parfaits comme notre Père céleste est parfait, nous aussi devons faire miséricorde à celui qui nous a blessé. Comme une mère, sans compter.