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  • L’Ukip a un deuxième député aux Communes

    Mark Reckless, qui était passé du parti conservateur à l’Ukip et avait donc abandonné son mandat de député (car c’est ce qui se fait dans une vraie démocratie), a été réélu sous l’étiquette Ukip, avec 42% des voix, contre 35% au candidat conservateur (malgré les cinq visites de David Cameron) et 17% au candidat travailliste qui était le député précédent… (Quant aux libéraux démocrates alliés de Cameron au gouvernement, ils sont passés de 16% à… 1%.)

    Si l’élection du premier député Ukip ex-conservateur à Clacton était attendue, et si elle fut expliquée par le fait que la circonscription était pauvre et peuplée de petits blancs sans dents vieillissants europhobes et xénophobes, il n’en était pas de même pour la circonscription de Rochester, et selon les politologues officiels l’Ukip ne devait pas pouvoir remporter ce siège. Du reste l’Ukip avait placé cette circonscription en 271e position sur sa liste des circonscriptions jugées gagnables aux élections générales de l’an prochain. « Si on a gagné à Rochester, on peut gagner partout ailleurs », dit Mark Reckless.

    Nigel Farage annonce deux nouvelles défections de députés conservateurs dans les prochains jours… David Cameron affirme que ce n’est pas vrai…

  • L’école trop blanche et trop britannique

    L’école de Market Rasen, localité rurale du Lincolnshire, région encore préservée de l’immigration massive et musulmane, pensait obtenir le label « excellent » à la suite de la nouvelle inspection académique. L’école était déjà passée de « satisfaisante » à « bonne » lors de la dernière inspection. Mais le troisième et dernier échelon lui a été refusé, pour deux ou trois raisons mais surtout parce que l’école ne correspond pas aux exigences de l’idéologie multiculturaliste obligatoire :

    « L’immense majorité des élèves sont des Britanniques blancs. Très peu sont d’autres groupes ethniques, et actuellement il n’y a aucun élève qui parle anglais comme langue supplémentaire. L’école doit développer la compréhension des élèves de la diversité de la Société Britannique moderne, en créant des opportunités d’interaction personnelle avec leurs homologues de différents milieux au-delà de leur voisinage immédiat. »

    « C’est le politiquement correct devenu fou », a réagi le député local, Sir Edward Leigh.

    Pourtant récemment les élèves avaient visité une usine et une mosquée, dit la directrice, qui cherche désormais à établir un partenariat avec une école d’une ville pleine d’immigrés…

    Le mois dernier, une école chrétienne a été menacée de voir sa note dégradée pour ne pas avoir encore invité « un responsable d’une autre religion » à ses réunions, et même de fermeture si elle ne faisait pas la promotion active de la diversité.

  • Raffinement islamiste

    Des chrétiens de Mossoul réfugiés au Kurdistan reçoivent par téléphone des menaces de l’Etat islamique, leur indiquant que la maison qu’ils ont dû abandonner sera détruite par explosifs s’ils ne payent pas rapidement une certaine somme.

    D’autres affirment avoir été contactés par d’anciens voisins déclarant qu’ils ont trouvé des photos dans leurs maisons abandonnées et qu’ils s’apprêtent à les diffuser sur les réseaux sociaux après les avoir transformées en images choquantes…

    (Fides)

  • Présentation de la bienheureuse Vierge Marie

    Venue d’Orient où elle était célébrée depuis très longtemps, cette fête est arrivée dans la liturgie latine de façon 100% française.

    En effet, c’est Philippe de Maizières, chancelier du roi de Chypre Pierre II de Lusignan, qui, envoyé en Avignon, vanta tellement cette fête (il y avait assisté à Jérusalem) que le pape Grégoire XI, Pierre Roger de Beaufort, l’inscrivit au calendrier de la curie. C’était en 1372.

    En 1373, le roi de France Charles V introduisait la fête dans sa chapelle. En 1374, il écrivait au Collège de Navarre (le plus important de Paris, fondé 70 ans plus tôt par Jeanne de Navarre, femme de Philippe le Bel, sur les lieux qui sont aujourd’hui ceux de Polytechnique) :

    « Charles, par la grâce de Dieu roi des Francs, à nos bien-aimés : salut en Celui qui ne cesse point d’honorer sa Mère sur la terre. Entre les autres objets de notre sollicitude, souci journalier et diligente méditation, le premier qui occupe à bon droit nos pensées est que la bienheureuse Vierge et très sainte Impératrice soit honorée par nous d’un très grand amour et louée comme il convient à la vénération qui lui est due. Car c’est un devoir pour nous de lui rendre gloire ; et nous qui élevons vers elle en haut les vœux de notre âme, nous savons quelle protectrice incomparable elle est pour tous, quelle puissante médiatrice auprès de son béni Fils pour ceux qui l’honorent avec un cœur pur... Et c’est pourquoi, voulant exciter notre fidèle peuple à solenniser ladite fête comme Nous-même nous proposons de le faire, Dieu aidant, chacune des années de notre vie, nous en adressons l’Office à votre dévotion à cette fin d’augmenter vos joies. » (Cité dans L’Année liturgique)

    La fête de la Présentation de la Sainte Vierge au Temple de Jérusalem se répandit donc en France, puis dans le reste de l’Eglise latine, à partir de Rome où le pape retourna en 1376.

    En 1568, saint Pie V supprimait cette fête (comme celle de sainte Anne), parce qu’elle n’avait pas de fondement scripturaire et qu’il ne fallait pas donner d’arguments aux protestants… Mais elle ne disparut pas et Sixte-Quint la rétablit en 1585. En 1602 Clément VIII l’élevait au rang de double majeur en lui donnant un nouvel office, qui est en fait (comme la messe) le commun des fêtes de la Sainte Vierge, mais avec une oraison propre, un texte de saint Jean Damascène qui rappelle le fait de la présentation de Marie au Temple, et la très belle antienne du Magnificat :

    Beata Dei genitrix, Maria, Virgo perpetua, templum Domini, sacrarium Spiritus Sancti : sola sine exemplo placuisti Domino Jesu Christo, alleluia.

    Bienheureuse Marie, Mère de Dieu toujours vierge, temple du Seigneur, sanctuaire du Saint-Esprit, vous seule avez plu à notre Seigneur Jésus-Christ d’une manière sans exemple, alléluia.

  • L’Allemagne de l’Est qui y retourne

    Suite aux dernières élections en Thuringe, les trois partis de gauche (le SPD, la gauche radicale de Die Linke et les Verts très rouges) ont conclu un accord de coalition, selon lequel Bodo Ramelow, qui était le président du groupe de La Gauche au Parlement de Thuringe, va devenir Ministre-Président du Land.

    C’est la première fois qu’une telle coalition voit le jour en Allemagne. Et c’est la première fois qu’un Mélenchon teuton devient président d’un land.

  • Une lettre ouverte de Bernard Antony, président de l’Agrif, au président du Stade Français

    A propos de la pub pour un « sacré dimanche ».

    Où Bernard Antony évoque son ami Pierre Fabre, catholique, soutien de Castres Olympique, et son ami l’abbé Pistre, le « pape du rugby ».

    A lire sur le site de l’Agrif.

  • Le nouveau gouverneur de Jakarta est un chrétien chinois…

    Basuki Tjahaja Purnama, dit Ahok, est devenu officiellement hier le nouveau gouverneur de Jakarta, la capitale de l’Indonésie. Ce n’est pas une surprise, dans la mesure où il était déjà vice-gouverneur, quand le gouverneur était Joko Widodo, dit Jokowi, qui est désormais président de la République. La cérémonie a d’ailleurs eu lieu à la présidence de la République, et non comme d’habitude au ministère de l’Intérieur.

    Histoire aussi de souligner que Ahok a le plein soutien des autorités indonésiennes.

    Déjà en 2012, le « ticket » Jokowi-Ahok pour Jakarta avait été la cible de virulentes critiques et d’une campagne de dénigrement et de diffamation menée par les militants musulmans refusant qu’un chrétien, d'ethnie chinoise de surcroît, devienne vice-gouverneur de la capitale (ayant ainsi autorité sur des institutions musulmanes).

    Cette fois encore, des centaines d’islamistes ont manifesté contre la prise de fonctions de Ahok. Mais celui-ci est très populaire parce qu’il est connu pour son intégrité et son intransigeance dans la lutte contre la corruption.

    Et il est soutenu par le président Jokowi qui a parmi ses principaux objectifs la défense de la liberté religieuse et des minorités.

    Ce qui ne sera pas facile, commente AsiaNews. Et ici on note un tournant spectaculaire de l’agence des missions étrangères. Alors que jusqu'ici tout article sur l’Indonésie se concluait invariablement par le rappel que le plus grand pays musulman du monde était celui de l’islam modéré, celui-ci se conclut ainsi :

    « Cependant, cela ne va pas être un objectif facile dans le pays musulman le plus peuplé du monde, où un large secteur de la société – et de la classe politique – adhère à une vision extrémiste de l’islam et montre de l’hostilité envers les minorités ethniques et religieuses. »

  • Chine : un évêque clandestin libéré

    Mgr John Peng Weizhao, évêque « clandestin » de Yujiang, a été remis en liberté le 14 novembre.

    Citée par Ucanews, une source proche de l’évêque précise que Mgr Peng « est désormais relativement libre », qu’il « peut accomplir son ministère sacerdotal mais pas son ministère épiscopal ». En clair, les autorités, qui le détenaient au secret depuis six mois, le préfèrent aujourd’hui libre mais refusent toujours qu’il exerce son autorité en tant qu’évêque de Yujiang.

    Mgr John Peng Weizhao avait été nommé évêque de Yujiang en avril dernier. Il avait été arrêté le 30 mai, avant même que les fidèles apprennent sa nomination.

    Pour l’Eglise « officielle » le diocèse de Yujiang n’existe plus depuis 1985, quand les cinq diocèses de la région ont été regroupés en un seul, le diocèse de Nanchang.

    (Eglises d'Asie)

  • Asia Bibi : ce que disent les juges

    Le 16 octobre dernier, la « Haute Cour » de Lahore a confirmé la condamnation à mort d’Asia Bibi pour « blasphème envers le Prophète ».

    Le texte écrit du jugement date du 5 novembre et a été envoyé à la Cour suprême le 6. Les juges Muhammad Anwaarul Haq et Syed Shahbaz Ali Rizvi ont rendu public ce texte (oui il est en anglais, qui est langue officielle et langue de l’administration), à la fin duquel ils déclarent qu’ils le font parvenir aussi au gouvernement, car ils considèrent que la loi sur le blasphème doit être modifiée.

    A lire ce jugement, il semble que la « Haute Cour » de Lahore soit davantage une cour de cassation qu’une cour d’appel. En effet elle ne réexamine pas les faits, elle examine seulement le jugement de première instance. Pour conclure, comme on le sait hélas, que ce jugement est inattaquable en l’état actuel des lois du Pakistan.

    La première chose que l’on constate est que les juges sont d’une très grande sévérité pour les avocats d’Asia Bibi au cours du procès en première instance. A propos du premier témoin à charge (l’une des deux femmes qui l’ont accusée de blasphème), ils déclarent trouver « stupéfiant » que les avocats n’aient mené aucun contre-interrogatoire du témoin. Et après avoir évoqué le second témoin, ils ajoutent qu’ils ont été « surpris que pas la moindre suggestion n’ait été faite pour réfuter cette partie de sa déclaration ».

    On sait que le principal avocat d’Asia Bibi avait déjà déclaré qu’il n’avait pas contesté les témoignages parce qu’en reprenant les propos allégués il se serait rendu lui-même coupable de « blasphème ».

    La cour conclut : « Il apparaît que la défense n’a pas défendu son affaire avec le sérieux requis, en ce que l’aspect le plus important de la poursuite est resté non réfuté. »

    Or, c’est un principe constant et entériné par la Cour suprême que si un fait n’est pas sujet à contre-interrogatoire il est considéré comme admis.

    Et ce blasphème ne peut être puni que par la peine de mort depuis que le Tribunal fédéral de la charia, en 1991, a fait supprimer la peine de prison à vie comme étant « contraire aux enseignements de l’islam tels qu’ils sont prescrits dans le Saint Coran et la Sunna par le Saint Prophète ».

    Mais si les juges attirent l’attention du gouvernement, c’est sur un autre aspect de la question. Dont ils ont conscience depuis la manœuvre d’un des avocats d’Asia Bibi, qui avait tenté de faire déférer sa cliente devant un… tribunal islamique puisque la justice civile paraissait paralysée. Or cet avocat avait découvert que pour le crime de blasphème, qui ne peut être puni que par la peine de mort, le tribunal de la charia doit acquérir la certitude que le blasphème a réellement été commis. Et pour cela, notamment, il y a une procédure qui s’appelle tazkiyah al shuhud : le tribunal doit enquêter sur les témoins pour s’assurer de leur crédibilité, en examinant de façon précise leur piété, leur droiture et leur intégrité.

    Les juges ne le disent pas, mais cela est évident au Pakistan : si les tribunaux de l’Etat appliquaient cette disposition, la condamnation à mort de Sawan Masih, en mars dernier, n’aurait pas été possible, puisque son accusateur était manifestement ivre.

    Les juges pointent donc du doigt ce qui apparaît comme une faille dans la procédure des tribunaux de l’Etat, et dans la loi elle-même.

    Et ce faisant ils donnent évidemment un argument à la Cour suprême qui soit statuer sur le sort d’Asia Bibi.

    La président du Conseil des oulémas du Pakistan, Hafiz Tahir Ashrafi, défenseur acharné des lois sur le blasphème, s’est déclaré favorable à cette demande, car « dans tous les cas la preuve doit répondre aux normes prescrites dans la jurisprudence islamique »… Mais Ghulam Mustafa Chaudhry, conseil des accusatrices d’Asia Bibi, et président du mouvement d’avocats « Irrévocabilité de la Prophétie », a déclaré que « les lois anti-blasphème sont parfaitement bonnes, il n’y a aucune nécessité d’y introduire une modification de procédure. Ou alors il faut aussi nommer les juges selon les critères de l’islam. D’ailleurs la société tout entière doit fonctionner selon les principes islamiques, et ne pas chercher à grappiller des lois qui conviennent aux intérêts de certains »…

  • Bravo Mgr Conley

    Mgr James Conlay, évêque de Lincoln dans le Nebraska, a publié dans son journal diocésain un article dans lequel il explique les raisons de célébrer la messe ad orientem, déclare que les prêtres de la cathédrale célébreront ad orientem les dimanches de l’Avent, et que lui-même célébrera ad orientem la messe de minuit. Il saisit l’occasion de l’Avent pour expliquer la symbolique de l’assemblée et du pasteur tous tournés vers le crucifix, vers l’autel, vers l’Orient d’où vient le Seigneur.

    Sa cathédrale est la cathédrale du Christ ressuscité, en anglais « the risen Christ » : le Christ qui s’est levé, Oriens.