℟. Gloriosum diem sacra veneratur Ecclesia, dum triumphale reseratur lignum: * In quo Redemptor noster mortis vincula rumpens, callidum aspidem superavit.
℣. In ligno pendens nostrae salutis semitam Verbum Patris invenit.
℟. In quo Redemptor noster mortis vincula rumpens, callidum aspidem superavit.
La sainte Église vénère le jour glorieux où fut exalté le bois triomphal, sur lequel notre Rédempteur, rompant les liens de la mort, a vaincu le perfide serpent. Le Verbe du Père nous a ouvert le chemin du salut, étant suspendu au bois sur lequel notre Rédempteur, rompant les liens de la mort, a vaincu le perfide serpent.
℟. Crux fidelis, inter omnes arbor una nobilis: nulla silva talem profert, fronde, flore, germine: * Dulce lignum, dulces clavos, dulce pondus sustinuit.
℣. Super omnia ligna cedrorum tu sola excelsior.
℟. Dulce lignum, dulces clavos, dulce pondus sustinuit.
O Croix, l’appui de notre confiance, arbre seul illustre entre tous les autres, nulle forêt n’a produit ton pareil pour le feuillage la fleur et le fruit : il nous est cher, ce bois ; ils nous sont chers, ces clous ; et combien est doux le fardeau qu’ils soutiennent. Tu es seule plus élevée que tous les cèdres. Il nous est cher, ce bois ; ils nous sont chers, ces clous ; et combien est doux le fardeau qu’ils soutiennent.
℟. Haec est arbor dignissima, in paradisi medio situata, * In qua salutis auctor propria morte mortem omnium superavit.
℣. Crux praecellenti decore fulgida, quam Heraclius imperator concupiscenti animo recuperavit.
℟. In qua salutis auctor propria morte mortem omnium superavit.
Voici l’arbre très digne placé au milieu du paradis, sur lequel l’auteur du salut a vaincu, par sa mort, la mort de tous les hommes. Croix excellente et d’une éclatante beauté, sur laquelle l’auteur du salut a vaincu, par sa mort, la mort de tous les hommes.
(Répons du premier nocturne des matines)