Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

De la Sainte Vierge le samedi

La pudeur sert d’une excellente compagne à la chasteté, pour l’aider à se bien conduire. C’est la pudeur qui éclate d’abord en la mère du Seigneur, et qui frappe les yeux de ceux qui lisent son histoire : c’est par cette vertu qu’elle paraît digne d’avoir été choisie de Dieu pour un si grand mystère. L’Ange la trouve dans sa chambre, il la trouve seule, elle ne lui répond point lorsqu’il la salue ; mais la vue d’un homme, comme quelque chose d’étranger et d’extraordinaire, trouble cette pure vierge. C’est pourquoi quelque humble qu’elle fût, la pudeur néanmoins l’empêcha de rendre à l’Ange le salut qu’elle recevait de lui ; et de lui faire aucune réponse avant qu’il lui eût dit qu’elle serait la mère du Seigneur : car elle lui parla pour lors,  non pour le contredire, mais pour s’informer de la manière dont se devait opérer le mystère qu’il lui annonçait.

Saint Ambroise, Livre des Offices, I, 18. Traduction du Bréviaire monastique en latin et en français, à l’usage des religieuses bénédictines, 1725. Il s’agit de la lecture des matines pour l’office de la Sainte Vierge le samedi en décembre, hors Avent, ce qui n’arrive pas tous les ans…

Les commentaires sont fermés.