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  • Quand Hollande fume la moquette

    François Hollande a déclaré hier sur TF1 qu’il créerait un taux d’imposition de 75%. (C'est la lutteu finaleu, etc.)

    Quelques minutes plus tard, Jérôme Cahuzac, chargé du budget dans l’équipe de campagne du candidat socialiste, était sur France 2. Il n’était pas au courant, et tellement déstabilisé qu’il ne trouva rien à répondre : « J'attends de voir un peu ce qu'il en est vraiment »…

    Ensuite, Pierre Moscovici a fait semblant d’être au courant, et quand on lui a demandé combien de personnes ça concernait, il a répondu : « entre 7.000 et 30.000 »… Interrogé de son côté, Jean-Marc Ayrault a répondu : « Moins de 3.000 »…

    Mais le pire est sans doute la réaction de Nicolas Sarkozy, terriblement significative : le seul problème qu’il voit est la cohérence de cette proposition avec la politique de Bruxelles : « Où est l'Europe ? Où est la convergence ? »

  • Elégance

    François Hollande a répondu à Nicolas Sarkozy, à propos de Valérie Trierweiler, qu’il « faut être élégant » et « ne pas s’en prendre à la compagne d’un candidat ». Puis il a répété : « Cela s’appelle l’élégance. »

    Mais cela n’a rien d’élégant d’être à la colle avec une divorcée (deux fois divorcée, même).

    Au fait, la concubine du futur président s’appelle Massonneau. C’est curieux toutes ces divorcées qui gardent le nom de leur mari (Merkel, Aubry, etc.)

     

  • Un autre menteur

    L’ancien Premier ministre irlandais explique qu’il ne faut pas organiser un référendum sur le traité du pacte budgétaire, parce que cela obligerait l’Irlande à quitter la zone euro.

    C’est d’autant plus faux que le traité n’est pas un traité européen mais un traité international, qui n’a donc juridiquement pas de lien avec la zone euro.

    Quand on parle de référendum, il n’y a pas que Sarkozy pour mentir. Mais ce n’est pas forcément une consolation.

    N.B. Michel Janva écrit dans une réponse à un commentaire du Salon Beige qu'il n'a trouvé le traité qu'en anglais. C'est un autre scandale de ce traité: il n'existe en effet toujours qu'en langue anglaise. Sans doute parce que c'est un traité international... Mais même à l'ONU les textes sont en français.

  • La Croix Rouge indonésienne reste la Croix Rouge

    En Indonésie, le parti de la Prospérité et de la Justice (qui est un parti islamiste, on commence à connaître ces appellations) demandait que la Croix Rouge indonésienne change son logo, au motif qu’on l’identifie de façon trop évidente à la culture et aux traditions chrétiennes.

    La Croix Rouge indonésienne refuse, au motif que ce logo a été adopté dans la Convention de Genève de 1949 que l’Indonésie a officiellement ratifiée et doit respecter, que l’Indonésie n’est pas un Etat musulman mais un Etat laïque, et que le symbole du logo n’est pas lié au christianisme (sic)…

  • “Cairo Exit” : le cinéma dans la nouvelle Egypte

    Le film “Cairo Exit”, de l’Egyptien Hesham Issawi, devait être présenté hier au festival du film africain de Louxor. Mais la censure n’a pas donné l’autorisation de le projeter. Les organisateurs du festival ont demandé l’autorisation de projeter le film en petit comité, devant les membres du jury. Ils n’ont pas eu de réponse.

    “Cairo Exit” raconte l’histoire d’une jeune copte, Amal, et d’un jeune musulman, Tarek, qui s’aiment. Ce qui pose des problèmes (pour la famille de Tarek les coptes sont des sous-hommes). Tarek décide d’émigrer clandestinement vers l’eldorado européen, mais Amal est enceinte. Tarek lui demande de partir avec lui, ou, si elle reste, elle devra avorter pour s’en sortir. Amal ne veut pas partir, et elle ne veut pas avorter. Elle prie avec ferveur la Sainte Vierge et essaye de s’en sortir, mais elle n’y arrive pas et décide finalement de partir rejoindre Tarek.

    Le réalisateur, Hesham Issawi, était parti aux Etats-Unis en 1990, où il a appris les métiers du cinéma et tourné ses premiers films. En 2010 il est revenu en Egypte, pour tourner “Cairo Exit”, qui est un film 100% égyptien. Ce qui veut dire que Hesham Issawi avait eu l’autorisation de la censure de Moubarak pour tourner son film...

  • Mardi de la première semaine de carême

    Dieu nous offre la grâce, nous devons l’utiliser ; il y a pourtant des époques où la grâce agit plus fortement qu’à d’autres moments. C’est comme dans la nature : on ne peut pas semer tous les jours et on ne peut pas moissonner tous les jours : le printemps convient aux semailles et l’automne à la récolte. Or il s’agit, pour nous de préparer le terrain et de le rendre apte à recevoir la semence. La messe d’aujourd’hui part de cette pensée. L’ordre des idées est sans doute celui-ci : Utilisez le temps de Carême, pénitents et fidèles, car Dieu est maintenant disposé à donner sa grâce. Et la grâce agit soit par la sanctification, soit par l’endurcissement ; elle ne revient jamais sans effet. L’efficacité de la grâce nous apparaît d’une manière sensible dans l’Évangile. La venue du Christ à Jérusalem était aussi un temps de grâce. Pour les uns, ce fut une bénédiction ; pour les autres, ce fut la perdition. Les Pharisiens décidèrent sa mort, les aveugles et les paralytiques se groupèrent autour de lui et crièrent : Hosannah. En outre, le Seigneur chasse les vendeurs du temple et, d’une caverne de voleurs, il fait une maison de prière. Ce que la leçon nous exprime d’une manière doctrinale et l’Évangile, d’une manière imagée, doit trouver, dans l’Eucharistie du Carême, sa réalisation par la grâce. Le temps de Carême est un temps de grâce, dans lequel Dieu « est tout prêt à pardonner »). L’Eucharistie est la pluie de grâce qui, dans ce saint temps, tombe abondamment du ciel. Maintenant, le Christ entre dans la ville pour mourir ; maintenant, il purifie son temple, l’Église ; il faut que ce soit une maison de prière, un lieu de sacrifice. Nous, les enfants et les aveugles, nous nous groupons autour du Seigneur et nous crions avec enthousiasme : Hosannah !

    Dom Pius Parsch

  • L'opposition syrienne

    Au moins 20 membres du CNS (Conseil national syrien), dont plusieurs figures de proue de l’opposition syrienne, ont quitté cette organisation pour constituer le Groupe patriotique syrien, dirigé par l’avocat et ancien juge Haitham al Maleh.

    D’autre part, EUobserver remarque que le "Comité national de coordination pour le changement démocratique" a boycotté la réunion de Tunis pour protester contre le traitement de faveur dont bénéficie le CNS tant de la part des Occidentaux que de l’Arabie saoudite et du Qatar.

    A cette réunion des « Amis de la Syrie », Alain Juppé a déclaré que la France reconnaissait le CNS « comme l’interlocuteur légitime »…

    On constate que ce grand article d’EUobserver parle avec insistance de la « guerre confessionnelle » qui se déroule en Syrie.

  • Oh le gros mensonge !

    Nicolas Sarkozy exclut d’organiser un référendum sur le traité du pacte budgétaire s’il est réélu, parce qu’un référendum suppose une question claire, or, « s'agissant d'un traité avec 200 articles ou 250 articles, je ne vois pas la question claire qu'il y aurait ».

    Ce traité comporte 16 articles.

    Et il n’a rien de compliqué :

    - Le déficit des budgets nationaux ne doit pas excéder 0,5% du PIB. Si un État membre s'écarte de cette règle, un mécanisme de correction automatique sera déclenché.

    - Les États membres devront intégrer cette "règle d'équilibre budgétaire" dans leur ordre juridique interne, de préférence au niveau constitutionnel.

    - La procédure concernant les déficits excessifs aura un caractère plus automatique. Les États membres de la zone euro s'engagent à appuyer les propositions de la Commission, à moins qu'une majorité qualifiée d'entre eux soit opposée à la décision.

  • Mort cérébrale et don d’organes

    Jeanne Smits organise une conférence du Dr Paul Byrne, néonatalogue et directeur du service de pédiatrie du “St-Charles Mercy Hospital” d’Oregon, Ohio, professeur de pédiatrie à la faculté de médecine de l’université de Toledo, Ohio, ancien président de la “Catholic Medical Association” des Etats-Unis, sur le thème :
    “Mort cérébrale et don d’organes : la “mort cérébrale” est-elle vraiment la mort ?”
    C’est au Centre Charlier, 70 boulevard Saint-Germain, 75005 Paris, mercredi 29 février à 20 heures.

  • « Avortement post-natal » : on y vient

    Deux chercheurs en bioéthique, Francesca Minerva de l'Université de Melbourne et Alberto Giubilini, de l'Université de Milan, viennent de cosigner un article dans le Journal of Medical Ethics où ils plaident pour le droit de supprimer des nouveau-nés de la même manière que l'on peut supprimer des enfants avant leur naissance.