Les autorités iraniennes ont ordonné aux deux dernières églises chrétiennes célébrant en farsi (langue perse) à Téhéran de cesser immédiatement cette activité. Il s’agit de deux églises presbytériennes.
Comme il y a à Téhéran des églises d’à peu près tous les rites, vous pensez sans doute que l’église latine, si elle ne célèbre pas en « vernaculaire », célèbre donc en latin. Raté. Elle célèbre en anglais. Comme l’église évangélique…
Cette décision de supprimer toute célébration en farsi, donc d’établir une stricte barrière linguistique (la Bible en farsi est interdite depuis longtemps) montre que les autorités s’inquiètent des conversions, qui seraient paraît-il nombreuses.
Mahmood Amiry-Moghaddam, Iranien émigré, fondateur de l’ONG Iran Human Rights, déclare à Fides :
« Nous disposons de rapports concernant l’arrestation de nombreux chrétiens, en particulier de convertis, ceux qui sont considérés comme apostats et représentent l’objectif principal. C’est une question qui a commencé au cours de ces dernières années et s’intensifie actuellement. Les autorités islamiques ont exprimé leur préoccupation pour ceux qui quittent la religion islamique et agissent en conséquence. »