Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Sainte Famille

La liturgie du premier dimanche après l’Epiphanie est occultée (sauf dans les monastères) par la fête de la Sainte Famille, laquelle est elle-même occultée par la solennité de l’Epiphanie dans les pays où cette fête n’est pas fériée.

Il en est ainsi depuis un petit siècle. La réforme liturgique a mis cette fête à une autre date mais l’a conservée, de façon assez incompréhensible, ou pour souligner que cette réforme c’est n’importe quoi.

L’évangile de cette fête est celui du dimanche : quand les parents de Jésus le retrouvent parmi les docteurs dans le Temple de Jérusalem. L’antienne de communion de la messe du dimanche, et celle de la fête de la Sainte Famille, évoquent toutes deux cet épisode. Il est significatif que celle de la fête soit la dernière phrase, qui indique que Jésus « leur était soumis » (c’était un petit garçon obéissant de bonne famille), alors que celle du dimanche plonge au cœur du mystère, quand Jésus réplique vertement qu’il doit s’occuper de ce qui est de son Père.

Il est assez étrange que l’Eglise ait fini par nous présenter la Sainte Famille de Nazareth comme un modèle de la famille chrétienne. Pourtant, le mari et la femme qui n’ont aucune relation sexuelle et qui ont un enfant unique, c’est davantage un modèle pour le gouvernement chinois que pour l’Eglise catholique…

Les commentaires sont fermés.