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  • Stéphane Lathion, spécialiste de l’islam

    Dans le quotidien suisse 20 minutes, le 18 février :

    C'est le congrès religieux le plus controversé depuis longtemps, en Suisse. Samedi, au Palais des Congrès, l'incontournable Nicolas Blancho et ses amis du Conseil central islamique suisse (CCIS) attendent mille personnes. (…)Stéphane Lathion, président du Groupe de Recherche sur l'Islam en Suisse, analyse le buzz qui entoure la rencontre. «Nicolas Blancho est une blague depuis près de deux ans, juge l'expert. Il ne représente que lui-même et ses copains, soit pas grand-monde.» Pour lui, le Biennois bénéficie avant tout d'une couverture médiatique en décalage total avec son importance dans le paysage musulman en Suisse.

    Dans le quotidien suisse 20 minutes, le 20 février :

    Succès, triomphe, gros coup... «Le plus grand événement islamique jamais organisé en Suisse», comme l'avait vendu son organisateur, Nicolas Blancho ( photo ), a tenu toutes ses promesses, samedi. Alors qu'un millier de visiteurs était attendu, c'est le double qui s'est rendu au Palais des Congrès de Bienne, transformé pour l'occasion en Mecque helvétique de l'islam rigoriste.

  • Bécassine, c’est ma cousine ?

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    Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse, président de la Commission épiscopale pour la liturgie (ancien père abbé de l’abbaye de Kergonan, fille de Solesmes). - Cliquez pour agrandir, si le cœur vous en dit...

    (via Perepiscopus)

    Addendum : précision

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  • Bravo à Mgr Centène

    Près de 2.000 personnes ont participé samedi à une marche silencieuse à Vannes "en hommage et en soutien aux chrétiens persécutés" dans le monde. Derrière Mgr Centène, elles sont montées du port jusqu'à la cathédrale. Des banderoles disaient: "Pour le respect de la liberté de conscience" et "Solidarité avec les chrétiens persécutés". Mgr Centène a présenté la pétition qui sera remise aux élus.

    Une messe a été ensuite présidée par l'évêque dans une cathédrale comble. Cette messe a été suivie d'une veillée de prière, animée en lien avec des associations agissant pour soutenir les chrétiens persécutés.

    Album photo du diocèse.

    Photos sur le blog de Jeanne Smits.

    Vidéo du Télégramme.

    La pétition.

  • Quand on aime Dieu

    Extrait de l’allocution de Benoît XVI à l’Angélus, hier:

    Qui accueille le Seigneur dans sa vie, et l'aime de tout son cœur, est capable d'un nouveau commencement. Il réussit à accomplir la volonté de Dieu : réaliser une nouvelle forme d'existence animée par l'amour et destinée à l'éternité. L'apôtre Paul ajoute : « N'oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? » (cf. 1 Corinthiens 3, 16).

    Si nous sommes vraiment conscients de cette réalité et que notre vie est profondément façonnée par elle, alors notre témoignage devient clair, éloquent et efficace. Un auteur médiéval a écrit : « Lorsque tout l'être humain s'est pour ainsi dire uni à l'amour de Dieu, alors la splendeur de son âme se reflète aussi dans son aspect extérieur » (Jean Climaque, L'échelle sainte, XXX: PG 88, 1157 B), dans toute sa vie. On lit dans le livre de l'Imitation de Jésus-Christ : « L'amour est une grande chose ; c'est un bien qui rend léger tout ce qu'il y a de pesant, et supporte tranquillement toute difficulté. L'amour aspire à monter haut, sans être retenu par rien de terrestre. Il naît de Dieu et c'est seulement en Dieu qu'il peut trouver son repos » (III, V, 3).

  • Formavit Dominus hominem de limo terræ

    R. Formavit Dominus hominem de limo terræ * Et inspiravit in faciem ejus spiraculum vitæ, et factus est homo in animam viventem.
    V. In principio fecit Deus cælum et terram et plasmavit in ea hominem.
    R. Et inspiravit in faciem ejus spiraculum vitæ, et factus est homo in animam viventem.

    Le Seigneur forma l’homme du limon de la terre, et il souffla sur son visage un souffle de vie, et l’homme fut fait âme vivante.
    Au commencement Dieu fit le ciel et la terre, et sur celle-ci il façonna l’homme.
    Et il souffla sur son visage un souffle de vie, et l’homme fut fait âme vivante.

  • La Septuagésime

    Dans la parabole des ouvriers embauchés dans la vigne, on privilégie à juste titre le sens spirituel. Et d’autant plus que dans son sens littéral on a l’impression d’une flagrante injustice. Pourtant cette parabole recèle un important enseignement social, et le maître de la vigne agit en toute bonne justice – ce qui est conforme au fait qu’il ne peut pas y avoir de contradictions entre les différents plans d’une parabole.

    Un denier était le salaire habituel de l’ouvrier. Il permettait de le faire vivre correctement, lui et sa famille (une livre de pain coûtait moins d’un as, et il y avait 16 as dans un denier). Le juste salaire ne dépend pas du travail fourni, il est celui qui permet de faire vivre la famille. Celui qui n’a pu travailler qu’une heure (parce que personne ne l’a embauché avant) doit pouvoir faire vivre sa famille comme celui qui a travaillé toute la journée.

  • 70 % des prêtres flamands contre le célibat et pour des femmes prêtres ?

    C'est ce qu'on peut lire ici ou là, à propos d'une enquête réalisée par le journal De Standaard.

    C’est un bel exemple, bien massif, de désinformation.

    Le journal avait adressé un questionnaire aux 724 curés de paroisse de la Flandre « belge ». Ils ont été 248 à répondre. Il ne s’agit donc pas du « panel représentatif » d’un sondage.

    C’est 73,3% des 248 curés qui ont répondu qui sont favorables à l’abolition du célibat sacerdotal, et 68,7% des 248 qui ont répondu qui pensent que les femmes devraient pouvoir être prêtres. Sur 724, ils sont bien évidemment minoritaires (même si ça fait quand même près d’un quart des curés à être pour l’ordination des femmes…).

    (On rappellera qu’en novembre dernier, une étude d’un politologue de l’université de Louvain montrait que si le déclin de la pratique religieuse se poursuit au même rythme que ces dernières années en Flandre, il n’y aura plus de pratiquants en 2016. Ce qui règlera le problème…)

  • Un prêtre polonais égorgé en Tunisie

    tunisieLe père salésien Marek Rybinski, 34 ans, a été retrouvé mort dans le garage de l’école Notre-Dame de la Manouba, près de Tunis. Il avait été roué de coups avant d’être égorgé.

    “C’est un groupe de terroristes fascistes ayant des orientations extrémistes qui est derrière ce crime compte tenu de la façon dont il a été assassiné”, assure le ministère tunisien de l’Intérieur. On ne connaissait pas encore les partis fascistes tunisiens…

    L’archevêque de Tunis, Mgr Lahham, célébrant une messe hier soir pour le défunt, a révélé avoir reçu une lettre anonyme, cette semaine, sur laquelle figuraient une croix gammée et ces mots : “Donnez votre argent, sales juifs, fichez le camp.”

  • Le cardinal Vingt-Trois fête les 50 ans du CCFD…

    Le dimanche 6 mars, une célébration solennelle à Notre-Dame de Paris, présidée par le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence épiscopale française, sera retransmise en direct dans cadre de l’émission le Jour du Seigneur (France 2) consacrée aux 50 ans du CCFD.

    Perepiscopus rappelle opportunément ce qu’a été et ce qu’est toujours le CCFD. J’ajouterai seulement que le journaliste qui eut le courage de dénoncer le CCFD dans Le Figaro était Jean Bourdarias (ben oui, dans un tel journal, il fallait du courage), et qu’il ne faut pas oublier le combat crucial qu’avait mené Pierre Debray dans sa lettre hebdomadaire, qui révéla un certain nombre de faits.

    Je me souviens du procès à grand spectacle que le CCFD avait intenté en diffamation contre Le Figaro Magazine après un grand article de Jean-Pierre Maureau publié sous le pseudonyme de Guillaume Maury. Pour appuyer sa plainte, le CCFD avait fait venir le gros évêque de Troyes, Mgr André Fauchet. Il était pitoyable. Lors d’une suspension d’audience, je le croisai dans les couloirs. Il était dégoulinant de sueur, et disait à quelqu’un de son entourage : « On va attraper chaud, ici. » Il ne croyait pas si bien dire : le CCFD perdit le procès qu’il avait lui-même organisé comme son jour de gloire face aux méchants diffamateurs.