Alors que vient de se constituer aux Pays-Bas une coalition, avec le soutien de Geert Wilders, le chef (et unique membre) du parti de la liberté était aujourd’hui devant les juges, pour le premier jour de son procès pour incitation à la haine raciale envers les musulmans.
A l’ouverture, il a été autorisé par les juges à s'exprimer pendant deux minutes, comme l'avait demandé son avocat qui avait annoncé qu'ensuite son client ne prendrait plus la parole :
« Je suis poursuivi en justice, mais avec moi, c'est la liberté d'expression de beaucoup de Néerlandais qui est poursuivie en justice. J'ai donné mon opinion dans le cadre du débat public et je peux vous assurer que je continuerai à le faire. La démocratie a besoin d'un débat ouvert et libre, surtout sur des sujets sensibles. J'ai dit tout ce que je voulais dire et n'en retirerai aucun mot... Sur conseil de mon avocat, je fais appel à mon droit au silence. »
Le président lui a alors dit :
« Vous semblez être bon pour émettre une opinion mais ensuite vous évitez la discussion. Il semble un peu que vous faites cela aujourd'hui encore. »
« Avec ce tribunal, un procès équitable n'est selon moi plus possible », a réagi Geert Wilders, qualifiant les propos du magistrat de "déplacés" et de "scandaleux". Son avocat a demandé la récusation des juges. L’audience a été suspendue jusqu’à demain.
Commentaires
"le chef (et unique membre) du parti de la liberté"
euh.... il est tout seul dans son parti ou j'ai mal compris?
L' islam est un déni de civilisation