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  • La veillée de prière pour la vie

    Le père Federico Lombardi a précisé à l’AFP (qui a manifestement découvert la chose sur les blogs catholiques) que le Conseil pontifical pour la famille et la Congrégation pour le culte divin avaient envoyé une circulaire aux conférences épiscopales des différents pays les invitant à promouvoir une veillé de prière pour la vie humaine naissante lors des premières vêpres du premier dimanche de l’Avent.

    Cela correspond à ce que disaient les évêques tchèques en juillet.

    Mais on ne voit toujours rien venir du côté des évêques français.

    A l’exception de celui de La Rochelle : on peut lire sur le site du diocèse :

    Veillée diocésaine de prière pour la Vie

    le samedi 27 novembre 2010
    à Rochefort, Eglise Notre Dame
    à 20 h 30

    Avec la présence de Monseigneur Housset

    (Rappelons que le souhait du Saint-Père est qu'elle ait lieu dans toutes les églises...) 

     

    Addendum

    Il y aura deux veillées dans le diocèse de Mgr Aillet. Une à Bayonne présidée par l'évêque. Et une autre à Pau. 

     

    Addendum 2

    Dans l’agenda du diocèse de Soissons (Mgr Giraud) : « 27 novembre : Veillée pour toute vie humaine naissante, à la cathédrale de Soissons. »

    Dans celui de la Basilique du Sacré-Coeur à Montmartre : « 27 Novembre Prière pour la vie à 18h avec le Cardinal Vingt-Trois et veillée Charles de Foucauld avec les jeunes. »

    A l’église Saint-Clodoald de Saint-Cloud : Veillée de prière pour la vie, samedi 27 novembre, de 20h30 à 22h.

    (via perepiscopus)

  • Rassemblement de solidarité et de prière avec les chrétiens persécutés d’Algérie

    A l’appel du collectif liberté-égalité pour les chrétiens d’Algérie et des pays d’islam.

    Après les arrestations en Kabylie :

    Jeudi 21 octobre – 19 heures

    Près de l'ambassade d’Algérie

    Métro Saint Augustin

    Premières organisations et personnalités signataires :

    • Chrétienté-Solidarité
    • Cercle des avocats libres
    • Notre Dame de Kabylie
    • Hratch Bedrossian – éditeur
    • Richard Haddad – éditeur
    • Daniel Hamiche, journaliste
    • Pasteur Saïd Oujibou
    • Elish Yako, catholique chaldéen (Association d’Entraide aux Minorités d’Orient)
  • Les anges gardiens

    Benoît XVI, à la fin de l’audience de mercredi dernier :

    La fête des archanges Michel, Gabriel et Raphaël, et celle, imminente des saints Anges gardiens, nous poussent à penser à la prévenance pleine de sollicitude avec laquelle Dieu s'occupe de toute personne humaine.

    Sentez à vos côtés, chers jeunes, la présence des Anges et laissez-vous guider par eux, afin que toute votre vie soit éclairée par la Parole de Dieu.

    Vous, chers malades, aidés de vos Anges gardiens, unissez vos souffrances à celle du Christ pour le renouveau spirituel de la société humaine.

    Et vous, chers jeunes mariés, recourez souvent à l'aide de vos Anges gardiens, afin que vous puissiez croître dans le témoignage constant d'un amour authentique.

  • Le CFCM fait appliquer sa loi

    « La Droite libre » (un machin de l’UMP qui parle comme le Front national, fondé par d’anciens amis de Pasqua), devait organiser un débat dans les locaux de l’UMP sur le sujet : « Immigration, islamisme : la France menacée ? ». Avec Xavier Lemoine, Christian Vanneste, Bruno Beschizza, Alexandre Del Valle, Pierre Cassen, Jean-Paul Gourevitch, Hassen Chalghoumi, Christine Tasin. Le Monde ayant dit tout le mal qu’il fallait penser d’un tel débat, l’UMP fit savoir, deux heures après la parution du quotidien, que La Droite libre n’était « pas un mouvement associé à l’UMP » (sic) et qu’elle ne pouvait « donc pas organiser un événement au siège ».

    La Droite libre a donc décidé d’organiser son débat dans une salle de l’Assemblée nationale. Mais, cette fois, c’est le CFCM qui est monté au créneau, par un communiqué en forme de fatwa, signé de son président, Mohammed Moussaoui. Le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a aussitôt interdit la tenue du débat…

    On notera que Mohammed Moussaoui écrivait notamment : « Le CFCM dénonce avec force l’amalgame inacceptable qui découle de cette association malheureuse et scandaleuse entre la religion musulmane et le débat sur l’immigration. » L’amalgame, c’est Mohammed Mooussaoui en personne : le président du Conseil français du culte musulman est de nationalité marocaine…

    Mais on notera surtout que le CFCM est une instance qui peut dicter ses ordres au président de l’Assemblée nationale. Et que le président de l’Assemblée nationale obéit au CFCM.

    A part ça, la dhimmitude est une vue de l’esprit…

  • "Le voile islamique fait plier Saint-Gall"

    C’est le titre d’un article du quotidien suisse Le Temps, qu’on ne peut pourtant pas taxer d’islamophobie, c’est le moins qu’on puisse dire.

    Au mois de mai, à Bad Ragaz, une fille de 15 ans, d’origine bosniaque, est venue à l’école avec un voile sur la tête. La commission scolaire de Bad Ragaz fait valoir un règlement interne qui bannit tout couvre-chef pendant les heures de cours. Après deux avertissements aux parents, une ordonnance interdit à l’adolescente de venir voilée en classe. Refusant d’obtempérer, la famille, assistée par le Conseil central islamique de Suisse (fondé en 2009 par des Suisses « convertis » à l’islam), fait recours. En août, le conseil de l’éducation du canton de Saint-Gall, saisi par deux communes, recommande d’interdire le voile.

    Fin septembre, la commission de surveillance des écoles de l’arrondissement donne raison à la jeune fille. La commission, composée de bénévoles, est présidée par un coiffeur, qui dit notamment : « Elle est intelligente, je pense que c’est sa décision de porter le foulard. Timide, elle semble n’avoir pas d’amie. Elle vit dans son monde, qui est le Coran. » Sic.

    L’école de Bad Ragaz renonce à poursuivre le combat et se plie à la décision de la commission, contre son propre règlement…

    L’article se termine ainsi :

    Rencontré devant la gare de Bad Ragaz, un garçon de 14 ans qui fréquente la même école qu’Enisa n’en démord pas: «Tous les garçons suisses sont contre elle.» Lui aussi? «Il faut lui arracher ce truc. On est en Suisse, on est des catholiques.»

  • "La ville de Metz veut sa grande mosquée"

    Sic. Tel est le titre d’un article du Républicain Lorrain.

    La municipalité socialiste et laïque a présenté « l’association de préfiguration » de la future grande mosquée : l’Union des associations cultuelles et culturelles des musulmans de Metz (UACM). « Il nous fallait fédérer un maximum d’associations autour de ce projet. C’est ce que nous avons fait avec cette union », dit Antoine Fonte, adjoint au maire chargé de la culture et des cultes.

    « Le rêve, c’est que cette grande mosquée soit assez visible, sourit Ibili Güngör, le porte-parole de l’UACM. Il faut donc qu’elle soit assez proche d’une église ou d’une synagogue. »

    Le Front National demande au maire de Metz de consulter les Messins par référendum…

  • Saint Remi

    L’histoire des saints Sixte et Sinice apporte à Flodoard un argument décisif pour prouver la fondation apostolique de Reims. La préface des Actes de saint Sixte et saint Sinice, qui ne retiennent pas l’envoi en mission par saint Pierre, a un point de vue original sur l’apostolicité. Après un début classique, où il est question de la vertu exemplaire des Vitae qui remplacent par des exemples vécus les enseignements intellectuels, l’auteur se justifie encore : « …nous avons trouvé nécessaire d’écrire la Vie de nos très saints pères Sixte et Sinice puisque c’est par eux que la première prédication de l’Evangile et de la religion chrétienne est parvenue dans nos contrées… c’est à bon droit qu’ils peuvent déclarer à notre sujet : ‘Même si nous ne sommes pas les apôtres des autres, nous sommes pourtant les vôtres.’ ». Etsi aliis non sumus apostoli, vobis sumus est d’abord une citation de la première lettre de saint Paul aux Corinthiens (cap. 9). Mais, pour la province de Reims, c’est la justification avancée par le pape Léon IX pour promouvoir dans l’ensemble du royaume de France la fête de saint Remi du 1er octobre. Le pape a écrit en ce sens à tous les évêques de Francie en 1049, en se justifiant : « si saint Remi n’est pas l’apôtre des autres, est néanmoins le vôtre : car c’est vous qui êtes les prémices de son apostolat dans le Seigneur. », etsi aliis non est apostolus, tamen vobis est. Outre que la lettre pontificale a été assez diffusée, la formule a aussi connu une célébrité assez rapide, grâce à l’insertion de la lettre dans l’œuvre d’Anselme de Saint-Remi, l’Itinéraire du pape Léon IX, composée entre 1055 et 1059. Léon IX demandait donc qu’on réservât une place particulière dans le sanctoral français à saint Remi, pas vraiment apôtre selon la chronologie, mais apôtre par le mérite de la conversion des Francs.

    Extrait d’un texte de Patrick Demouy : "Nous sommes deux sœurs jumelles : Soissons, suffragante de Reims dans l’hagiographie (XIe-XIIe s.)"